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L'Université de Fribourg retire sa plainte contre les occupants

Le rectorat de l'Université de Fribourg (Unifr) retire la plainte pénale pour violation de domicile contre les occupants pro-palestiniens du bâtiment de Pérolles 21. [Keystone]
L'Université de Fribourg retire sa plainte contre les occupants pro-palestiniens / Le Journal horaire / 12 sec. / le 22 mai 2024
Le rectorat de l'Université de Fribourg (Unifr) retire la plainte pénale pour violation de domicile contre les occupants pro-palestiniens du bâtiment de Pérolles 21. Ces derniers ont manifesté par ailleurs mardi soir, avec des sympathisants, pour dénoncer le fait d'avoir dû quitter les lieux vendredi.

L'information du retrait de la plainte déposée la semaine dernière, donnée par le site d'informations frapp.ch, a été confirmée par Marius Widmer, responsable de la communication de l'Unifr. La décision est intervenue après des discussions avec l'Association générale des étudiants de l'Université de Fribourg (AGEF).

La manifestation de mardi soir, qui a réuni une soixantaine de personnes, selon frapp.ch, a été organisée en protestation de l'évacuation ordonnée vendredi. Le collectif Coordination Etudiante pour la Palestine (CEP) s'oppose à la "position choquante" du rectorat "face à notre mobilisation" et veut appuyer sur "l'importance et l'urgence de nos revendications".

Dans un communiqué publié préalablement à la mobilisation, la CEP Unifr a appelé à "un rassemblement de soutien pour le boycott académique et contre la répression du mouvement estudiantin pacifique". Le collectif a occupé la semaine passée le hall d'entrée de Per21 durant la journée seulement, dans le sillage de mouvements similaires ailleurs en Suisse.

>> Lire aussi : Fin de l'occupation pro-Palestine à l'Unifr et plainte déposée

ats/jfe

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L'EPFL réintègre l'association féministe qu'elle avait suspendue

L'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) met fin à la suspension de l'association féministe Polyquity, indique-t-elle mercredi sur son site internet. Celle-ci avait été suspendue au début du mois de mai à la suite d'une conférence jugée partisane par la direction de l'EPFL sur le conflit israélo-palestinien.

"Un accord a été signé mardi entre l'EPFL et l'association Polyquity", écrit l'institution sur son site. "Celui-ci annule de facto la suspension des activités de l'association, tout en prévoyant un dialogue renforcé en amont des prochaines manifestations", est-il souligné.

L'EPFL ajoute vouloir "s'engager à mener une réflexion approfondie autour d'un article de son cadre légal touchant aux droits et aux devoirs des associations étudiantes".

Sur les réseaux sociaux, Polyquity se félicite que "toutes les sanctions contre elle aient été levées". Elle évoque "un terrain d'entente après plusieurs semaines de négociations éprouvantes avec la direction de l'EPFL".