Parlant d'une situation intenable, ils ont appelé jeudi les autorités cantonales à s'activer pour proposer des solutions.
Quand les familles se déchirent, quand les enfants n’ont nulle part où aller, c’est l’Etat qui doit les prendre en charge pour un accueil d’urgence. Des structures existent dans la partie alémanique du canton, mais pas pour la Berne francophone, se plaint Pierrette Berger, la présidente du Conseil des affaires francophones de Bienne.
Cinq à six places demandées
Bienne s’associe donc au Jura bernois pour intervenir auprès des autorités cantonales. Les enfants romands en détresse sont désavantagés par rapport aux alémaniques, explique Pierre-Alain Schnegg, le président du Conseil du Jura bernois.
Les deux institutions romandes du canton demandent la création rapide d’au moins 5 à 6 places d’accueil d’urgence dans la région.
Alain Arnaud/lan