Les postulants doivent toutefois disposer des mêmes qualifications. Le gouvernement rejette en revanche la proposition de l'UDC, selon laquelle l'employeur doit prouver qu'il n'a pas trouvé de candidat indigène disposant des mêmes qualifications avant d'engager un étranger et de lui octroyer un permis de séjour.
L'initiative UDC "Prima i nostri" a été acceptée par le peuple en septembre 2016. Le Grand Conseil tessinois se prononcera en automne sur sa mise en application, dont le projet a été concocté par une commission spéciale du parlement.
Exemple genevois
A Genève, la préférence nationale a déjà cours dans l'administration publique et les institutions financées par le canton. Les emplois disponibles doivent être annoncés à l'office cantonal de l'emploi.
Les entreprises proches de l'Etat doivent en outre motiver leur choix si elles donnent la préférence à un frontalier.
ats/fme