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Le meurtrier présumé d'Adeline, Fabrice A., livre sa version des faits

La justice polonaise a autorisé mardi l'extradition vers la Suisse de Fabrice A., meurtrier présumé d'Adeline près de Versoix (GE) mi-septembre.
Fabrice A. avait été arrêté en Pologne avant d'être extradé en Suisse fin octobre.
Face au Ministère public, le meurtrier présumé de la sociothérapeute Adeline, Fabrice A., a raconté en détail mercredi comment il a berné sa victime et a nié à nouveau la préméditation.

La première séance de confrontation entre Fabrice A. et le Ministère public s'est déroulée mercredi à Genève. Selon Le Temps, le meurtrier présumé de la sociothérapeute Adeline a livré un récit "glaçant" et continué à nier la préméditation.

Il aurait ainsi expliqué comment il a berné Adeline - en donnant une fausse adresse du manège de Bellevue (GE) pour la diriger vers une forêt voisine - et les institutions genevoises - en prétendant l'achat d'une veste pour obtenir les fonds nécessaires à l'achat du couteau.

"Pulsion criminelle"

Concernant la préméditation, Fabrice A. aurait affirmé qu'il a eu "une pulsion criminelle" soudaine après avoir attaché la sociothérapeute à un arbre, alors qu'il voulait simplement s'enfuir - fuite préparée en détail - et qu'il n'avait "jamais pensé tuer".

Il a ensuite expliqué qu'une sorte de "voile noire" est tombé et que "ses mains ont avancé un peu malgré lui", poursuit le quotidien. Adeline aurait ensuite eu des dernières paroles destinées à sa fille.

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gchi

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Les raisons de sa fuite en Pologne

Fabrice A. a également expliqué les raisons qui l'ont poussé à se rendre en Pologne, où il a été arrêté en septembre.

"Pour ne pas penser à Adeline", le meurtrier présumé voulait à tout prix rejoindre son ancienne compagne polonaise, avec qui il avait voulu avoir des enfants, peut-on lire dans Le Temps.

Interrogé sur ses potentielles intentions de s'en prendre à elle, il a nié malgré des manuscrits retrouvés dans sa voiture, où il évoque l'idée de lui "transpercer les yeux".