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Le meurtrier présumé d'Adeline veut vendre des informations

Le site internet de l'hebdomadaire diffuse le courrier attribué au meurtrier in extenso. [Copie d'écran - Blick.ch]
Le courrier attribué au meurtrier se trouve sur le site internet de l'hebdomadaire. - [Copie d'écran - Blick.ch]
Dans une lettre en français à l'hebdomadaire alémanique SonntagsBlick, le meurtrier présumé d'Adeline Fabrice A. propose des informations exclusives contre de l'argent.

De retour en Suisse depuis jeudi, Fabrice A. fait parler de lui dans la presse alémanique. Le meurtrier présumé d'Adeline, la sociothérapeute de la Pâquerette retrouvée morte en septembre, a proposé au SonntagsBlick des informations exclusives contre de l'argent.

Fabrice A. a répondu à l'hebdomadaire alémanique, qui lui demandait des détails sur ses conditions de détention. Si une première lettre a été interceptée, semble-t-il  par les autorités polonaises, une seconde missive, attribuée au meurtrier et datée du 18 octobre, est bien parvenue à l'hebdomadaire.

Un versement de 1600 francs exigé

L'homme y exige de l'argent contre ses informations. "Ayant reçu une offre de 1500 francs par un de vos concurrents, veuillez me verser sur mon compte de la prison la somme de 1600 francs", écrit-il. La lettre, rédigée en français et en majuscules, a été publiée par le SonntagsBlick.

Fabrice A. promet des détails sur les circonstances du crime, sur sa cavale en Pologne et sur la préparation de son évasion, avant d'évoquer le travail d'un de ses psychiatres. Une première information "gratuite", écrit-il.

asch

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Plusieurs zones d'ombre

Contacté par la RTS, la rédaction du SonntagsBlick a précisé que la lettre n'a pas pu être authentifiée formellement.

En revanche, le cachet de la poste provient bien de Pologne et le nom du psychiatre cité est bien celui qui suivait Fabrice A.

La rédaction de l'hebdomadaire alémanique ne s'explique pas non plus que la lettre, datée du 18 octobre et tamponnée par la poste le 24, ne lui soit parvenue que vendredi dernier, soit deux mois plus tard.