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Deux nouvelles arrestations après l'attentat du métro à Londres

Des officiers de police sécurisent une rue de Sunbury-on-Thames. [Keystone - Jonathan Brady/PA via AP]
Des officiers de police sécurisent une rue de Sunbury-on-Thames. - [Keystone - Jonathan Brady/PA via AP]
Deux hommes ont été arrêtés mercredi dans le cadre de l'enquête sur l'attentat à la bombe artisanale dans une rame du métro londonien vendredi, portant à cinq le nombre d'arrestations, a annoncé la police britannique.

Les deux hommes, âgés de 48 et 30 ans, ont été arrêtés dans le cadre de la législation anti-terroriste mercredi matin à Newport, au Pays de Galles, a précisé la Metropolitan Police dans un communiqué. Deux perquisitions étaient en cours dans cette ville où un suspect avait déjà été interpellé mardi.

"L'enquête continue à progresser rapidement", avait commenté mardi Dean Haydon, responsable de l'antiterrorisme à la Metropolitan Police. "Les enquêteurs mènent des recherches approfondies afin d'établir les faits", a-t-il ajouté.

Pour rappel, un homme de 18 ans avait été arrêté samedi matin dans la zone de départ du port de Douvres, un point de transit vers l'autre rive de la Manche. Et dans la soirée de samedi, un autre suspect, de 21 ans, avait été interpellé à Hounslow, dans la banlieue ouest de Londres.

La législation antiterroriste britannique permet de les détenir 14 jours sans poursuites.

Plusieurs perquisitions menées

Mardi, la police a mené des perquisitions à Hounslow et à deux adresses dans le compté du Surrey, au sud-est de Londres. L'une des perquisitions a visé une maison du quartier résidentiel de Sunbury-on-Thames, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Londres.

Selon les médias britanniques, cette maison appartient à un couple âgé respecté qui fait office de famille d'accueil et avait été décoré par la reine Elizabeth pour son action en faveur des enfants.

Le suspect de 18 ans interpellé samedi, un orphelin irakien, y vivait. Des images de caméras de surveillance obtenues par des médias britanniques semblent montrer un homme quittant cette habitation vendredi matin, porteur d'un sac similaire à celui contenant l'engin explosif du métro.

afp/tmun

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Jusqu'ici "pas de preuve" d'une implication de l'EI

Trente personnes ont été blessées lorsque un engin, qui aurait mal fonctionné, a explosé dans le métro londonien à l'heure de pointe vendredi matin. Le groupe Etat islamique a revendiqué l'attentat mais la police britannique se montrait circonspecte.

La ministre de l'Intérieur Amber Rudd a affirmé dimanche qu'il était "beaucoup trop tôt pour tirer toutes les conclusions" et que la police n'avait jusqu'ici "pas de preuve" d'une implication de l'EI.