Cette prise de contrôle intervient deux jours après un accord de trêve qui a mis fin à une semaine de violents combats entre Ahrar al-Cham, groupe rebelle influent, et la coalition Tahrir al-Cham, menée par l'ex-branche d'Al-Qaïda en Syrie (ex al-Nosra).
Ahrar al-Cham, qui a le soutien de la Turquie et de pays du Golfe, "s'est retiré d'Idleb et c'est désormais Tahrir al-Cham qui contrôle la ville et ses administrations", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Accord de trêve
Ce contrôle s'est effectué sans combat, à la suite de l'accord de trêve qui prévoit "un cessez-le-feu et la libération des détenus des deux côtés".
Anciens alliés, les deux groupes avaient combattu côté à côte et chassé en 2015 les troupes gouvernementales de Bachar al-Assad de la province d'Idleb.
Cette situation permet à Tahrir al-Cham d'imposer sa prééminence dans la province d'Idleb. La coalition djihadiste est dominée par Fateh al-Cham - autrefois connu sous le nom de Front al-Nosra, avant que le groupe n'annonce officiellement qu'il n'était plus la branche d'Al-Qaïda en Syrie.
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ats/mre
Le Hezbollah prend une vallée stratégique à la frontière syro-libanaise
Le Hezbollah a annoncé lundi que ses forces avaient pris le contrôle d'un secteur frontalier entre la Syrie et le Liban que tenaient des djihadistes armés.
Selon le service de communication du Hezbollah, les combattants chiites libanais alliés du régime de Bachar al Assad ont repris ce qui constituait "la principal base du Front al-Nosra" dans ce secteur.