"Tout en soulignant que les Nations unies ne peuvent vérifier de manière indépendante ces informations, le secrétaire général souhaite transmettre ses grandes inquiétudes aux parties concernées", a déclaré son porte-parole.
Jan Egeland, conseiller pour les affaires humanitaires de l'émissaire de l'ONU en Syrie, a lui déclaré que les gouvernements syrien et russe devaient être tenus responsables des atrocités commises à Alep par les milices loyales au régime de Bachar al-Assad.
Rebelles dépassés
Alep était lundi sur le point de tomber aux mains du régime et de ses alliés après quatre semaines d'une offensive dévastatrice contre les rebelles.
En perdant ses dernières positions à Alep, la rébellion va essuyer son pire revers depuis le début de la guerre en mars 2011. La reconquête totale de la ville offrira au régime le contrôle des cinq principales villes de Syrie avec Homs, Hama, Damas et Lattaquié.
Dans le sud de la métropole ravagée, les frappes aériennes et les tirs d'artillerie se poursuivaient sur le dernier réduit rebelle, alors que les civils continuaient de fuir, aggravant une situation humanitaire déjà catastrophique.
agences/vtom