"Vous savez que nous cherchons ensemble une solution aux crises les plus aiguës", notamment en Syrie, a déclaré Vladimir Poutine lors du début de la rencontre avec John Kerry.
"Je suis très content de cette possibilité de vous rencontrer et d'évoquer toutes ces questions avec vous", a encore souligné le président russe. John Kerry a pour sa part dit "attendre beaucoup de cette discussion" avec Vladimir Poutine mais n'a toutefois pas évoqué la question d'une éventuelle participation de la Russie au prochain round de négociations internationales sur la crise syrienne qui devraient avoir lieu vendredi à New York.
Amener Bachar al-Assad à négocier
Washington compte sur le Kremlin pour amener son allié traditionnel, le président Bachar al-Assad, à la table des négociations avec l'opposition syrienne afin de mettre un terme à la guerre civile qui ravage la Syrie depuis 2011, avec plus de 250'000 morts et des millions de personnes déplacées.
hend avec agences
La suite du processus de Vienne
La conférence de New York s'inscrit dans le processus dit de Vienne, par lequel 17 pays, y compris la Russie et l'Iran, sont tombés d'accord le 14 novembre sur une feuille de route politique pour la Syrie. Elle prévoit une rencontre début janvier entre représentants de l'opposition et du régime, un gouvernement de transition dans les six mois, et des élections dans les 18 mois.
Une délégation d'une quinzaine d'opposants pourrait être désignée d'ici au début de la semaine prochaine et mandatée pour négocier avec le régime. Mais celui-ci n'a pour le moment pas manifesté de signes d'ouverture concernant une telle négociation.