Le texte demande aux gouvernements de s'assurer que leurs exportations n'encouragent pas les conflits.
"Nous avons pesé le pour et le contre et décidé que ce n'était pas une obligation", a expliqué Mikhaïl Oulianov, dirigeant du département de contrôle et non-prolifération des armes. Il a critiqué un "traité trop faible" qui "impose certains fardeaux à ceux qui participent".
"Nous n'avons pas d'a priori négatif sur le traité mais nous ne voyons pas l'intérêt d'y adhérer", a-t-il poursuivi en arguant que les pays occidentaux et la Russie opèrent déjà des contrôles sur les exportations.
130 signataires
Le traité sur le commerce des armes est entré en application en décembre 2014. Jusqu'alors 130 pays, dont la Suisse, l'ont signé et 67 l'ont ratifié.
Quatre membres du Conseil de sécurité des Nations unies ne l'ont pas signé : la Chine, la Russie, la Jordanie et le Venezuela.
Selon les chiffres de 2012, la Russie était le 2e exportateur mondial d'armes.
Le commerce des armes dans le monde
ats/sbad
Evaluer toutes les transactions
Premier traité international sur le commerce des armes, il oblige chaque pays signataire à évaluer avant toute transaction (importation, exportation, transit, courtage) si les armes vendues risquent d'être utilisées pour contourner un embargo international ou violer les droits de l'homme.
Le traité couvre les pistolets, les avions et navires de guerre, en passant par les missiles. Il ne change pas les lois de chaque pays sur l'acquisition et le port d'armes.