En réponse à une question sur le devoir de mémoire face à la Shoah après la disparition des derniers justiciables du régime hitlérien, l'avocat, historien et ancien chasseur de nazis français dit ne pas craindre pour l'avenir de cette mémoire, notamment avec les dizaines de milliers de livres écrits sur la question et les nombreux centres de documentation de par le monde.
"Ce qui n'est pas garanti", poursuit cependant le président de la Fondation mémoire de la Shoah, "c'est les événements politiques qui font qu'on peut avoir une Marine Le Pen à la présidence française. Et à ce moment-là, l'histoire de la Shoah - en tout cas en France - sera modifiée dans les programmes scolaires".
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