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Quelque 4,7 millions de Syriens ont de la peine à recevoir de l'aide humanitaire

La distribution de l'aide humanitaire reste très inégalitaire en Syrie malgré les efforts des ONG. [Badra Mamet]
La distribution de l'aide humanitaire reste très inégalitaire en Syrie malgré les efforts des ONG. - [Badra Mamet]
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a transmis vendredi un rapport au Conseil de sécurité pour l'alerter du nombre de Syriens qui ne peuvent pas recevoir de l'aide humanitaire, notamment des médicaments.

Le nombre de Syriens que les organisations humanitaires ont du mal à atteindre est passé de 3,5 à 4,7 millions, estime Ban Ki-moon dans un rapport transmis vendredi au Conseil de sécurité. Le secrétaire général de l'ONU relève qu'il "n'y a eu aucune amélioration de l'accès humanitaire".

Au contraire, la situation a empiré, souligne le rapport, qui couvre la période du 20 mai au 17 juin.

Il chiffre à 10,8 millions les Syriens ayant besoin de secours, dont 6,4 millions de déplacés, soit 17% de plus (1,5 million) que les précédentes estimations.

Livraison de médicaments entravée

Ban Ki-moon déplore que Damas refuse de laisser passer les convois humanitaires par les frontières de la Syrie avec la Turquie, l'Irak ou la Jordanie.

La livraison de médicaments urgents "continue d'être entravée", aboutissant à une "distribution inégalitaire" entre zones gouvernementales et rebelles. Les régions contrôlées par l'opposition n'ont reçu que 25% de l'aide médicale fournie pendant le premier trimestre 2014.

ats/sbad

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Filière djihadiste française vers la Syrie

Deux hommes ont été mis en examen et incarcérés vendredi soir en France, soupçonnés d'appartenir à une filière djihadiste vers la Syrie depuis la région de Nîmes dans le sud du pays.

Tous deux se sont rendus en Syrie pour y combattre le régime de Bachar al-Assad dans les rangs djihadistes.

Une troisième personne, une femme, a été mise en examen du même chef d'association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme. Elle a été laissée libre sous contrôle judiciaire.

Plusieurs centaines de personnes parties de France se sont rendues en Syrie ou envisagent d'y aller pour rejoindre les rangs djihadistes du Front al-Nosra ou de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). Ils représentent aux yeux des services antiterroristes européens le risque principal d'attentat à leur retour.