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En Syrie, une famille est forcée de fuir toutes les minutes, selon une étude

Le nombre de personnes déplacées en Syrie ne cesse d'augmenter. [AP Photo/Mohammad Hannon]
Le nombre de personnes déplacées en Syrie ne cesse d'augmenter. - [AP Photo/Mohammad Hannon]
Une personne déplacée sur deux dans le monde vit en Syrie, selon un rapport publié par une ONG mercredi. La Colombie, la RDC, le Nigeria et le Soudan sont aussi fortement concernés.

Le nombre des personnes déplacées à la suite d'un conflit ou d'une crise s'élève à 33,3 millions à la fin 2013, un montant record qui s'explique notamment par la guerre en Syrie.

Le rapport du Centre de surveillance des personnes déplacées montre que cinq pays ont représenté à eux seuls les deux tiers du phénomène des personnes déplacées en l'an passé: Syrie, Colombie, Nigeria, République démocratique du Congo et Soudan.

Aggravation en Syrie

L'étude publiée par l'ONG à Genève estime que d'ici la fin 2014, il y aura encore 8,2 millions de déplacés supplémentaires, qui viendront s'ajouter aux 33,3 de la fin 2013. La moitié concerne des Syriens.

Avec 9500 personnes prenant la route chaque jour, soit environ une famille toutes les 60 secondes, la Syrie reste le pays le plus touché au monde par le problème des déplacés internes.

afp/boi

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Le tweet du HCR sur les perspectives 2014

NEWS: Il y a actuellement 33.3 millions de déplacées internes dans le monde http://t.co/92utDA4xpJ pic.twitter.com/fHNgPgOjEl

— LeHCRenfrançais (@Le_HCR) 14 Mai 2014

Déplacés et non réfugiés

A noter que les personnes déplacées sont celles qui fuient leur foyer, mais qui ne quittent par le pays, à l'inverse des réfugiés, qui franchissent les frontières.

Inquiétudes pour la Centrafrique et la RDC

Après la Syrie, les deux pays qui seront les plus touchés en 2014 par les nouveaux déplacés internes sont la Centrafrique et la RDC.

Ensemble, ces trois pays représentent plus des deux tiers des nouveaux déplacés internes.

Le rapport indique également que 3,3 millions de Nigérians ont pris la route à la suite de l'insurrection islamiste dans le nord du pays.