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Les démocrates américains accusés du blocage par les républicains

Blocage budgétaire américain: Obama hausse le ton
Blocage budgétaire américain: Obama hausse le ton / 19h30 / 51 sec. / le 5 octobre 2013
Le président de la Chambre des représentants a accusé vendredi ses adversaires démocrates d'êtres responsables du blocage, au quatrième jour de la paralysie aux Etats-Unis.

Les républicains se sont rebiffés vendredi au quatrième jour du "shutdown" des Etats-Unis. Le président de la Chambre des représentants John Boehner accuse ses adversaires démocrates d'êtres responsables du blocage.

Signe de la nervosité ambiante, la Chambre des représentants et le Sénat siégeront samedi pour tenter une nouvelle fois de sortir de l'impasse dans laquelle le Congrès est plongé.

Dialogue de sourd

"Les Américains ne veulent pas de paralysie de leur Etat fédéral, et moi non plus. Nous voulons introduire de l'équité pour les Américains dans l'Obamacare (loi sur l'assurance maladie)", a tonné John Boehner. "Je serais heureux de négocier avec les républicains, mais pas sous la menace", a rétorqué Barack Obama.

Le président américain et ses alliés démocrates, majoritaires au Sénat, ont proposé de négocier un budget à long terme. Ils exigent en revanche comme condition le vote par la Chambre, dominée par les républicains, d'une loi de finances de six semaines pour rouvrir l'ensemble des administrations fédérales.

agences/hend

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Mise en garde de John Kerry

Une crise budgétaire prolongée à Washington pourrait affaiblir les Etats-Unis dans le monde, a estimé samedi le secrétaire d'Etat américain John Kerry. "Si cela venait à se prolonger, ou à se répéter, la population pourrait commencer à mettre en doute la volonté des Etats-Unis à maintenir le cap ainsi que son aptitude à le faire. Mais ce n'est pas le cas et je ne pense que cela le sera", a-t-il déclaré.

Conséquences sur le plan international

Barack Obama a annulé jeudi soir l'intégralité de la tournée en Asie qu'il devait effectuer la semaine prochaine. Le président américain avait déjà dû écourter ce voyage, là encore en raison de la crise budgétaire. Il s'agit d'un revers pour le président qui a fait du renforcement de la présence des Etats-Unis en Asie l'une de ses priorités depuis 2009.

"Rien de ce qui se passe (à Washington, ndlr) ne réduit d'un iota notre engagement envers nos partenaires en Asie", a indiqué pour sa part le secrétaire d'Etat américain John Kerry.