"Nous avons suspendu définitivement les recherches sous-marines à l'intérieur du bateau", a indiqué un porte-parole des pompiers. Selon la protection civile qui a informé les familles et les ambassades concernées, "les conditions de sécurité ne sont plus réunies pour opérer" dans la partie immergée de l'épave.
La décision a été prise après avoir reçu des informations sur des déformations de la coque du navire, là où ont été ouvertes des brèches ces derniers jours. La préoccupation des opérateurs est notamment que les plongeurs ne puissent pas ressortir des ouvertures pratiquées pour accéder à des ponts immergés à souvent 20 mètres de profondeur.
Zones émergées encore explorées
En revanche, les pompiers et autres forces en présence reprendront l'exploration de certaines zones émergées de la coque et examineront d'encore plus près toute la zone entourant l'épave à la recherche d'éventuels corps.
Le Concordia a heurté un rocher près de l'île italienne du Giglio et fait naufrage le 13 janvier avec plus de 3200 touristes de 60 pays différents à son bord et un millier de membres d'équipage de 40 nationalités, à une trentaine de mètres du rivage.
Le bilan de la catastrophe a été chiffré à "32 morts" par le préfet Franco Gabrielli, commissaire spécial en charge du naufrage, dont 17 ont été repêchés alors que 15 cadavres n'ont pas encore pu être récupérés.
Par ailleurs, un nouveau ponton est en cours d'acheminement sur l'île où il sera arrimé près de l'épave afin de recueillir tous les déchets provenant du Concordia.
Le patron de Costa, la compagnie propriétaire du Concordia, Pierluigi Foschi, a assuré devant une commission sénatoriale que "les opérations de pompage commenceront physiquement d'ici 24 heures", avec l'installation finale des pompes devant servir à aspirer les 2380 tonnes de mazout encore contenues dans les réservoirs du paquebot.
afp/lan