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En Italie, Giorgia Meloni veut favoriser les associations anti-IVG

Un projet de loi italien prévoit de favoriser la présence d’associations anti-avortement dans les cliniques médicales (image d'illustration). [Keystone - Martial Trezzini]
En Italie, le gouvernement de Giorgia Meloni tente de réduire l'accès à l'avortement / La Matinale / 1 min. / mercredi à 06:28
En Italie, un projet de loi prévoit d'inclure les activités des associations anti-avortement dans les centres médicaux. Chez les opposants, la proposition provoque l'indignation.

Le gouvernement de Giorgia Meloni souhaite favoriser l'activité des associations pro-vie dans les cliniques italiennes. La loi qui autorise l'IVG dans le pays prévoit que les femmes concernées obtiennent au préalable une attestation médicale. Le projet de loi discuté permettrait aux associations anti-IVG d'intervenir directement dans les centres qui délivrent ces autorisations.

Depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement d'extrême droite de Giorgia Meloni tente de limiter l'avortement en dissuadant les femmes concernées.

"Une gifle pour les femmes"

Face à ce projet de loi, la gauche a promis de mener bataille au Parlement. Cité par le quotidien La Repubblica, Marco Furfaro, député du parti démocrate, déplore une situation "très grave", qui "représente une gifle pour les femmes, leurs droits et leur autodétermination".

Nombreux objecteurs de conscience

Légalisé depuis 1978, le droit à l'avortement est régulièrement remis en question en Italie. Dans certaines régions du pays, 90% des gynécologues sont objecteurs de conscience. Fin 2022, la région du Piémont avait décidé d'allouer 400'000 euros à des associations pro-vie.

>> Ecouter ce reportage : Point de fuite: Italie, des médecins "objecteurs de conscience" disent non à lʹavortement

Sujet radio: Eric Jozsef

Adaptation: msa

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