Banniere Ukraine 9 juillet [Keystone]
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L'Ukraine demande aux civils du sud de Kherson d'évacuer avant une contre-offensive

- La vice-Première ministre d'Ukraine Irina Verechtchouk a exhorté les civils de la partie méridionale de Kherson, une région occupée par l'armée russe, à évacuer d'urgence alors que les forces ukrainiennes y préparent une contre-attaque.

- Les forces russes ont continué dimanche de pilonner l'est de l'Ukraine, faisant au moins 15 morts dans une frappe qui a éventré un immeuble d'habitation à Tchassiv Iar, selon les autorités ukrainiennes.

- Alliée de Moscou, la Biélorussie évite actuellement de devenir un cobélligérant. Les experts s'accordent pour dire qu'une entrée des troupes biélorusses dans le conflit semble improbable... mais pas impossible.

- La Russie déplace des forces de réserve de tout le pays et les rassemble près de l'Ukraine pour de futures opérations offensives, ont annoncé samedi les renseignements militaires britanniques.

Suivi assuré par RTSinfo

00h00

Le suivi de la journée de lundi

>> Le détail des événements de la journée de lundi: Incertitudes croissantes en Europe sur les livraisons de gaz russe

21h00

L'ukraine demande aux civils de Kherson d'évacuer

La vice-Première ministre d'Ukraine Irina Verechtchouk a exhorté les civils de la partie méridionale de Kherson, une région occupée par l'armée russe, à évacuer d'urgence alors que les forces ukrainiennes y préparent une contre-attaque.

L'Ukraine a perdu le contrôle de la majeure partie de la région de Kherson, sur la mer Noire, dans les premières semaines qui ont suivi l'invasion russe le 24 février.

"Il est clair qu'il y aura des combats, des tirs d'artillerie (...) et nous exhortons donc (la population) à évacuer de toute urgence", a déclaré la vice-Première ministre à la télévision nationale.

Irina Verechtchouk a précisé qu'elle ne pouvait pas dire quand exactement aurait lieu la contre-offensive.

"Je sais avec certitude qu'il ne doit pas y avoir de femmes et d'enfants là-bas, qu'ils ne doivent pas devenir des boucliers humains", a-t-elle ajouté.

Les autorités installées par Moscou à Kherson disent vouloir organiser un referendum sur une annexion à la Russie mais elles n'ont pas encore fixé de calendrier.

Le Kremlin affirme que l'avenir de la région doit être déterminé par ses habitants.

20h50

Des tonnes de blé bloquées en Ukraine

Dans le contexte de l'invasion russe en Ukraine, le blé est devenu en quelques mois une arme diplomatique. Quelque 25 millions de tonnes de graines sont bloquées dans les fermes ou les ports.

La télévision alémanique SRF a recueilli le témoignage d'un paysan suisse installé en Ukraine, qui ne peut plus écouler sa marchandise.

L'exploitant espère "qu'un couloir soit créé à travers la mer Noire et que les navires puissent enfin quitter le port d'Odessa". Car pour Moritz Stamm, qui vend normalement des millier de tonnes de maïs et de blé  par an, c'est un désastre. Depuis 4 mois, il ne vend plus rien.

Ses récoltes lui restent sur les bras et les prix sont au plus bas, l'offre en Ukraine étant trop importante, alors que sur le marché mondial les prix explosent.

>> Voir l'adaptation du 19h30 :

En Ukraine, le blé est devenu une arme diplomatique. Les paysans en paient le prix fort.
En Ukraine, le blé est devenu une arme diplomatique. Les paysans en paient le prix fort. / 19h30 / 2 min. / le 10 juillet 2022

16h00

Coupure totale du gaz russe attendue

Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a appelé à se préparer à une "coupure totale" de l'approvisionnement de gaz russe, "l'option la plus probable" selon lui, lors de rencontres économiques à Aix-en-Provence (sud de la France).

"Préparons-nous à la coupure totale du gaz russe, c'est aujourd'hui l'option la plus probable. Ca suppose que nous accélérions notre indépendance énergétique", a plaidé le numéro 2 du gouvernement français.

La crise énergétique est pour le ministre "le sujet le plus important des mois qui viennent", et il faut se préparer à une coupure totale de l'approvisionnement en gaz.

"Nous sommes confrontés à une crise énergétique qui peut avoir un impact absolument majeur sur nos vies quotidiennes, sur l'emploi, sur le fonctionnement de nos entreprises, sur l'outil industriel français", a souligné Bruno Le Maire.

15h45

Le site de Die Welt bloqué en Russie

Le site du journal allemand die Welt a été bloqué en Russie, ont indiqué dimanche les agences russes. Le média a été ajouté à la liste croissante de sites bannis par le gendarme des médias Roskomnadzor.

Ce blocage a eu lieu suite à une demande du parquet, précise cette source.

Depuis le début de l'offensive russe en Ukraine , le journal allemand s'était mis à publier des contenus en russe, alors que l'essentiel de l'information indépendante a été réprimée en Russie.

Le journal a par ailleurs employé un temps la journaliste russe Maria Ovsiannikova, après l'irruption remarquée de cette dernière sur le plateau d'un journal télévisé pro-Kremlin en brandissant une pancarte contre l'offensive russe en Ukraine.

12h45

Le blocus alimentaire russe, peut-être un "facteur" dans les troubles au Sri Lanka

Les restrictions imposées par la Russie aux exportations de céréales ukrainiennes pourraient avoir contribué aux troubles au Sri Lanka, selon le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, qui a exprimé la crainte qu'elles ne déclenchent d'autres crises.

"Nous voyons l'impact de cette agression russe se manifester partout", a déclaré Antony Blinken lors d'une conférence de presse à Bangkok.

Renouvelant une demande qu'il a formulée à plusieurs reprises, Antony Blinken a appelé la Russie à laisser environ 20 millions de tonnes de céréales quitter l'Ukraine, que Moscou a envahie en février.

"Nous constatons dans le monde entier une insécurité alimentaire croissante qui a été considérablement exacerbée par l'agression russe contre l'Ukraine", a-t-il encore déclaré.

>> Lire aussi : La situation reste incertaine au Sri Lanka après la fuite du président

12h30

Immeuble bombardé dans le Donbass, au moins 15 morts

Les forces russes continuaient dimanche de pilonner l'est de l'Ukraine, faisant au moins 15 morts dans une frappe qui a éventré un immeuble d'habitation à Tchassiv Iar, selon les autorités ukrainiennes.

Les secours s'affairent pour tenter de trouver des survivants. [AFP - Miguel Medina]
Les secours s'affairent pour tenter de trouver des survivants. [AFP - Miguel Medina]

La frappe s'est produite dans la nuit dans cette petite ville de quelque 12.000 habitants. Selon les secours, 24 personnes se trouvent encore sous les décombres, dont un enfant, tandis que cinq autres ont été sauvées des gravats.

L'immeuble de quatre étages a été touché par un missile russe Ouragan, a précisé sur Telegram Pavlo Kyrylenko, gouverneur de la région de Donetsk que l'armée russe cherche à conquérir.

Selon Pavlo Kyrylenko, au moins 591 civils ont été tués et 1548 autres blessés à ce jour dans la région de Donetsk depuis le début de l'invasion russe le 24 février. Vendredi, il avait déclaré que Moscou préparait "de nouvelles actions" dans l'Est.

11h45

Le journal die Welt bloqué en Russie

Le site du journal allemand die Welt a été bloqué en Russie, ayant été ajouté à la liste croissante de sites bannis par le gendarme des médias Roskomnadzor, ont indiqué les agences russes.

Ce blocage a eu lieu suite à une demande du parquet, précise cette source. Le site ne s'ouvrait plus sur téléphone et ordinateur, ont constaté des journalistes de l'AFP en Russie.

Depuis le début de l'offensive russe en Ukraine , le journal allemand s'était mis à publier des contenus en russe, alors que l'essentiel de l'information indépendante a été réprimée en Russie.

09h45

Une offensive biélorusse contre l'Ukraine improbable mais pas impossible

Si la Biélorussie prête son territoire à l'offensive russe contre l'Ukraine, elle a pris soin d'éviter de devenir un cobelligérant. Mais dans ce conflit qui a déjoué tant de pronostics, l'entrée des troupes biélorusses sur le champ de bataille ne peut être exclue.

Après plus de quatre mois d'affrontements, des combats sanglants dans l'est et un échec russe à prendre Kiev, "il n'y a pas de raisons rationnelles - ou même irrationnelles - pour que Alexandre Loukachenko rejoigne Moscou", résume auprès de l'AFP l'analyste biélorusse Artiom Chraïbman, affilié au centre Carnegie.

On ne peut "bien sûr" pas totalement exclure une entrée biélorusse dans le conflit, note dès lors Artiom Chraïbman. D'ailleurs, les tensions se multiplient: Alexander Loukachenko a récemment affirmé que des missiles tirés depuis l'Ukraine vers la Biélorussie avaient été abattus, promettant une "réponse" si son territoire était touché.

Maintenir une certaine tension

Mais même si Alexandre Loukachenko aime les discours martiaux et les uniformes, pour l'analyste militaire russe Alexandre Khramtchikhine, une implication du Biélorussie est "très improbable", car son armée "n'a aucune expérience de combat" et ne dispose que d'une poignée de bataillons. Il l'estime donc "plus utile" à maintenir "une certaine tension" aux frontières polonaise et ukrainienne.

Selon les experts, tout dépendra aussi de ce qu'attend Vladimir Poutine, dont Alexandre Loukachenko est plus dépendant que jamais, politiquement et économiquement, car isolé et sanctionné par l'Occident pour avoir réprimé un mouvement de contestation historique en 2020.

08h30

Un huitième des dons suisses versés en Ukraine

Malgré des dons records reçus pour l'Ukraine après l'invasion russe, les œuvres d'entraide suisses n'ont pu verser qu'un huitième des fonds collectés dans le pays est-européen, révèle une enquête menée par la SonntagsZeitung.

La Chaîne du Bonheur, la Croix-Rouge suisse, Caritas et Helvetas ont récolté au total 185 millions de francs, mais seuls 23 millions ont été directement dépensés en Ukraine jusqu'à présent. A cette somme s'ajoutent 7 millions de francs qui ont été utilisés pour l'aide aux pays voisins et aux réfugiés en Suisse.

La Chaîne du Bonheur invoque des risques sécuritaires et le défi que posent les capacités des organisations partenaires en Ukraine. Une des difficultés est le recrutement sur place de personnel qualifié, "car de nombreuses personnes ont pris la fuite".

03h00

Nord Stream: les turbines iront en Allemagne

Le Canada a décidé samedi de restituer à l'Allemagne des turbines destinées au gazoduc russe Nord Stream pour atténuer la crise énergétique avec la Russie. L'Ukraine avait multiplié les appels à ne pas se "soumettre au chantage du Kremlin".

Elle avait instamment prié le Canada de ne pas rendre les turbines qui se trouvent actuellement dans des ateliers du groupe Siemens près de Montréal, au Québec. Le groupe gazier russe Gazprom avait invoqué ces travaux pour justifier à la mi-juin une réduction de ses livraisons à l'Allemagne via le gazoduc Nord Stream.

17h00

Dégâts importants infligés selon Moscou

L'armée russe assure avoir infligé des dégâts importants à l'armée et au matériel ukrainien dans les régions de Mykolaïv (Sud) et Dnipropetrovsk.

Dans son communiqué, le ministère russe de la Défense revendique aussi des frappes sur les régions de Donetsk et de Kharkiv, où six civils ont été blessés selon le Parquet local ukrainien.

16h00

Les troupes russes reprendraient leur souffle

"Les troupes russes qui ont pris Severodonetsk et Lyssytchansk ont manifestement besoin de régénérer leur puissance de combat et de renforcer leurs capacités de soutien, notamment en matière de ravitaillement, avant de lancer une autre opération offensive de grande envergure", analyse l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW).

Severodonetsk et Lyssytchansk étaient des villes clé dont la capture récente a permis à Moscou de s'emparer de l'intégralité du Lougansk, l'une des deux régions composant le Donbass. Contrôler l'intégralité du Donetsk, le second territoire composant le Donbass, est un impératif russe.

Les forces russes, en "pause opérationnelle" depuis jeudi, "continuent cependant de mener des opérations offensives plus limitées", impliquant moins de troupes que les semaines passées, et avec des objectifs "plus localisés", selon l'ISW.

"Si j'avais subi les mêmes pertes que les Russes pour gagner le contrôle (de Severodonetsk et Lyssytchansk, NDLR), je devrais probablement m'arrêter et me rééquiper", estimait vendredi un responsable américain de la défense.

15h00

Bilan humain toujours incertain

Il n'existe aucun bilan global des victimes civiles du conflit. L'ONU a recensé près de 5000 morts confirmés, dont plus de 300 enfants, mais reconnaît que le nombre véritable est sans doute largement supérieur.

Pour la seule ville de Marioupol (sud-est), tombée en mai au terme d'un terrible siège, les autorités ukrainiennes évoquaient quelque 20'000 morts, sans fournir de preuve.

Sur le plan militaire, des sources de sécurité occidentales évoquent désormais de 15'000 à 20'000 soldats russes tués. Les forces ukrainiennes perdent chaque jour une centaine de soldats, selon Kiev.

Aucune statistique indépendante n'est disponible.

Millions de déplacés et de réfugiés

Plus de six millions d'Ukrainiens sont déplacés à l'intérieur de leur pays, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR).

Ils s'ajoutent aux quelque 5,5 millions d'Ukrainiens enregistrés comme réfugiés dans d'autres Etats européens depuis le début de l'invasion le 24 février.

11h00

Soldats ukrainiens entraînés au Royaume-Uni

Un premier groupe de soldats ukrainiens est arrivé au Royaume-Uni pour y être entraîné, dans le cadre du soutien de Londres à Kiev depuis l'invasion russe en Ukraine, a annoncé samedi le gouvernement britannique.

Selon le ministère de la Défense, 1050 militaires britanniques sont mobilisés sur ce programme.

Des recrues de l'armée ukrainienne à l'exercice sur une base militaire près de Manchester, en Angleterre, le 7 juillet 2022. [Keystone - Louis Wood/Pool Photo via AP]
Des recrues de l'armée ukrainienne à l'exercice sur une base militaire près de Manchester, en Angleterre, le 7 juillet 2022. [Keystone - Louis Wood/Pool Photo via AP]

Chaque cursus, qui durera plusieurs semaines, "apportera à des recrues volontaires avec peu ou pas d'expérience les compétences pour être efficace au combat sur la ligne de front", précise la Défense britannique dans un communiqué. Il comprend maniement des armes, premiers secours, techniques de terrain, patrouille et droit des conflit armés.

A l'occasion de la dernière visite du Premier ministre britannique Boris Johnson - depuis démissionnaire après une succession de scandales - à Kiev le 17 juin, Downing Street avait annoncé que Londres avait proposé de "former jusqu'à 10'000 soldats tous les 120 jours".

10h00

Pression diplomatique américaine

Les Etats-Unis ont exercé une pression diplomatique à l'occasion d'une réunion ministérielle du G20 vendredi en Indonésie.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a demandé samedi à son homologue chinois Wang Yi lors d'un entretien de prendre ses distances avec Moscou et condamner "l'agression" russe contre l'Ukraine.

La veille, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait claqué la porte de la réunion du G20 après avoir essuyé un torrent de critiques concernant l'invasion russe de l'Ukraine.

>> Lire aussi : Etats-Unis et Chine renouent le contact pour tenter d'apaiser les tensions

09h30

Nouvel appel de Volodymyr Zelensky

"Les yeux de tous les mouvements et régimes politiques agressifs dans le monde sont maintenant braqués sur ce que nous fait la Russie", a écrit samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Instagram.

"Le monde sera-t-il capable de déférer en justice les vrais criminels de guerre?", s'interroge-t-il en avertissant du risque de "centaines d'autres agressions" s'il n'y parvient pas.

Vendredi soir, Volodymyr Zelensky avait expliqué dans une vidéo avoir passé la journée sur les lignes de front dans la région de Dnipro (centre).

09h00

Bombardements "incessants" dans la région de Donetsk

L'armée russe poursuivait samedi ses bombardements "incessants" dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, où elle prépare après quatre mois et demi de guerre "de nouvelles actions", selon des responsables ukrainiens.

L'état-major ukrainien a rapporté samedi des bombardements russes dans l'Est et sur Kharkiv, mais pas d'offensive terrestre, les troupes de Moscou ne semblant ainsi pas mener actuellement d'assauts hormis une tentative sur Dolomitné, près de Bakhmout, dans l'Est.

Un policier inspecte les ruines d'un bâtiment détruit par un bombardement près de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, le 9 juillet 2022. [Keystone - EPA/SERGEY KOZLOV]
Un policier inspecte les ruines d'un bâtiment détruit par un bombardement près de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, le 9 juillet 2022. [Keystone - EPA/SERGEY KOZLOV]

"Toute la ligne de front est sous un bombardement incessant", a affirmé vendredi soir le gouverneur du Donetsk sur Telegram. "Ils n'arrêtent pas de bombarder dans la direction de Donetsk (...) Bakhmout est bombardé, Sloviansk est bombardé jour et nuit, Kramatorsk...".

L'armée russe est selon lui "en train de se regrouper, ou plutôt de reconstituer ses groupes et prépare de nouvelles actions à Sloviansk, Kramatorsk, Bakhmout".

Les forces russes, qui affirment avoir pris début juillet le contrôle de la région de Lougansk, cherchent maintenant à conquérir celle de Donetsk pour occuper l'ensemble du bassin du Donbass, partiellement contrôlé depuis 2014 par des séparatistes soutenus par Moscou après l'annexion russe de la péninsule de Crimée.

08h00

La Russie assemblerait des forces de réserve près de l'Ukraine pour de futures offensives

La Russie déplace des forces de réserve de tout le pays et les rassemble près de l'Ukraine pour de futures opérations offensives, ont annoncé samedi les renseignements militaires britanniques.

Une grande partie des nouvelles unités d'infanterie russes sont probablement déployées avec des véhicules blindés MT-LB provenant d'un stockage à long terme comme moyen de transport principal, a tweeté le ministère britannique de la Défense dans un bulletin régulier.

A la télévision russe, le président Vladimir Poutine avait déclaré jeudi que "les choses sérieuses n'ont pas encore commencé".

05h00

Nouvelle aide militaire américaine

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi une nouvelle aide militaire à l'Ukraine, dont des lance-roquettes et des obus de précision qui vont améliorer les capacités ukrainiennes à viser des dépôts d'armes et la chaîne d'approvisionnement de l'armée russe.

Cette aide, d'un montant de 400 millions de dollars, comprend quatre systèmes de lance-roquettes multiple Himars et des munitions, qui ont déjà permis aux forces ukrainiennes d'attaquer des cibles – comme des dépôts de munitions – avec des missiles tirés hors de portée de l'artillerie russe, a précisé un haut responsable du Pentagone.

Avec ces Himars, "l'Ukraine a réussi a toucher des cibles russes plus en retrait de la ligne de front et à perturber les opérations d'artillerie russes", a expliqué ce responsable. L'armée ukrainienne disposera au total de 12 Himars.

Le lot d'aide inclut également un millier d'obus de 155 mm pour des pièces d'artillerie fournies par les alliés occidentaux de Kiev.

00h00

Le déroulé de la journée de vendredi

>> Le détail des événements lors de la journée de mardi : Le naufrage du Moskva a fait un mort et 27 disparus, annonce la Russie