Publié

Les rebelles Houthis du Yémen annoncent une trêve après des attaques contre l'Arabie saoudite

Les rebelles Houthis annoncent une trêve après des attaques contre l'Arabie saoudite. [Keystone - EPA/Yahya Arhab]
Les rebelles Houthis annoncent une trêve après des attaques contre l'Arabie saoudite. - [Keystone - EPA/Yahya Arhab]
Les rebelles Houthis du Yémen ont annoncé samedi qu'ils allaient cesser leurs offensives dans leur pays et en Arabie saoudite pendant "trois jours". Ils avaient mené la veille une série d'attaques contre le royaume voisin.

Le conflit au Yémen oppose depuis plus de sept ans les forces progouvernementales, appuyées par une coalition internationale dirigée par Ryad, et les rebelles Houthis, soutenus par l'Iran.

"Les frappes de missiles et de drones ainsi que toutes les actions militaires contre l'Arabie saoudite seront suspendues pour une période de trois jours", a déclaré sur Twitter un porte-parole des Houthis, Mohammed Abdelsalam, citant Mahdi al-Mashat, haut responsable des rebelles.

Cette trêve pourrait devenir "un engagement définitif et permanent" si l'Arabie saoudite lève le "blocus" sur le Yémen, cesse ses raids aériens et retire ses "forces étrangères" sur le sol yéménite, a ajouté Mohammed Abdelsalam.

L'annonce intervient au lendemain d'une nouvelle série d'attaques des rebelles contre l'Arabie saoudite, dont l'une a provoqué - sans faire de victimes - un gigantesque incendie dans un site pétrolier à Jeddah, proche du circuit de Formule 1 qui accueille le Grand Prix d'Arabie saoudite.

>> Lire : Les rebelles yéménites visent un important site pétrolier d'Arabie saoudite

Des centaines de milliers de victimes

La guerre au Yémen a tué directement et indirectement des centaines de milliers de personnes et déplacé des millions d'autres, selon l'ONU. Une grande partie de la population, notamment les enfants, est confrontée à une faim aiguë, avec des situations proches de la famine.

Le Conseil de coopération du Golfe a récemment appelé les belligérants à des pourparlers de paix à la fin du mois à Ryad, siège de l'organisation, mais les rebelles ont rejeté toutes discussions se déroulant dans un pays "ennemi".

agences/lan

Publié