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Donald Trump semble prêt à concéder sa défaite puis repart à l'attaque

Donald Trump semble prêt à concéder sa défaite puis repart à l'attaque
Donald Trump semble prêt à concéder sa défaite puis repart à l'attaque / Forum / 2 min. / le 15 novembre 2020
Huit jours après l'annonce des résultats de la présidentielle, Donald Trump n'a pas reconnu sa défaite face à Joe Biden. Mais, par petites touches ou lapsus successifs, il a semblé s'en rapprocher avant de faire brutalement marche arrière.

"Il a gagné parce que l'élection était truquée", a tweeté Donald Trump dimanche matin. Certes, le président américain a une nouvelle fois mis en avant l'hypothèse de fraudes massives, qu'aucun élément concret ne vient accréditer. Mais les deux premiers mots de son tweet ("He won") ont retenu l'attention, car c'est la première fois qu'il les formule depuis l'annonce des résultats.

Vendredi, il avait pour la première fois évoqué, à demi-mots, la victoire de son adversaire démocrate en laissant entendre, avant se de reprendre, qu'il ne serait plus là après le 20 janvier pour gérer la crise du coronavirus.

"Fake news"

Il reste toutefois difficile de savoir avec certitude si l'actuel locataire de la Maison Blanche est prêt à véritablement concéder sa défaite. Moins d'une heure après ce tweet pour le moins alambiqué, il a semblé repartir à l'attaque, toujours sur le réseau social: "ELECTIONS MANIPULEES ! NOUS ALLONS GAGNER".

Dans la foulée, il a réagi aux premières spéculations de la presse en affirmant que "Biden n'a gagné qu'aux yeux des médias FAKE NEWS" et qu'il n'a "rien concédé".

Les résultats finaux connus

Les résultats de tous les Etats ont désormais été annoncés par les grandes chaînes de télévision américaines. Joe Biden a remporté 306 grands électeurs, contre 232 au président sortant, soit le score inversé de la victoire du milliardaire républicain - qui avait alors parlé d'un "raz-de-marée" - face à Hillary Clinton en 2016.

Plusieurs autorités électorales locales et nationales, dont l'agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures, ont frontalement contredit le président sur ses accusations de fraude. "L'élection du 3 novembre a été la plus sûre de l'histoire des Etats-Unis", ont-elles affirmé dans un communiqué commun.

Selon elles, "il n'existe aucune preuve d'un système de vote ayant effacé, perdu ou changé des bulletins, ou ayant été piraté de quelque façon que ce soit".

>> Lire également : Les résultats des deux derniers Etats américains sont enfin tombés

ther avec afp

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