Dans une ambiance bon enfant, les manifestants - 15'000 assurent les organisateurs, 9000 selon la police - ont parcouru dans le calme ces quatre kilomètres, démentant les craintes des autorités qui redoutaient des débordements pour cette seule manifestation autorisée.
Alors que le gouvernement a mobilisé plus de 13'000 membres des forces de l'ordre pour assurer la sécurité du G7, la présence policière se faisait très discrète le long du cortège, à part un hélicoptère tournant au-dessus d'Hendaye.
De nombreux drapeaux basques rouge, vert et blanc flottaient au-dessus de la marche, qui mêlait anticapitalistes, écologistes, altermondialistes, sympathisants basques et quelques dizaines de "gilets jaunes".
Emmanuel Macron a appelé samedi les militants anti-G7 manifestant au Pays Basque "au calme et à la concorde", en affirmant que les grands défis, dont celui du climat, devaient être relevés "ensemble".
Heurts vendredi soir
Vendredi soir, des heurts avaient opposé forces de l'ordre et manifestants à Urrugne, près du camp où résident une partie des anti-sommet. La police avait essuyé des tirs de projectiles et fait usage de gaz lacrymogène et de lanceurs de balles de défense (LBD).
Au total, 17 personnes ont été interpellées, quatre policiers légèrement blessés et sept manifestants pris en charge par les services agréés de la protection civile, selon la préfecture.
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ats/afp