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Donald Trump: "Il n'y a pas une once de racisme en moi!"

Aux Etats-Unis, Donald Trump attaque des élues démocrates d'origine étrangère.
Aux Etats-Unis, Donald Trump attaque des élues démocrates d'origine étrangère. / 19h30 / 1 min. / le 16 juillet 2019
Donald Trump s'est vigoureusement défendu mardi de tout racisme après plusieurs tweets visant quatre élues démocrates issues de minorités qui ont suscité un malaise chez nombre d'élus républicains.

"Ces tweets n'étaient PAS racistes. Il n'y a pas une once de racisme en moi!", a lancé le président américain sur Twitter, appelant les élus de son parti à ne pas tomber dans le "piège" tendu selon lui par ses adversaires démocrates.

Ces déclarations interviennent alors qu'une motion condamnant les propos présidentiels doit parallèlement être soumise, à l'initiative des démocrates, à un vote à la Chambre des représentants.

"Si vous n'êtes pas heureuses ici, vous pouvez partir"

Le week-end dernier, le 45e président des Etats-Unis avait appelé quatre élues démocrates à retourner dans "ces endroits totalement défaillants et infestés par la criminalité dont elles viennent". Trois d'entre elles sont pourtant nées aux Etats-Unis. Lundi, il a même intensifié ses attaques, accusant les quatre politiciennes de "haïr" l'Amérique. "Si vous n'êtes pas heureuses ici, vous pouvez partir!", a-t-il lancé depuis les jardins de la Maison Blanche.

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Les tweets du président s'adressaient à Alexandria Ocasio-Cortez (New York), Ilhan Omar (Minnesota), Ayanna Pressley (Massachusetts) et Rashida Tlaib (Michigan). Celles-ci ont répliqué ensemble lundi soir, affichant leur détermination à ne pas céder face aux attaques venues de la Maison Blanche.

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Discrétion républicaine

A l'approche de la présidentielle de novembre 2020, le milliardaire semble plus déterminé que jamais à galvaniser sa base électorale, très majoritairement blanche, et à tout faire pour alimenter les divisions chez ses adversaires politiques.

Donald Trump espère aussi pouvoir compter sur leur soutien, au moins tacite, des élus républicains. Jusqu'ici, si certains ont dénoncé les tweets présidentiels, ils sont dans l'ensemble très prudents dans leurs critiques envers celui qui sera sauf énorme surprise leur candidat en 2020.

Le sénateur républicain Rob Portman a toutefois jugé les propos du président "déplacés". "Toutes ces femmes sont des citoyennes américaines comme vous et moi", a-t-il déclaré sur CNN.

agences/boi

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