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Les places boursières encore en baisse au lendemain d'une séance noire

Des traders à la bourse de Francfort, en Allemagne, le 9 février 2016. [Staff/Remote]
Bourses - [Staff/Remote]
Les inquiétudes sur la croissance mondiale et le secteur bancaire ont de nouveau secoué les places financières mardi, notamment celle de Tokyo qui a chuté de 5,40% et les bourses européennes.

Après un sursaut éphémère à l'ouverture pour les principales bourses européennes, la morosité a vite repris ses droits et la plupart ont terminé en forte baisse.

Paris a perdu 1,69%, Francfort 1,11%, Milan 3,21% et Londres 0,88%. La Bourse suisse a connu une nouvelle séance noire. Le SMI a terminé en baisse de 2,27%. De son côté, la Bourse de New York essayait de se stabiliser, après une ouverture en baisse.

La journée avait débuté par la dégringolade de la bourse de Tokyo de 5,40% à la clôture, à la suite des fortes chutes des marchés européens et américains lundi.

"Le stress bancaire prend de l'ampleur"

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a battu en brèche mardi les espoirs d'une remontée des prix du pétrole à court terme, confirmant que le monde devrait rester submergé d'or noir face à une demande fragile.

Au-delà du pétrole, "le stress sur le secteur bancaire prend de plus en plus d'ampleur et le risque de propagation est bien présent", prévient John Plassard, chez Mirabaud Securities.

agences/olhor

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Valeurs bancaires en souffrance

Les valeurs bancaires ont souffert, comme la veille. Deutsche Bank a perdu 4,27% à Francfort, Intesa Sanpaolo 8,37% et Unicredit 11,79% à Milan malgré un bénéfice net en recul mais meilleur que prévu en 2015, et Société Générale 4,38% à Paris.

Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a tenté d'éteindre le feu, en soulignant que les incertitudes qui menacent l'économie mondiale ne viennent pas de la zone euro.

Enfin, l'or, véritable baromètre de la peur du marché, était en légère hausse à 1194 dollars l'once après avoir grimpé la veille, signe de la frilosité des investisseurs.