La restructuration se traduira par des mises à la retraite anticipée, des réductions du taux d'occupation ainsi que des licenciements lorsqu'il n'y pas d'alternative possible, a indiqué jeudi Chocolat Frey dans un communiqué.
Moins de 30 licenciements
Un plan social a été élaboré avec les partenaires sociaux. Tout sera mis en oeuvre pour permettre à l'ensemble des personnes concernées de retrouver un emploi à l'intérieur ou à l'extérieur de l'entreprise, assure Chocolat Frey. Au final, nettement moins de 30 licenciements devraient être prononcés, a précisé une porte-parole.
Dès l'an prochain, la société se concentrera principalement sur la fabrication de marques propres pour ses clients en Suisse et à l'étranger. Chocolat Frey exercera dorénavant ses activités liées à la marque uniquement dans les pays qui présenteront des avantages concurrentiels et où la production sur place lui permettra de se rapprocher des marchés locaux.
ats/gchi
Une concurrence "acharnée"
La filiale de Migros invoque notamment le recul de la consommation de chocolat par habitant et la concurrence acharnée entre les marques internationales sur le marché suisse pour justifier la restructuration.
L'entreprise est également confrontée à la hausse des prix des matières premières ainsi qu'au franc fort. La restructuration s'avère nécessaire pour rester concurrentiel à long terme, estime la direction.