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Publié Modifié

Alain Berset: "Nous ne voulons pas passer par de nouvelles fermetures"

- Le Conseil fédéral a annoncé vendredi l'introduction de la règle des 2G et le télétravail dès ce lundi. Les réunions privées seront limitées à 10 personnes si un convive non-vacciné ou non-guéri est présent. Le gouvernement a aussi décidé de réintroduire l’obligation de travailler à domicile.

- Invité vendredi dans Forum, le conseiller fédéral en charge de la Santé Alain Berset admet que la vie va devenir un peu plus compliquée pour les non vaccinés en Suisse dès lundi: "Nous essayons d'éviter une explosion des cas et que la situation déraille. L'alternative, les fermetures, c'est ce que nous ne voulons pas."

- Les tests rapides antigéniques et les tests salivaires PCR en pool, qui permettent d'obtenir un certificat, seront à nouveau pris en charge par la Confédération dès samedi, comme l'a décidé le Parlement. Les tests PCR individuels, les autotests et les tests sérologiques détectant les anticorps resteront par contre payants.

 - La Confédération a également réduit à quatre mois le délai pour avoir accès au "booster", la 3e dose du vaccin contre le Covid-19, et annulé l'obligation du deuxième test lors de l'entrée sur territoire helvétique.

- Une exception sanitaire met en colère une partie du personnel médical du CHUV. De nombreuses personnes qui viennent en visite peuvent entrer sans devoir présenter un pass sanitaire, comme c'est le cas notamment au service pédiatrique: des parents non-vaccinés ou non-testés peuvent ainsi voir leurs enfants hospitalisés.

- La Suisse compte vendredi 9941 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 42 décès supplémentaires et 167 malades ont été hospitalisés.

Suivi assuré par RTSinfo

22h30

Stabilité des effets secondaires des vaccins, selon Swissmedic

Les données de suspicion d'effets indésirables reçues et analysées jusqu'à présent ne modifient pas le rapport bénéfices-risques positif des vaccins Covid-19 utilisés en Suisse, a annoncé vendredi Swissmedic. Pour les 178 décès survenus peu après l'injection, il n'y a aucune preuve concrète selon laquelle la vaccination ait été la cause du décès, précise l'Institut suisse pour le contrôle des médicaments.

Jusqu'à mardi dernier, Swissmedic a reçu et analysé 10'842 rapports de vaccination avec effets secondaires. Dans un peu plus d'un tiers, ceux-ci ont été considérés comme graves.

Selon le gouvernement, 5,8 millions de personnes en Suisse ont reçu jusqu'à présent deux doses de vaccin, et 1,4 million d'entre elles ont reçu un rappel de vaccination. Il faut ainsi mettre en regard de ces chiffres les 10'842 rapports reçus, soit environ 1,5 pour 10'000.

La plupart des déclarations de soupçon concernaient des femmes. Selon les informations, les personnes touchées avaient en moyenne 52 ans. Dans les cas classés comme graves, l'âge moyen était de 54,5 ans et, dans le cas des déclarations liées à un décès, il était de près de 80 ans.

68,5% des rapports concernaient le vaccin du fabricant Moderna. Cependant, avec 64% des doses administrées, c'est aussi le vaccin le plus fréquemment utilisé en Suisse à ce jour. Les autres sont ceux de Biontech/Pfizer et Johnson & Johnson. Environ la moitié des déclarations ont été faites par des médecins. Les autres provenaient directement des patients.

20h30

Vacances d'hiver anticipées dans les cantons de Berne, d'Argovie et du Jura

Les cantons de Berne et d'Argovie vont fermer les écoles de manière anticipée pour freiner la propagation du Covid-19. Les vacances d'hiver de l'école obligatoire commenceront le mardi 21 décembre à Berne et ce vendredi en Argovie.

Cette mesure dans le canton de Berne doit permettre de rompre les chaînes de transmission et permettre aux enfants, au personnel des écoles et à leurs proches de passer des fêtes de Noël aussi sûres que possible. Cela doit aussi laisser davantage de temps avant le 24 décembre pour réaliser des tests en cas de symptômes et obtenir les résultats.

Les écoles vont mettre en place une offre d'accueil pour les parents qui ont besoin d'une prise en charge pour leurs enfants, a précisé vendredi la directrice de l'instruction publique bernoise Christine Häsler. Au secondaire II, les dates de vacances ne changent pas. Les cours reprendront à tous les degrés le 10 janvier comme prévu.

>> Le reportage du 19h30 :

Les cantons d'Argovie et de Berne ferment les écoles, Genève rend les classes facultatives. Les parents s'organisent
Les cantons d'Argovie et de Berne ferment les écoles, Genève rend les classes facultatives. Les parents s'organisent / 19h30 / 2 min. / le 17 décembre 2021

Dès ce vendredi en Argovie

Dans le canton d'Argovie, les écoles primaires ont fermé ce vendredi à la fin des cours. Du 20 au 23 décembre, les établissements scolaires devront mettre en place des offres d'accueil pour les enfants dont les parents ont besoin d'une prise en charge, a indiqué vendredi le gouvernement argovien.

A la reprise le 10 janvier prochain, les écoliers de 1ère à la 4e année primaire devront porter un masque en classe. Ces mesures sont prises pour faire face à la forte augmentation du nombre de cas d'infections et d'hospitalisations dans le canton, a précisé l'exécutif.

Dès mercredi dans le Jura

Le canton du Jura va concentrer la semaine prochaine les tests hebdomadaires préventifs dans les écoles sur la seule journée de lundi. Cela permettra d'effectuer des tests de confirmation jusqu'à mercredi midi, moment où les cours prendront fin avec un jour d'avance.

Ainsi, chaque élève retournera dans son foyer avec un résultat de test récent en vue des Fêtes de fin d'année, a expliqué vendredi le canton du Jura. Le nombre de contaminations d'élèves en âge de scolarité est toujours important.

Au vu des délais relativement courts, des solutions seront proposées dans le cadre scolaire aux parents qui ne pourraient pas s'organiser en vue de la journée de jeudi. Les enseignants seront présents dans leur classe pour accueillir les élèves qui ne pourraient être gardés à la maison.

20h00

Les entreprises divisées sur le télétravail obligatoire

Dès lundi, le télétravail redevient obligatoire jusqu'au 24 janvier au moins, pour réduire les contacts et éviter de perdre le contrôle de la pandémie. S'il n'est pas possible de travailler à distance, le port du masque est obligatoire dans les locaux avec plus d'une personne.

"Le télétravail est un frein. Il impose des contraintes qui sont quasiment impraticables pour une petite société comme la nôtre", estime le directeur général de Louis Moinet, marque horlogère de St-Blaise (NE), Jean-Marie Schaller, vendredi dans le 19h30.

Et d'ajouter: "Quand on est une équipe très soudée, d'une dizaine de personnes, on arrive à avoir des temps de réaction très courts. Nous, on travaille avec la fluidité. Le télétravail va nous imposer des contraintes qui vont occasionner des retards de livraisons, nous faire rater des opportunités."

Par contre, pour d'autres entreprises comme Palexpo à Genève - qui compte une centaine d'employés - le télétravail est déjà une réalité depuis plusieurs mois.

>> Le reportage du 19h30 :

Le télétravail devient obligatoire alors que beaucoup d'entreprises l'ont déjà imposé suivant les recommandations de Berne
Le télétravail devient obligatoire alors que beaucoup d'entreprises l'ont déjà imposé suivant les recommandations de Berne / 19h30 / 2 min. / le 17 décembre 2021

19h00

Alain Berset: "Nous essayons rien d'autre que d'éviter une explosion des cas et que la situation déraille"

Invité vendredi dans Forum, le conseiller fédéral en charge de la Santé Alain Berset admet que la vie va devenir un peu plus compliquée pour les non vaccinés en Suisse, dès lundi. Il rappelle que la situation est "très délicate". "Nous essayons rien d'autre que d'éviter une explosion des cas et que la situation déraille."

Et d'ajouter: "Sinon, la seule perspective que nous aurons, ce sont des fermetures. Ce que nous ne voulons pas. (…) Notre seul objectif est de garder un système hospitalier et de santé qui reste fonctionnel pendant tout l'hiver pour tout le monde."

>> Les mesures détaillées dans Forum :

Le Conseil fédéral serre la vis face à la cinquième vague de coronavirus (vidéo)
Le Conseil fédéral serre la vis face à la cinquième vague de coronavirus (vidéo) / Forum / 1 min. / le 17 décembre 2021

En Suisse, la vaccination a toujours été un acte "libre et volontaire", assure-t-il. "Mais cet acte a aussi des conséquences lorsqu'on ne le fait pas", admet-il. "Nous aurions voulu éviter cette phase où nous devons restreindre l'accès aux espaces publics fermés aux personnes non vaccinées ou non guéries."

Alain Berset estime que les pays voisins de la Suisse, qui affichent souvent des taux de vaccination plus élevés, ont été "plus vifs" dans la manière de "pousser à la vaccination". "Nous avons offert cette possibilité, qui reste accessible. Il y a assez de vaccins pour tout le monde. On a beaucoup de recul. On sait qu'il s’agit d'un moyen très efficace pour se protéger soi-même et son entourage."

>> L'interview intégrale d'Alain Berset dans Forum :

La Suisse généralise la règle des "2G": interview d’Alain Berset (vidéo)
La Suisse généralise la règle des "2G": interview d’Alain Berset (vidéo) / Forum / 6 min. / le 17 décembre 2021

>> Voir aussi l'interview d'Alain Berset dans le 19h30 :

Nouvelles mesures sanitaires: les explications d'Alain Berset, conseiller fédéral
Nouvelles mesures sanitaires: les explications d'Alain Berset, conseiller fédéral / 19h30 / 4 min. / le 17 décembre 2021

18h30

Le durcissement des mesures globalement salué, critiques du PLR et rejet de l'UDC

Le durcissement des mesures décidé par le Conseil fédéral vendredi est salué par une majorité des partis politiques et des organisations. Le PLR et les milieux économiques se montrent toutefois plus critiques face aux nouvelles restrictions, notamment l'obligation du télétravail, alors que l'UDC dénonce un "harcèlement".

Pour le PS, la stratégie annoncée par le Conseil fédéral va dans la bonne direction. La règle généralisée des 2G, et 2G+ dans certains cas, renforce la lutte contre la pandémie, tout comme l'obligation de télétravail qui garantit une meilleure protection de la population active.

Le gouvernement a raison de renforcer les mesures de lutte contre le Covid-19, estime de son côté le président des Vert'libéraux Jürg Grossen. Il faut cependant accélérer la cadence de vaccination et du vaccin de rappel, ajoute-t-il.

Sur le principe, le PLR comprend la décision prise par le Conseil fédéral pour endiguer la pandémie et pour protéger les hôpitaux de la saturation. Il s'oppose toutefois à une obligation rigide de travail à domicile et à une 2G+ imposée par l'État.

>> Lire le détail des réactions aux nouvelles mesures : Le durcissement des mesures du Conseil fédéral satisfait en grande partie

L'UDC condamne quant à elle les nouveaux durcissements du gouvernement. L'introduction généralisée de la 2G, la règle des dix personnes lors de rencontres privées et la nouvelle obligation de travailler à domicile "relèvent d'une pure politique symbolique visant à harceler davantage la population".

Les organisations patronales et GastroSuisse sont de leur côté satisfaites d'éviter un nouveau confinement, mais critiquent les autres mesures prises par le Conseil fédéral. GastroSuisse demande en outre que   les pertes de chiffre d'affaires dues à la pandémie et aux mesures des autorités soient indemnisées.

>> Les réactions de l' :

Retour sur les nouvelles mesures sanitaires fédérales: débat entre Didier Pitter, Jacques Gerber, et Thierry Wegmüller (vidéo)
Retour sur les nouvelles mesures sanitaires fédérales: débat entre Didier Pitter, Jacques Gerber, et Thierry Wegmüller (vidéo) / Forum / 12 min. / le 17 décembre 2021

17h45

Quelles différences entre 2G, 2G+ et 3G?

Le Conseil fédéral a pris vendredi de nouvelles mesures pour lutter contre le Covid-19.

Le Conseil fédéral a décidé de généraliser jusqu'au 24 janvier, par exemple, la règle des 2G (vacciné ou guéri, "geimpt und genesen" en allemand).

L'occasion de revenir en moins d'une minute sur ces germanismes au coeur des nouvelles mesures: 2G, 2G+ et 3G.

17h20

Le festival de ballons à Château d'Oex (VD) reporté en 2023

La 43e édition du Festival international de ballons à air chaud de Château d'Oex (VD) est à nouveau reportée d'une année. Prévu du 22 au 30 janvier prochain, l'événement phare du Pays-d'Enhaut est déplacé à 2023 en raison des nombreuses contraintes liées au Covid-19, ont indiqué vendredi les organisateurs.

La manifestation réunit chaque année, depuis plus de 40 ans, les meilleurs aérostiers du monde, avec une cinquantaine d'équipages. Elle attire entre 10'000 et 30'000 spectateurs, selon la météo et les années.

"Le concept sanitaire à mettre en place est très coûteux, tout comme les contrôles quotidiens à effectuer pour le public, les équipages, les organisateurs et les bénévoles", regrette le comité d'organisation. Il dit avoir examiné toutes les options possibles, mais force est de constater que plusieurs éléments du programme doivent être supprimés pour raison de sécurité, écrit-il.

Le festival de ballons à Château d'Oex (VD), ici en 2020. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Le festival de ballons à Château d'Oex (VD), ici en 2020. [Keystone - Jean-Christophe Bott]

17h15

Un cas de variant Omicron lors du match Ambri-Piotta-Lugano

Le HC Ambri-Piotta a été informé par le médecin cantonal d'un cas de Covid-19 positif au variant Omicron. Cette personne avait assisté au derby contre Lugano le 10 décembre dans la tribune debout réservée aux supporters d'Ambri.

Le club léventin en demande à la responsabilité de chacun des spectateurs présents dans ce secteur de subir un test à la Gotthard-Arena, dont les frais seront assumés par l'Etat.

17h10

Neuchâtel devrait suivre les mesures fédérales concernant les réunions privées

Le canton de Neuchâtel devrait s'aligner sur les mesures fédérales en ce qui concerne les réunions privées, a déclaré vendredi le conseiller d'Etat Laurent Kurth à RTN. La règle devrait donc s'assouplir à Neuchâtel où les réunions privées étaient limitées à dix personnes, que tout le monde soit vacciné ou guéri.

Le Conseil fédéral va limiter les réunions à dix personnes, s'il y a au moins une personne de plus de 16 ans non vaccinée ou non guérie et monte ce nombre dans les autres cas à 30 personnes.

Le canton de Neuchâtel devrait suivre la mesure fédérale car "on a aucun intérêt à ce que les fêtes de Noël des familles neuchâteloises se déroulent à 5 ou 10 km de la frontière cantonale pour échapper à des règles", a expliqué Laurent Kurth.

Le Conseil d'Etat prendra sa décision ce week-end. Elle devrait entrer en vigueur lundi.

17h00

Lara Gut-Behrami testée positive au Covid-19

La Suissesse Lara Gut-Behrami, qui devait participer aux épreuves de Coupe du monde de ski alpin ce week-end à Val d'Isère (Savoie), a été testée positive au Covid-19, ainsi que deux membres de l'encadrement, a indiqué vendredi son équipe.

Tous trois, ayant "ressenti de légers symptômes grippaux", ont quitté la station pour la Suisse, où ils ont été soumis à des tests PCR, selon un communiqué de l'équipe de Suisse.

Ceux-ci "se sont révélés positifs pour les trois personnes. Tous les autres membres de l'équipe suisse présents pour les épreuves de Coupe du monde en France ont été testés négatifs".

"Lara Gut-Behrami a été placée en isolement et manquera donc les courses de ce week-end à Val d'Isère et la semaine prochaine à Courchevel."

La championne suisse était l'une des favorites de l'étape de la Coupe du monde à Val d'Isère ce week-end (une descente samedi et un super-G dimanche), malgré une lourde chute lors du super-G de Saint-Moritz dimanche dernier. Elle avait signé le 8e temps lors de l'entraînement de jeudi, mais elle n'avait pas participé à celui de vendredi.

Lara Gut-Behrami n'a pas pris part au 2e entraînement en vue de la descente de samedi à Val d'Isère. [Keystone - Pier Marco Tacca]
Lara Gut-Behrami n'a pas pris part au 2e entraînement en vue de la descente de samedi à Val d'Isère. [Keystone - Pier Marco Tacca]

16h55

Trafic de faux certificats aussi à St-Gall, Fribourg, Genève et Schaffhouse

Les découvertes de fraudes au certificat Covid se multiplient. Vendredi également, le Ministère public st-gallois a indiqué à Keystone-ATS avoir ouvert une enquête sur un trafic de faux certificats de tests Covid, découvert dans le canton. Il confirmait une information révélée par les titres de CH Media.

La Confédération a été informée. "Sur mandat du canton, nous allons révoquer tous les certificats incriminés qui nous ont été communiqués", précise l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Lundi, c'est le canton de Fribourg qui faisait état d'irrégularités découvertes au sein du centre de dépistage de Granges-Paccot. Fin novembre, un collaborateur du centre cantonal de vaccination de Schaffhouse ainsi que plusieurs personnes l'ayant aidé à revendre des faux certificats ont été mis en détention provisoire.

A Genève, la justice a démantelé en octobre un réseau de faussaires qui avait établi des certificats trafiqués. Plus de 400 faux certificats avaient été émis. Parmi les personnes impliquées dans ce trafic figurent des astreints de la Protection civile officiant dans un centre de vaccination.

>> Relire : La fraude au certificat Covid à Genève est plus importante que prévu

Système "sûr", selon l'OFSP

"Dans les cas d'abus déjà connus, nous constatons que les certificats incriminés ont été délivrés par des personnes mandatées", constate l'OFSP qui admet ne pas disposer d'une vue d'ensemble des cas.

L'OFSP souligne toutefois que le système de certificats est sûr. Il ne parle pas de "faux certificats", mais de "certificats établis à tort". Lorsqu'un certificat de test Covid est délivré dans un centre de tests, le système informatique est capable de reconnaître une inexactitude et déclenche une alerte permettant de vérifier le cas. En outre, les contrôles se multiplient depuis septembre.

16h50

Faux certificats émis à l'Hôpital Moutier: deux interpellations

Le Ministère public Jura bernois-Seeland a ouvert une enquête à la suite de soupçons portant sur l’établissement de faux certificats Covid par des personnes travaillant au sein de l’Hôpital de Moutier (BE). Deux individus ont été interpellés. Un nouveau trafic de ce type a aussi été découvert à St-Gall. Selon l'OFSP toutefois, le système est "sûr" et les contrôles sont multipliés.

Les soupçons portent sur plus d'une centaine de potentiels faux certificats, selon un communiqué du Ministère public publié vendredi. Ces faux certificats auraient été obtenus pour partie gratuitement et pour partie contre rémunération.

>> Lire aussi : "C’était le prix à payer pour une vie normale", témoigne un acheteur de faux pass Covid

Les personnes interpellées se trouvent actuellement en détention provisoire. Les enquêteurs cherchent maintenant à déterminer par quel biais ces potentiels faux certificats ont pu être établis, qui a pu en bénéficier et à quelles conditions.

>> Les explications dans le 19h30 :

Le Jura bernois est touché par une affaire de faux certificats COVID, après Genève, Vaud et Fribourg
Le Jura bernois est touché par une affaire de faux certificats COVID, après Genève, Vaud et Fribourg / 19h30 / 1 min. / le 17 décembre 2021

16h40

Fin des cours de manière anticipée dans le canton du Jura

Le canton du Jura va concentrer la semaine prochaine les tests hebdomadaires préventifs dans les écoles sur la seule journée de lundi. Cela permettra d'effectuer des tests de confirmation jusqu'à mercredi midi, moment où les cours prendront fin avec un jour d'avance.

Ainsi, chaque élève retournera dans son foyer avec un résultat de test récent en vue des Fêtes de fin d'année, a expliqué vendredi le canton du Jura. Le nombre de contaminations d'élèves en âge de scolarité est toujours important.

Au vu des délais relativement courts, des solutions seront proposées dans le cadre scolaire aux parents qui ne pourraient pas s'organiser en vue de la journée de jeudi. Les enseignants seront présents dans leur classe pour accueillir les élèves qui ne pourraient être gardés à la maison.

16h30

Le résumé des nouvelles mesures prises par le Conseil fédéral

La conférence de presse du Conseil fédéral arrive à son terme. Le gouvernement a pris de nouvelles mesures pour freiner la pandémie de Covid-19.

Dès lundi, seules les personnes vaccinées ou guéries pourront entrer dans les restaurants et les espaces de culture, de sport ou de loisirs. Le Conseil fédéral a décidé vendredi de généraliser jusqu'au 24 janvier la règle des 2G (vacciné ou guéri, "geimpt und genesen" en allemand) et l'obligation de porter un masque.

>> En lire plus : La "2G" à l'intérieur, limitations en famille, assouplissement aux frontières - Les nouvelles mesures du Conseil fédéral contre le Covid-19

Cette mesure sera accompagnée de l'obligation de porter un masque et de consommer assis. Si ce n'est pas possible, il faudra présenter un test Covid négatif en plus de la preuve d'une vaccination ou d'une guérison ("2G+").

Cette règle vaut pour les bars, les discothèques et certaines activités sportives ou culturelles non professionnelles, comme des répétitions d'instruments à vent. Les enfants de moins de seize ans ne sont pas concernés.

Une exception a été ajoutée après la consultation: les personnes dont la vaccination, la vaccination de rappel ou la guérison datent de moins de quatre mois sont exemptées de l'obligation de se faire dépister

>> Le résumé des nouvelles mesures prises par le Conseil fédéral : Les nouvelles mesures prises par le Conseil fédéral. [OFSP]
Les nouvelles mesures prises par le Conseil fédéral. [OFSP]

15h50

Prolongation des indemnités RHT

Les procédures simplifiées liées à l'indemnité en cas de réduction de l'horaire de travail seront prolongées jusqu'au 31 mars. Le Conseil fédéral a pris cette décision vendredi alors que le Parlement a prolongé certaines dispositions de la loi Covid.

La prolongation concerne la procédure de décompte sommaire de l'indemnité en cas de réduction de l'horaire de travail (RHT) pour toutes les entreprises. Le délai d’attente sera en outre supprimé pour toutes les entreprises.

Pour celles qui sont soumises à la règle 2G+, le droit à l'indemnité en cas de RHT sera réactivé pour les travailleurs sur appel sous contrat à durée indéterminée, les travailleurs sous contrat à durée déterminée et les apprentis.

Dans la situation actuelle, le Conseil fédéral renonce à une extension complète des indemnités en cas de RHT à d’autres groupes d'ayants droit. Cela créerait des incitations inopportunes.

15h47

Délai pour accéder à la 3e dose réduit à quatre mois

La Confédération réduit à quatre mois le délai pour avoir accès au "booster", la 3e dose du vaccin contre le Covid-19. Le conseiller fédéral en charge de la Santé Alain Berset l'a annoncé vendredi devant la presse à Berne.

La recommandation sera publiée la semaine prochaine, a précisé Virginie Masserey, cheffe de section à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Cette mesure doit notamment permettre de se protéger contre le variant Omicron, qui est encore faiblement répandu en Suisse, mais qui va se multiplier.

Ce délai raccourci représente un défi pour les cantons, qui devront "monter en puissance" dans l'effort de vaccination, a ajouté Alain Berset. Les capacités sont en train de se développer et devraient encore accélérer.

Alain Berset lors de la conférence de presse sur Conseil fédéral, le 17 décembre 2021. [KEYSTONE - PETER SCHNEIDER]
Alain Berset lors de la conférence de presse sur Conseil fédéral, le 17 décembre 2021. [KEYSTONE - PETER SCHNEIDER]

15h37

Tests à nouveau pris en charge par la Confédération

Certains tests seront à nouveau pris en charge par la Confédération dès samedi, comme l'a décidé le Parlement. Sont concernés les tests rapides antigéniques et les tests salivaires PCR en pool, qui permettent d'obtenir un certificat. Les tests PCR individuels, les autotests et les tests sérologiques détectant les anticorps resteront par contre payants.

La Confédération continue par ailleurs de payer les tests pour les personnes présentant des symptômes, celles qui ont été en contact avec des contaminés et pour les diagnostics de confirmation après un résultat positif.

Dès le 17 janvier 2022, les personnes qui prennent part à des tests répétitifs à l'école ou en entreprise par exemple pourront aussi avoir droit à un certificat.

Les capacités de tests en Suisse sont suffisantes, a précisé vendredi devant la presse le conseiller fédéral en charge de la Santé Alain Berset. Ce d'autant plus que les nouvelles mesures annoncées ne l'exigent que dans des cas bien particuliers, a-t-il ajouté.

Approvisionnement assuré en 2022

Le Conseil fédéral a également pris des décisions en matière d'approvisionnement en vaccin. Il commandera pour le deuxième semestre de 2022 sept millions de doses de Moderna et sept millions chez Pfizer/BioNTech. La Confédération en avait déjà réservé 14 millions pour le premier semestre.

Au total, la Suisse disposera de 34 millions de doses de vaccins à ARN-messager, un nombre suffisant pour tous ceux et celles qui souhaiteront se faire vacciner. Cette quantité suffira également si un variant du coronavirus nécessite d'administrer des doses supplémentaires. Les contrats stipulent en outre que la Suisse reçoit toujours la dernière version du vaccin, sous réserve de l'autorisation de Swissmedic.

Encouragement de la recherche

Le Conseil fédéral a enfin discuté comment on pourrait encourager à long terme la recherche le développement et la production de vaccin en Suisse.

L'objectif est de renforcer le pays comme pôle de production et de recherche de technologie clé. Les Départements de l'Intérieur et de l'Economie soumettront des propositions au Conseil fédéral d'ici la fin 2022.

15h36

Régime de tests assoupli pour entrer en Suisse

Le régime de tests Covid est assoupli pour entrer en Suisse. Le Conseil fédéral a décidé vendredi de renoncer au deuxième test de contrôle pour les personnes vaccinées et guéries. Il a également confirmé la gratuité de certains tests en Suisse.

Le Conseil fédéral avait imposé depuis le 4 décembre un test PCR aux personnes qui entrent en Suisse, suivi d'un deuxième (PCR ou antigénique) entre le quatrième et le septième jour après l'arrivée. Cette règle valait aussi pour les personnes vaccinées et guéries. Mais elle a entraîné des problèmes de mise en oeuvre.

Vendredi, le gouvernement est revenu en arrière. Il supprime le deuxième test après l'entrée en Suisse pour les personnes vaccinées et guéries. Et pour entrer en Suisse, il sera possible de présenter soit un test PCR effectué dans les moins de 72 heures soit, c'est nouveau, un test rapide antigénique de moins de 24 heures. Les nouvelles dispositions sont valables dès lundi.

>> Le résumé des nouvelles règles concernant l'entrée en Suisse : Les nouvelles règles concernant l'entrée en Suisse. [OFSP]
Les nouvelles règles concernant l'entrée en Suisse. [OFSP]

15h35

La situation dans les hôpitaux est préoccupante, dit Alain Berset

La situation dans les hôpitaux est préoccupante, a indiqué vendredi devant la presse conseiller fédéral en charge de la Santé. On a 150 hospitalisations tous les jours. Aux soins intensifs, on est passé d'une centaine de patients en novembre à trois fois plus à la mi-décembre.

La situation est d'autant plus délicate que le variant omicron est là. Le Conseil fédéral est préoccupé de voir à quelle vitesse ce virus muté se propage. On ne sait pas encore à quoi s'attendre, mais il s'agit d'être prêt à temps, a dit le conseiller fédéral.

Avec le delta, le vaccin protège d'une hospitalisation dans 93% des cas. Avec omicron, il a un effet protecteur de 50 à 70% seulement. Vu la circulation très rapide de ce dernier et une efficacité moindre des vaccins, les hôpitaux pourraient être très vite débordés, craint le ministre. C'est ce qui a justifié les mesures supplémentaires décidées vendredi.

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) indique sur son tableau quotidien des cas Covid-19 que le variant omicron correspond à 2,1% des variants du coronavirus séquencés. Mais vu le léger décallage temporel, on peut partir de l'idée qu'il y en a le double, a précisé Virginie Masserey cheffe de section à l'OFSP.

Le gouvernement recommande désormais aux hôpitaux à renoncer aux opérations non urgentes. "On n'a pas de base légale pour aller plus loin", a précisé le Fribourgeois. Le Conseil fédéral prendra contact avec les cantons pour examiner comment renforcer les capacités hospitalières.

15h34

Masque dans les écoles

Outre les tests répétés, l'obligation de porter un masque est une mesure centrale pour réduire la circulation du virus dans les écoles. Le port du masque devient obligatoire dès le secondaire II.

Le Conseil fédéral recommande vivement aux cantons d'introduire cette mesure également à l'école obligatoire. Il leur recommande aussi de pratiquer des tests répétés dans les écoles afin de casser rapidement les chaînes de transmission

Il renonce en revanche à réintroduire l'enseignement à distance dans les universités et les hautes écoles spécialisées, car les vacances universitaires approchent. La règle des 3G s'appliquera pour le degré tertiaire et certains examens et offres de formation.

15h33

Le télétravail redevient obligatoire

Le télétravail redevient obligatoire, pour réduire les contacts. S'il n'est pas possible de travailler à distance, le port du masque est obligatoire dans les locaux avec plus d'une personne.

15h32

Restrictions dans le cercle privé

Des restrictions sont aussi prévues dans le cadre privé. Dès qu'un participant de plus de seize ans n'est ni vacciné ni guéri, la limite est fixée à dix personnes, enfants compris.

Elle passe à 30 personnes si tous les adultes sont vaccinés ou guéris et à 50 personnes à l'extérieur. L'expérience montre que le risque d'infection est considérable dans le cadre privé, souligne le Conseil fédéral.

15h30

La règle des 2G généralisée à partir de lundi

Dès lundi, seules les personnes vaccinées ou guéries pourront entrer dans les restaurants et les espaces de culture, de sport ou de loisirs. Le Conseil fédéral a décidé vendredi de généraliser jusqu'au 24 janvier la règle des 2G (vacciné ou guéri, "geimpt und genesen" en allemand) et l'obligation de porter un masque.

L'accès aux restaurants et aux espaces de culture, de sport ou de loisirs ne sera donc plus possible avec un simple test négatif.

Cette mesure vise à réduire le risque que des personnes non immunisées soient infectées. Ces personnes transmettent plus facilement le virus et développent plus souvent des formes plus graves du Covid-19, explique le gouvernement.

Cette mesure sera accompagnée de l'obligation de porter un masque et de consommer assis. Si ce n'est pas possible, il faudra présenter un test Covid négatif en plus de la preuve d'une vaccination ou d'une guérison ("2G+").

>> L'intervention d'Alain Berset en conférence de presse :

Sequence
L'intervention d'Alain Berset lors de la conférence de presse du 17 décembre / L'actu en vidéo / 8 min. / le 17 décembre 2021

Règle des 2G+ pour les bars et discothèques

Cette règle vaut pour les bars, les discothèques et certaines activités sportives ou culturelles non professionnelles, comme des répétitions d'instruments à vent. Les enfants de moins de seize ans ne sont pas concernés.

Une exception a été ajoutée après la consultation: les personnes dont la vaccination, la vaccination de rappel ou la guérison datent de moins de quatre mois sont exemptées de l'obligation de se faire dépister

Les établissements ou manifestations soumis à la règle des 2G peuvent appliquer volontairement cette règle. Ils n'auront ainsi pas l'obligation du port du masque et de consommer assis. Pour les manifestations en extérieur réunissant plus de 300 personnes, la règle des 3G reste valable.

>> Le résumé des nouvelles mesures prises par le Conseil fédéral : Les nouvelles mesures prises par le Conseil fédéral. [OFSP]
Les nouvelles mesures prises par le Conseil fédéral. [OFSP]

>> Le détail des mesures dans le 19h30 :

Le Conseil fédéral instaure la règle des 2G dans les espaces publics intérieurs et le télétravail dès lundi
Le Conseil fédéral instaure la règle des 2G dans les espaces publics intérieurs et le télétravail dès lundi / 19h30 / 2 min. / le 17 décembre 2021

14h00

Un peu moins de 10'000 cas décelés

La Suisse compte vendredi 9941 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 42 décès supplémentaires et 167 malades ont été hospitalisés.

Il y a sept jours, l'OFSP avait annoncé 10'163 cas, soit 222 de plus. Le même jour, il dénombrait 51 décès et 160 hospitalisations supplémentaires. 710 personnes se trouvent actuellement aux soins intensifs. Les patients Covid-19 occupent 34,20% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 82,70%.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 71'965 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 13,8%, contre 14,7% il y a une semaine. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1.

Le variant Omicron correspond à 2,1% des variants du coronavirus séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ. Seule une petite proportion des cas recensés en Suisse fait l’objet d’un séquençage. L'analyse est notamment menée sur les malades du coronavirus provenant d'un pays d'Afrique australe et sur les proches de ces personnes.

Au total, 66,67% des Suisses ont déjà reçu deux doses de vaccin. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (âge minimum pour l'instant pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 75,86%, indique l'OFSP. Par ailleurs, 54,18% des personnes âgées de 65 ans et plus et 16,31% de la population ont déjà reçu une dose de rappel.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 123'324, soit 1415,99 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Depuis le début de la pandémie, 1'175'671 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 13'915'729 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 11'594 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 37'813.

12h50

Transmission communautaire pour Omicron à Genève

A Genève, la transmission communautaire du variant Omicron est avérée. Selon la médecin cantonale, au moins deux cas de personnes contaminées, sans aucun lien avec un retour de voyage, ont été répertoriés.

Un cas d'infection communautaire au variant Omicron a été confirmé en milieu hospitalier et un autre cas dans une école qui avait été mise en quarantaine est hautement probable, a relevé vendredi la médecin cantonale Aglaé Tardin lors du point de presse des autorités sanitaires. Les transmissions communautaires et intrafamiliales sont avérées.

Variant bientôt dominant

La médecin cantonale s'attend à ce que ce variant devienne rapidement dominant. La situation à Genève reste "extrêmement tendue et anxiogène", a relevé le directeur de la santé Adrien Bron. Le canton a enregistré cette semaine entre 600 et 800 nouveaux cas par jour, avec un pic à 1000 mardi.

L'augmentation se poursuit, même si elle est moins rapide qu'il y a deux semaines. La courbe ascendante n'a ainsi pas encore atteint un plateau. Au niveau des hospitalisations, la situation est inquiétante avec 204 patients traités pour un Covid-19. Les cliniques privées ont été réquisitionnées pour épauler les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).

Les autorités sanitaires comptent sur le booster pour freiner la propagation du virus. Au total, 65% des plus de 75 ans ont reçu cette dose supplémentaire. La pharmacienne cantonale Nathalie Vernaz-Hegi a plaidé pour un effort collectif afin que la population éligible s'inscrive pour obtenir ce booster.

12h45

Prolongation des aides pour les clubs sportifs

Les clubs professionnels et semi-professionnels de sports d’équipe pourront continuer d'être soutenus par des prêts et des contributions à fonds perdu si la pandémie impose de nouvelles restrictions. Le Conseil fédéral a prolongé vendredi la validité de l'ordonnance jusqu'au 30 juin 2022.

Les pertes de recettes potentielles suite à de nouvelles restrictions du nombre de spectateurs sont ainsi couvertes jusqu’à la fin de la saison.

12h35

Aide pour les cas de rigueur en 2022

Les entreprises durement touchées par la crise du coronavirus pourront percevoir une aide au titre de cas de rigueur en 2022. Le Conseil fédéral a chargé le Département fédéral des finances de préparer une ordonnance en ce sens. Elle contiendra aussi le soutien à apporter aux forains.

Selon le droit en vigueur, la Confédération participe seulement aux aides pour les cas de rigueur qui sont allouées et versées par un canton au plus tard le 31 décembre 2021. Mais le Parlement a prolongé jusqu'à la fin de 2022 la base légale pour ce type de soutien.

La modification reporte jusqu'à la fin du mois de mars 2022 l'échéance à laquelle les entreprises peuvent déposer une demande d'aide et, jusqu'à la fin du mois d'août 2022, la date à laquelle les cantons peuvent facturer à la Confédération le montant dû au titre des cas de rigueur. Pour pouvoir être traitées sous le régime de l'actuelle ordonnance, les demandes d'aide devront toutefois porter sur l'exercice 2020 ou 2021.

12h25

Le Conseil fédéral prolonge les allocations pour perte de gain

Les allocations pour perte de gain Covid-19 seront versées aussi en 2022. Le Conseil fédéral a prolongé vendredi l'ordonnance ad hoc suite à l'adoption par le Parlement des modifications de la loi Covid-19.

Les conditions pour obtenir l'allocation restent inchangées. Le délais pour déposer les demandes est prolongé jusqu'au 31 mars 2023. Cela est nécessaire parce que certains bénéficiaires ne peuvent faire valoir leur droit que rétroactivement.

Le besoin financier extraordinaire de 490 millions de francs déjà prévu par le Conseil fédéral doit être augmenté d'un supplément de 1,69 milliard de francs.

12h00

Médecins Fribourg exclut un de ses membres anti-vaccination

La société faîtière Médecins Fribourg (MFÄF) a exclu de ses rangs un médecin généraliste de Morat. Ce dernier, vaccino-sceptique, s'est signalé à plusieurs reprises par des théories controversées sur la pandémie de Covid-19.

Il y a quelque temps déjà, le médecin cantonal Thomas Plattner avait engagé une procédure administrative contre le médecin de famille concerné, selon des propos tenus dans le cadre de l'émission Kassensturz de la télévision alémanique SRF. D'après lui, les investigations ont abouti à une plainte pénale, en cours.

Le médecin moratois bénéficie en conséquence toujours de la présomption d'innocence. Médecins Fribourg a pour sa part reçu plusieurs plaintes contre le praticien incriminé, qui est membre du comité de l'association depuis plus de 15 ans, a déclaré son vice-président Philippe Otten dans l'émission.

Le médecin visé, spécialiste de la douleur, s'est signalé entre autres par ses déclarations selon lesquelles le vaccin contre le Covid-19 magnétiserait le corps.

11h40

Recours contre le port du masque à l'école rejeté

Le Tribunal fédéral rejette les recours déposés contre l'obligation du port du masque dès la 5e année primaire dans le canton de Berne. La mesure ordonnée à titre temporaire dès le 10 février 2021 reposait sur une base légale suffisante. Elle était aussi justifiée et proportionnée.

Dans un premier temps, la mesure avait été limitée jusqu'au 23 février, mais elle a été ensuite prolongée à plusieurs reprises. Une vingtaine de personnes ont recouru contre la modification correspondante de l'ordonnance bernoise sur les mesures contre le Covid-19.

Dans deux arrêts publiés vendredi, le Tribunal fédéral rejette les recours. Se référant à une décision de l'an passé, il rappelle que la loi sur les épidémies constitue une base légale suffisante pour permettre aux cantons d'ordonner une obligation temporaire de porter le masque, et d'aller ainsi au-delà des mesures décidées par la Confédération.

Masque ou fermeture

Le jugement de 2020 portait certes sur le masque dans les commerces, mais il n'y a pas lieu de raisonner autrement pour les écoles, précise la 2e Cour de droit public. D'autant plus que le port du masque dans les classes est moins contraignant que leur fermeture.

Dans le cas spécifique de l'école, on peut estimer qu'un certain risque de contamination existe aussi dans ce cadre. Qui ne concerne pas uniquement les enfants, mais aussi les enseignants et les parents. Le port du masque contribue à limiter ce risque, même si l'on ne dispose pas de données concrètes sur son impact.

Par rapport à l'obligation dans les commerces, le port du masque à l'école est une mesure sensiblement plus forte. La communication a plus d'importance dans ce cadre et il n'est pas exclu que la réussite scolaire soit impactée par cette mesure. Cependant, la nocivité alléguée par les recourants n'est pas établie d'un point de vue physique. En outre, l'ordonnance prévoyait des exemptions pour des raisons de santé.

10h40

Variant Omicron détecté dans une patinoire

Les 6553 spectateurs qui ont assisté au match de hockey opposant Ambri-Piotta à Lugano vendredi dernier à Ambri (TI) sont priés de se faire tester. Parmi eux figurait une personne infectée par le variant Omicron, indiquent vendredi les autorités tessinoises.

Le supporter testé positif se trouvait parmi ceux d'Ambri-Piotta dans les tribunes. Les capacités du centre de tests de Bellinzone ont été renforcées, précisent les autorités.

08h40

Colère au CHUV autour d'une exception sanitaire

Une exception sanitaire met en colère une partie du personnel médical du CHUV.

De nombreuses personnes qui viennent en visite peuvent entrer sans devoir présenter un pass sanitaire, comme c'est le cas notamment au service pédiatrique: des parents non-vaccinés ou non-testés peuvent ainsi voir leurs enfants hospitalisés.

Cette situation est dénoncée notamment par les infirmières et les infirmiers qui parlent d'une faille, d'une incohérence, qui met en danger toute la patientèle, mais aussi le personnel soignant.

Face à ce malaise, Bruno Grandbastien, médecin hygiénistes au CHUV, explique ces exceptions par la pesée d'intérêts et cela dans plusieurs services de l'hôpital: "On a accepté des exceptions pour essayer de trouver l'équilibre entre le nécessaire besoin des parents de voir leur enfant et l'enfant de nouer une relation avec ses parents – surtout lorsqu'il est en incubateur et qu'il est extrêmement fragile – et le risque sanitaire. On communique beaucoup avec ces parents pour qu'ils s'engagent dans la vaccination".

Droit du travail non respecté

Pour Pierre-André Wagner, responsable du service juridique de l'association suisse des infirmières et infirmiers (ASI), cet argument ne tient pas. Il évoque le droit du travail qui oblige l'employeur à protéger son personnel: "Je les comprends tout à fait: je soutiens inconditionnellement les infirmières. C'est une obligation légale. Et là, avec cette exception qui est faite pour les parents d'enfants hospitalisés, on met bien sûr en danger la santé du personnel, sans parler de la santé des autres patients. Et la raison n'est pas claire. Pourquoi? Ce ne serait pas leur demander un grand sacrifice de se vacciner ou de se faire au moins tester", remarque-t-il au micro de La Matinale.

Aux HUG, le règlement est bien plus strict. Un agent contrôle à l'entrée le pass sanitaire de toute personne venant faire une visite.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Une vue générale du CHUV, sur les hauts de Lausanne, mars 2020. [Keystone/Reuters pool - Denis Balibouse]Keystone/Reuters pool - Denis Balibouse
Tensions au CHUV où certains visiteurs sont exemptés de présenter un pass sanitaire / La Matinale / 1 min. / le 17 décembre 2021

08h20

Lettre des médecins des Diablerets à leur patientèle

La situation sur le front du Covid est très tendue. Les médecins sont débordés et la saison de ski ne va pas arranger les choses. Avec les sports d'hiver viennent d'autres risques.

Aux Diablerets, les médecins ont mis garde leur patientèle par le biais d'une lettre où ils et elles expliquent que la situation sanitaire étant particulièrement tendue, des choix devront être faits, comme donner la priorité aux tests sympthomatiques ou reporter certaines consultations non urgentes.

Contactés par RTSinfo, une dizaine de cabinets dans des stations vaudoises et valaisannes disent être déjà pris d'assaut.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Une vue sur le village des Diablerets prise en janvier 2019. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Surchargés par les tests Covid, les médecins des Diablerets préviennent qu'ils devront faire des choix / La Matinale / 1 min. / le 17 décembre 2021

08h15

La seule arme contre Omicron est la 3e dose, estime Dan Staner, de Moderna

"La seule arme, à l'heure actuelle, pour se protéger contre le variant Omicron est la troisième vaccination de rappel", a affirmé vendredi Dan Staner, vice-président du fabricant de vaccins Moderna, dans La Matinale. Il se base sur les premiers tests présentés cette semaine aux Etats-Unis sur l'efficacité des vaccins par rapport à Omicron.

Les résultats démontrent clairement qu'après deux doses, le nombre d'anticorps neutralisants chute significativement. Et l'on voit que l'effet de "boost" de la troisième dose sur les anticorps neutralisants va protéger les personnes, détaille le responsable de Moderna pour l'Europe. "C'est une course contre la montre pour donner la dose de rappel le plus rapidement possible sur toute la planète", résume-t-il.

Alors que Pfizer a rapidement dit que son vaccin est efficace contre Omicron, Moderna a pris un autre chemin en misant sur un nouveau "booster". La société prévoit trois étapes face à Omicron, explique Dan Staner: d'abord, effectuer des tests avec deux quantités différentes pour la troisième dose – 50 et 100 microgrammes. Ensuite, tester deux vaccins multivalents, soit avec deux séquences d'ARN messager à l'intérieur. Et enfin, un vaccin spécifique contre Omicron, pour lequel Moderna va probablement débuter les tests cliniques ces prochains jours ou semaines.

Parmi ses projets, l'entreprise américaine prévoit aussi d'accroître sa capacité de production, dont une bonne partie s'effectue chez Lonza à Viège (VS), et de construire une fabrique de vaccins à ARN messager en Afrique, a relevé Dan Staner.   

>> L'interview de Dan Staner, vice-président de Moderna :

Pour lutter contre le variant Omicron, le vice-président de Moderna préconise la 3e dose de rappel du vaccin. [AP - Leon Neal]
Dan Staner revient sur l'efficacité du vaccin Moderna (vidéo) / La Matinale / 8 min. / le 17 décembre 2021

08h00

Le prix des vaccins restera opaque

Le vote final sur la loi Covid se déroule vendredi: les deux chambres du Parlement l'ont modifiée et prolongée. Les aides aux entreprises, notamment, ont été reconduites.

Une proposition, en revanche, n'a pas survécu à la session qui s'achève: celle de rendre public les contrats avec les fabricants de vaccins. Soutenue par le Conseil national, cette idée a été enterrée par la Chambre des cantons. Les élus ont estimé que le droit de regard des commissions suffisait: le prix d'achat des vaccins restera un secret d'Etat.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Une dose booster du vaccin contre le Covid. [Keystone/epa - Neil Hall]Keystone/epa - Neil Hall
Le prix des vaccins restera opaque / La Matinale / 1 min. / le 17 décembre 2021

Le prix de la dose augmente

Le seul élément connu, c'est que le prix de la dose augmentera: elle sera facturée vingt-cinq francs aux assurances au lieu de cinq. La Confédération avait été trop optimiste il y a un an en fixant ce forfait: elle misait encore sur d'autres vaccins bon marché.

Or, ce sont les plus chers qui se sont révélés être les plus efficaces, ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna. Cet été, dans les pays voisins, ces deux fabricants ont augmenté leurs prix. Selon des fuites, le sérum de Moderna est passé de vingt-deux à vingt-cinq dollars.

En Suisse, Stefan Meierhans, le surveillant des Prix, aimerait bien connaître le détail de ces augmentations et réclame de voir les contrats: "C'est important qu'une tierce personne puisse aussi évaluer le contenu de ces contrats et notamment le prix pour donner un avis neutre. Parce que, finalement, ce sont les payeurs de primes qui seront les payeurs de ces coûts", remarque-t-il au micro de La Matinale.

Omerta

Le coût du booster de Moderna. notamment intrigue, lui qui ne contient que la moitié d'une dose, mais reste toujours au même prix selon les autorités.

L'association des assureurs SantéSuisse a interpellé les autorités cette semaine, car la question se pose aussi pour les vaccins d'enfants, moins dosés.

De manière générale, le processus d'achat reste trop opaque: "On n'a pas du tout participé aux négociations de prix pour les vaccins", regrette Christophe Kaempf, porte-parole de Santé Suisse. "C'est le même problème avec les médicaments: leur prix est également fixé par la Confédération. Nous n'avons pas voix au chapitre et nous n'avons surtout pas de possibilité de recours une fois que le prix d'un médicament est fixé".

Et, selon lui, le résultat est que la Suisse paie bien souvent plus cher que ses voisins.

07h55

Qu'attendre des annonces du Conseil fédéral?

Le Conseil fédéral doit annoncer de nouvelles mesures pour faire face à la cinquième vague de Covid-19. Le nombre d'infections dépasse actuellement les 11'000 en Suisse, alors que le variant Omicron se propage à une vitesse inédite.

Le gouvernement se retrouve face à un dilemme: exclure les personnes non vaccinées de la plupart des lieux publics ou pénaliser l'économie et l'ensemble de la société. Un choix difficile; le Conseil fédéral semble vouloir éviter les fermetures.

Deux variantes sont possible: soit notamment l'élargissement de la règle des 2G – vacciné ou guéri – dans les lieux culturels, les centres sportifs et les restaurants. Soit la version plus restrictive avec une fermeture partielle de ces endroits, à savoir les zones intérieures.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Le responsable fédéral de la santé, Alain Berset, pris en photo à Berne le 16 décembre 2021. [Keystone - Anthony Anex]Keystone - Anthony Anex
Qu'attendre des annonces du Conseil fédéral? / La Matinale / 1 min. / le 17 décembre 2021

La règle de la 2G

Consultés, les cantons se disent majoritairement en faveur de l'introduction de la règle de la 2G. Neuchâtel a d'ailleurs déjà sauté le pas en début de semaine.

Alain Berset, en charge de la Santé va sans doute proposer à ses collègues une solution se rapprochant de la première variante, celle de la 2G. La décision finale reste toutefois incertaine.

Difficile d'imaginer le Conseil fédéral accepter le principe de la 2G+, l'obligation pour les personnes vaccinées ou guéries de présenter un test négatif dans les discothèques et les fitness par exemple. Plusieurs cantons comme Vaud et Fribourg s'y opposent.

Parmi les incertitudes qui persistent: le télétravail obligatoire. La mesure séduit les cantons mais pas les milieux économiques. Autre possibilité, les restrictions pour les réunions en famille ou entre amis: Alain Berset et le président de la Confédération Guy Parmelin prônent sur ce point le bon sens et la responsabilité individuelle.

20h40

Les cantons romands ne veulent pas anticiper les vacances scolaires

La pandémie met les écoles sous tension dans toute la Suisse romande. Beaucoup d'établissements s'inquiètent de l'explosion des infections au Covid-19 dans les classes.

Actuellement, la gestion des cas se fait à l'échelle cantonale. Chaque canton a sa propre stratégie. Vaud, Neuchâtel, Genève et Berne procèdent à des tests réactifs, lorsque des contaminations sont avérées ou suspectées. Le Jura, le Valais et Fribourg effectuent quant à eux des tests préventifs hebdomadaires, mais chacun avec des spécificités différentes.

Pour les syndicats du corps enseignant, une coordination des mesures à l'échelle nationale est nécessaire.

>> Voir le sujet du 19h30 :

L'augmentation des infections dans les écoles primaires inquiètent les parents et les enseignants
L'augmentation des infections dans les écoles primaires inquiètent les parents et les enseignants / 19h30 / 2 min. / le 16 décembre 2021

Jusqu'à présent, seuls les cantons de Berne et d'Argovie ont décidé d'avancer les vacances lundi prochain. Genève a opté de son côté pour l'école facultative dans le primaire dès lundi.

"Il y a de plus en plus de classes, voire même d'écoles, qui doivent être fermées. Si l'on veut diminuer le risque pour les fêtes de fin d'année, c'est maintenant qu'il faut agir", a déclaré le conseiller d'Etat genevois en charge de la Santé Mauro Poggia.

Pour lui, la décision de rendre l'école facultative n'est pas une demi-mesure. "Quand on ferme une école, on doit faire un service minimum, il faut recevoir les enfants qui ont des parents qui travaillent. On est obligé à ce moment-là de mélanger des enfants de tous âges et finalement la solution est pire encore que le risque qu'on essaie d'éviter", a précisé Mauro Poggia. "En gardant les classes ouvertes avec des effectifs fortement réduits, on va diminuer le risque."

>> L'interview de Mauro Poggia dans le 19h30 :

Mauro Poggia, conseiller d'Etat GE, commente l'explosion des infections dans les écoles à Genève
Mauro Poggia, conseiller d'Etat GE, commente l'explosion des infections dans les écoles à Genève / 19h30 / 2 min. / le 16 décembre 2021

20h25

Le réseau des psychologues et psychiatres genevois est toujours plus saturé

La crise sanitaire qui dure depuis plusieurs mois et dont on ne voit pas la sortie perturbe gravement la santé mentale de la population. En Suisse comme ailleurs, les structures d'aide sont débordées.

L'Association genevoise des psychologues (AGPsy) lance un signal d'alarme: elle estime que le réseau de soutien à la santé mentale de la population atteint ses limites. Les demandes ont doublé en quelques mois. "C'est d'une part des anciens patients qui reviennent déstabilisés ou des nouveaux qui n'auraient jamais eu besoin de consulter auparavant et qui aujourd'hui sont en manque de ressources et ont besoin d'aide", explique Magali Volery, membre du comité de l'AGPsy.

La psychologue constate plusieurs motifs de consultation. "C'est beaucoup lié à l'anxiété. Il y a la peur du virus, le stress lié aux mesures, la phobie sociale ou le repli sur soi qui peut amener des troubles dépressifs."

Aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), la situation est également préoccupante, notamment en psychiatrie du jeune adulte. Depuis plusieurs mois, les nouvelles demandes d'aide ne cessent d'augmenter et poussent les psychologues à faire un triage des patients en fonction de l'urgence. Du jamais vu à Genève depuis de nombreuses décennies.

>> Le reportage du 19h30 à Genève :

Le réseau des psychologues et psychiatres genevois est de plus en plus saturé
Le réseau des psychologues et psychiatres genevois est de plus en plus saturé / 19h30 / 3 min. / le 16 décembre 2021

21h00

Vaccinés et non vaccinés, les chiffres des hospitalisations en Suisse

Les questions s'accumulent alors que les hôpitaux se remplissent de malades du Covid-19. Les vaccins sont-ils vraiment efficaces? Pourquoi y a-t-il de plus en plus de vaccinés hospitalisés ces dernières semaines?

Pour y répondre, la RTS a analysé* les données de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) pour la 5e vague.

>> En lire plus : Covid-19: vaccinés et non vaccinés, les chiffres des hospitalisations en Suisse

Plus de la moitié des hospitalisations proviennent d'une minorité de la population, les personnes non vaccinées de plus de 40 ans. Depuis le début de la 5e vague, 1401 d'entre elles ont dû être hospitalisées à cause du Covid-19, soit 53% des patients dont le statut vaccinal est connu. Or, ils ne représentent que 9% de la population.

La comparaison par tranche d'âge s'avère encore plus parlante. La différence entre vaccinés et non vaccinés apparaît de façon indéniable.

*Les chiffres et infographies dans cet article, publié le 10 décembre, ont été mis à jour le 16 décembre avec une semaine de données supplémentaires. La méthodologie et les données utilisées pour réaliser ce graphique sont disponibles ici.

>> Le décryptage des chiffres dans le 19h30 :

Hospitalisations et décès des personnes vaccinées et non-vaccinées. Le didactique de Magali Rochat
Hospitalisations et décès des personnes vaccinées et non-vaccinées. Le didactique de Magali Rochat / 19h30 / 1 min. / le 16 décembre 2021

19h35

Médecine classique et thérapies naturelles, une collaboration possible?

La crise sanitaire provoque des tensions et renforce certains clivages, notamment dans la manière de prévenir et de soigner le Covid-19. Le débat opposant médecine conventionnelle et médecine alternative n’est pas nouveau, mais a-t-il changé avec la pandémie?

Le grand débat de Forum accueillait jeudi Nathalie Calame, médecin et homéopathe, Pierre-Yves Rodondi, médecin spécialiste de la médecine intégrative et homéopathe, Noémie Boillat-Blanco, médecin cadre au service des maladies infectieuses du CHUV, ainsi qu'Olivier Desrichard, professeur de la faculté de psychologie de l'Université de Genève et spécialiste dans les comportements de santé.

>> Le grand débat de Forum :

Le grand débat - Médecine classique et thérapies naturelles: une collaboration possible?
Le grand débat - Médecine classique et thérapies naturelles: une collaboration possible? / Forum / 22 min. / le 16 décembre 2021

18h50

Laurent Kurth dresse un premier bilan positif de la 2G à Neuchâtel

Alors que le Conseil fédéral doit décider vendredi s'il imposera à toute la Suisse la règle des "2G", celle-ci est en vigueur depuis lundi dans les bars, les restaurants et les autres lieux de loisir du canton de Neuchâtel. Invité dans Forum, le conseiller d'Etat en charge de la Santé Laurent Kurth a tiré un premier bilan plutôt positif de cette mesure.

"C'est une règle qui a assez bien été acceptée par les restaurateurs, qui avaient, pour une part, déjà fait le choix de la 2G. Certains ont fait l'objet de campagnes de dénigrement et craignaient même pour leur sécurité. Ils sont plutôt soulagés que ce soient les autorités qui prennent cette décision."

La mesure est comprise par la population vaccinée et les établissements concernés comme une solution pour maintenir les lieux ouverts, a ajouté Laurent Kurth. "La seule critique qu'on a pu entendre est celle du délai dans lequel les choses ont dû être faites", a-t-il précisé.

Mais l'instauration de la règle a également fait des mécontents. Le conseiller d'Etat a rappelé que l'ensemble de la population subit la situation sanitaire. Face à la dégradation épidémiologique, il a dit préférer "fermer l'accès aux restaurants à quelques personnes non vaccinées que de leur refuser demain, à elles ou à leurs enfants, l'accès aux soins intensifs ou à l'hôpital".

>> L'interview complète de Laurent Kurth dans Forum :

Bilan de l'application de la règle 2G dans les lieux de loisirs à Neuchâtel: interview de Laurent Kurth
Bilan de l'application de la règle 2G dans les lieux de loisirs à Neuchâtel: interview de Laurent Kurth / Forum / 6 min. / le 16 décembre 2021

19h05

Limiter une visioconférence à 25 minutes, conseille la porte-parole de Zoom

Le télétravail pourrait redevenir obligatoire en Suisse. En effet, le Conseil fédéral pourrait prendre cette décision, parmi d’autres mesures, ce vendredi pour freiner la pandémie de Covid-19. Des journées longues et fatigantes à force d'avoir les yeux rivés sur des visioconférences: le télétravail n'est pourtant pas toujours une expérience positive pour les employées et employés.

Interrogée jeudi dans Forum, la porte-parole de Zoom France Charlotte Nizieux conseille "de faire des visioconférences de moins de 25 minutes" ou d'écouter une visioconférence, pendant laquelle on ne doit pas intervenir, depuis son smartphone en se baladant dans la rue ou la nature. Elle souligne également que la "responsabilité" des entreprises est de fournir du matériel informatique de qualité à leur personnel.

Elle souligne les bénéfices du télétravail: "Les études menées montrent que les employés en télétravail sont beaucoup plus performants, plus productifs. Et en même temps, ils améliorent leur qualité de vie, puisqu'ils dorment jusqu'à une heure de plus par jour."

Sur la sécurité, Charlotte Nizieux explique que toutes les conversations de Zoom - qui est passée de 10 à 300 millions d'utilisateurs quotidiens avec le Covid-19 - "sont chiffrées de bout en bout": "Seuls les participants ont accès à ce replay, sauf si vous décidez de le partager. Quant à l'accès aux réunions, il se fait via un mot de passe et une 'salle d'attente' qui laisse le temps d'identifier un participant."

>> L'interview intégrale de Charlotte Nizieux dans Forum :

Rendre le télétravail plus ludique: interview de Charlotte Nizieux
Rendre le télétravail plus ludique: interview de Charlotte Nizieux / Forum / 6 min. / le 16 décembre 2021

20h15

Quelles différences entre 2G, 2G+ et 3G?

Le Conseil fédéral statuera vendredi sur les mesures de lutte contre le Covid-19 mises en consultation la semaine dernière. L'occasion de revenir en moins d'une minute sur ces germanismes au coeur de la discussion: 2G, 2G+ et 3G.

18h30

L'initiative contre l'obligation vaccinale a été déposée

L'initiative populaire fédérale contre une vaccination obligatoire a été déposée jeudi à Berne. Plus de 125'200 personnes ont signé le texte, a annoncé le Mouvement de liberté Suisse (MLS).

L'initiative populaire "Pour la liberté et l'intégrité physique" demande l'inscription dans la Constitution du droit fondamental selon lequel chaque être humain a la liberté de pouvoir déterminer lui-même ce qui doit être injecté ou implanté dans son corps. Le texte de l'initiative précise que "la personne concernée ne doit pas être punie pour avoir refusé de donner son consentement, ni subir de désavantages sociaux ou professionnels".

L'exigence n'est pas liée seulement au coronavirus, a déclaré Richard Koller, président du Mouvement de liberté Suisse. Elle s'applique également "à d'autres vaccins, aux puces et autres informations numériques qui seraient implantées dans le corps", a-t-il ajouté.

La vaccination obligatoire est déjà possible dans certains cas, lorsque le Conseil fédéral le décide. La loi sur les épidémies lui réserve cette possibilité pour "les groupes de population en danger, les personnes particulièrement exposées et les personnes exerçant certaines activités".

12h10

Toujours plus de personnes aux soins intensifs

Du 6 au 12 décembre, le nombre de personnes aux soins intensifs comme les infections ont continué de croître. Par contre, celui des hospitalisations et des décès a très légèrement fléchi par rapport à la semaine précédente.

Un total de 64'517 cas confirmés en laboratoire ont été déclarés en Suisse et au Liechtenstein, selon le rapport hebdomadaire de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) publié jeudi. La semaine précédente, on en dénombrait 63'690.

Jusqu'ici, 688 hospitalisations liées à une infection au Sars-CoV-2 confirmée en laboratoire ont été signalées pour la semaine de référence, contre 737 sept jours plus tôt. Le nombre moyen de personnes atteintes du Covid dans les unités de soins intensifs est passé de 238 à 273 d'une semaine à l'autre.

Pour celle sous revue, 158 décès liés au coronavirus ont été signalés à l'OFSP jusqu'à présent. La semaine précédente en dénombrait 160, selon le rapport.

Incidence variable selon les régions

Le taux d'incidence reste très variable d'une région à l'autre: il était le plus faible au Tessin (362 cas confirmés en laboratoire pour 100'000 habitants) et le plus élevé dans le canton d'Obwald (1323 cas).

Le nombre de tests déclarés n'a pas augmenté de manière significative par rapport à la semaine précédente. Dans l'ensemble de la Suisse et du Liechtenstein, la proportion de tests PCR positifs (19,6%) était légèrement supérieure à la semaine précédente (19,2%).

Selon les déclarations de 22 cantons et du Liechtenstein, 59'084 personnes se trouvaient en isolement et 38'508 en quarantaine le 14 décembre. Ces deux valeurs étaient en hausse par rapport à la semaine précédente.

06h30

Télétravail, 2G+, rencontres privées: des cantons divisés

La majorité des cantons, dont Genève, est favorable à l'obligation de télétravail, à celle de porter un masque à partir du secondaire II ainsi qu'à l'introduction d'une telle obligation également dans les niveaux scolaires inférieurs. Le Valais s'oppose à l'obligation du masque dans l'enseignement.

Concernant les restrictions proposées pour les réunions privées à l'intérieur, il n'y a pas de majorité claire. Le passage à l'enseignement à distance dans les universités et les hautes écoles est rejeté par la majorité.

2G+, des avis qui divergent

Genève, Fribourg et Vaud sont notamment contre, mais le Valais est pour. Vaud et Fribourg refusent aussi le principe "2G+" qui ajoute la nécessité d'un test négatif. Pour Genève, une fermeture avec indemnisation est préférable au "2G+" en cas de durcissement des mesures. Le Valais est d'accord avec la règle "2G+" dans les lieux où le masque et l'obligation de s'asseoir ne peuvent être imposés.

Vaud est favorable à l'obligation de télétravail, mais demande au Conseil fédéral d'analyser la possibilité d'exempter de cette obligation les personnes qui peuvent présenter un passeport 2G. Le Valais est aussi pour l’obligation de télétravail, Fribourg la rejette.

Pour les rencontres privées, Vaud, Genève, Fribourg et le Valais demandent au Conseil fédéral d'examiner l'option qu'en dessous de dix personnes, le certificat Covid ne soit pas exigé. La règle est déjà en vigueur en Valais. Concernant l'entrée en Suisse, les quatre cantons sont favorables à un seul test PCR ou antigénique avec résultat inférieur à 24 heures.

13h35

8163 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures

L'Office fédéral de la santé publique a fait état mardi de 8163 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. On déplore 24 décès supplémentaires et 155 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 48'374 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 16,87%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 122'082, soit 1401,73 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,11.

Omicron représente 2,5% des variants séquencés

Le variant Omicron correspond à 2,5% des variants du coronavirus séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ. Seule une petite proportion des cas recensés en Suisse fait l’objet d’un séquençage. Il est notamment mené sur les malades du coronavirus provenant d'un pays d'Afrique australe et sur les proches de ces personnes.

Les patients Covid-19 occupent 35,30% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 80,70%.

Au total, 66,49% de la population du pays sont entièrement vaccinés et 47,33% des personnes âgées de 65 ans et plus ont déjà reçu une dose de rappel.

Depuis le début de la pandémie, 1'143'521 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 13'690'087 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 11'475 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 37'214.

Le pays dénombre par ailleurs 59'126 personnes en isolement et 39'799 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.

06h00

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