Le Royaume-Uni réimpose la quarantaine pour les voyageurs en provenance de Suisse

Le monde viticole a été fortement affecté dans un premier temps par la crise du Covid-19 en raison notamment de la fermeture des restaurants.

Mais les particuliers permettent aux vignerons - du moins à certains d'entre eux - de sauver les meubles grâce aux ventes en ligne et à la tendance à boire local.

>> Le reportage du 19h30 :

Davos sans Forum économique mondial (WEF) en janvier prochain: la Suisse prend acte du report de la manifestation annoncée mercredi et réaffirme son importance face au défi de la pandémie du Covid-19.

Mais cette édition ré-agendée à l'été 2021, sans garantie à ce stade, est un coup dur pour l'organisation basée à Genève.

>> Les explications du 19h30 :

En Suisse, le port du masque n'est pas obligatoire dans les bureaux et les lieux de travail, contrairement à la France. Mais néanmoins, de plus en plus d'entreprises suisses l'imposent à leurs employés.

Selon l’OFSP, les lieux de travail sont à l’origine de près de 9% des cas de contaminations en Suisse.

>> Le reportage du 19h30 :

>> Voir également la réaction d'Aglaé Tardin, médecin cantonale genevoise :

Le traitement à l'hydroxychloroquine seule n'a pas d'effet sur la mortalité des personnes hospitalisées pour cause de Covid-19, selon une nouvelle méta-analyse franco-suisse. Combinée à l'antibiotique azithromycine, la molécule augmenterait même le risque de décès de 27%.

>> Les précisions de l'émission CQFD :

>> Pour en savoir plus : L'hydroxychloroquine n'a pas d'effet sur la mortalité, selon une recherche

A partir de 5h samedi, la Suisse sera à nouveau sur la liste rouge du Royaume-Uni, tout comme la République tchèque et la Jamaïque.

Les voyageurs en provenance de ces Etats devront se mettre en quarantaine pendant quatorze jours: une mesure visant à ralentir la propagation du Covid-19, précise Grant Shapps, le secrétaire aux Transports britannique, dans The Guardian.

Il explique sur Twitter que l'un des indicateurs ayant mené à cette décision est qu'un pays atteigne la barre de 20 cas pour 100'000 habitants sur sept jours. Un large éventail de facteurs sont également pris en compte comme le niveau, le taux et la vitesse d'évolution des cas confirmés.

La Croatie et l'Autriche avaient déjà été ajoutées sur les régions à risque le 21 août.

>> Lire : Quels sont les critères pour qu'un pays figure sur une "liste rouge"?

La Belgique a placé trois nouveaux cantons sur sa liste orange des régions à risque pour le coronavirus, soit Neuchâtel, Schwyz et Zoug. La Suisse compte désormais 16 cantons sur cette liste, dont le Valais, Vaud, Fribourg et Genève.

Les autres cantons concernés sont Bâle-Ville, Zurich, Glaris, Lucerne, Schaffhouse, Soleure, Appenzell Rhodes-Extérieures, Thurgovie et Uri.

Les voyageurs sont appelés à une vigilance accrue dans les pays et régions placés sur la liste orange. Au retour, il leur est conseillé d'observer une quarantaine ou d'effectuer un test au coronavirus.

La Belgique avait placé début août Genève, Vaud et Valais sur sa liste rouge et interdit les séjours non urgents dans ces cantons. Le conseiller fédéral Ignazio Cassis était alors intervenu et Bruxelles avait retiré Vaud et le Valais de sa liste, puis Genève.

>> Réécouter "La Belgique assure à la Suisse qu'elle va revoir sa liste des zones rouges" :

Pool/EAP/Keystone - François Lenoir

A la mi-juillet, la Belgique avait temporairement considéré le Tessin comme une zone à risque. Bruxelles classait le canton dans la catégorie "orange". Après des protestations de ce canton auprès du DFAE, Bruxelles avait fait marche arrière.

La Suisse a elle placé la Belgique sur la liste des pays à risque le 17 août.

Le canton de Zoug baisse ses impôts pendant trois ans pour lutter contre la crise du coronavirus, a décidé le parlement cantonal. Dans le même but, il augmente aussi l'enveloppe destinée aux réductions de primes maladie.

Les députés ont adopté en seconde lecture la baisse du coefficient d'impôts par 54 voix contre 17: celui-ci passera de 82 à 80% dès 2021 jusqu'en 2023.

La gauche s'est opposée en vain à la mesure, estimant que la baisse d'impôts ne bénéficiera pas aux personnes les plus touchées par la crise, à savoir celles au revenu faible. Au contraire, elle favorise ceux qui en ont le moins besoin, selon le PS et les Verts.

La majorité bourgeoise a toutefois suivi l'avis du ministre des Finances Heinz Tännler (UDC). Selon lui, la baisse d'impôts constitue la meilleure aide conjoncturelle. Le grand argentier a aussi rappelé que cette mesure prendrait fin dans trois ans et ne devrait ainsi pas attiser la sous-enchère fiscale.

Le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (MCBA) poursuit sa bonne fréquentation depuis son inauguration en automne dernier. Malgré la crise du coronavirus, sa première grande exposition, plongeant dans la Vienne de 1900, a rencontré un vif succès. Elle a attiré plus de 50'000 visiteurs.

Le constat est donc clair, selon les responsables: le MCBA a retrouvé son public. Depuis le 2 juin dernier, et pour la première fois depuis son inauguration, il a présenté en parallèle chacun de ses quatre formats d'exposition: la grande expo temporaire, la Collection permanente ainsi que les Espaces Focus et Projet.

"Le MCBA tire un bilan positif du rendez-vous événement 'À fleur de peau. Vienne 1900, de Klimt à Schiele et Kokoschka' qui a fermé ses portes dimanche passé. Compte tenu du contexte de crise sanitaire, il est très satisfait des résultats de fréquentation (expositions, librairie-boutique et restaurant) des trois derniers mois, qui le place dans les courbes hautes en comparaison avec la moyenne nationale", écrivent ses responsables.

Le Conseil fédéral s'attend à des milliers d'abus potentiels des indemnités de chômage partiel en lien avec la crise du coronavirus. Il prévoit de renforcer les contrôles.

Aucun chiffre définitif n'est déjà disponible. Mais le Conseil fédéral s'attend des abus potentiels dans 1,5% à 3% des cas. Une estimation basée sur les chiffres "en temps normal".

Environ 190'000 entreprises ont actuellement reçu une autorisation pour mettre leurs employés au chômage partiel. Le nombre potentiel d'abus est donc de 2100 à 4200 cas, écrit jeudi le gouvernement dans sa réponse à une interpellation de la députée Gabriela Suter (PS/AG).

Des contrôles renforcés

Les contrôles seront renforcés, poursuit-il. Le service compétent du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) concentrera entièrement ses ressources sur les contrôles auprès des employeurs et la lutte contre les abus au deuxième semestre 2020.

Des ressources supplémentaires pour lutter contre les abus doivent également être mobilisées et des sociétés fiduciaires externes mandatées pour effectuer d'autres contrôles.

Ces ressources ne seront toutefois pas disponibles avant la fin du premier trimestre 2021, précise le Conseil fédéral. Et de noter que les prestations perçues de manière indue peuvent être réclamées jusqu'à cinq ans après leur versement.

La deuxième édition de Festi'Terroir aura lieu les 5 et 6 septembre au parc des Bastions, à Genève. En raison de la crise sanitaire, l'évènement se focalisera cette année sur un grand marché de producteurs, artisans de bouche et vignerons. Les concerts, les tables rondes, le brunch ainsi que les ateliers sont annulés.

Herbes sèches, sirops et miels de la région côtoieront variétés de légumes oubliés ou encore spécialités vinicoles et boulangères. De nombreuses associations en lien avec l'agriculture durable et la consommation responsable seront également présentes pour parler de leurs activités, écrit la Ville de Genève jeudi dans un communiqué.

Le formidable engouement pour la production agricole locale constaté lors du confinement semble avoir nettement ralenti avec le retour des habitudes de consommation. "Que ce soit pour des questions de soutien à l'économie locale, d'environnement, ou plus simplement pour mieux maîtriser le contenu de nos assiettes, il est impératif de maintenir cet élan pour les produits locaux", explique Mark Jan-du-Chêne, responsable de projet à Genève-Terroir, cité dans un communiqué.

L'événement est le fruit de la collaboration entre l'association BioGenève, Genève-Terroir et la Ville de Genève.

Le Conseil fédéral réfléchit à la possibilité de mettre sur pied une assurance pandémie "efficace, praticable et économique". Le Département fédéral des finances mène actuellement des discussions avec d'autres services de l'administration et avec la branche.

Le gouvernement fixera la suite de la procédure d'ici au début 2021. Dans ce contexte, il rejette une motion de la conseillère nationale Prisca Birrer-Heimo (PS/LU), tout en assurant en comprendre l'objectif, qui est d'offrir à l'avenir une meilleure protection contre les risques liés aux pandémies.

La députée lucernoise fait valoir que les entreprises qui ont été obligées de fermer en raison de la crise du coronavirus y ont laissé des plumes. Elle estime que la Suisse a su trouver une "solution exemplaire" pour les catastrophes naturelles, avec l'assurance des dommages dus à des événements naturels. Selon elle, ce modèle pourrait être transposé aux épidémies.

Le Conseil fédéral ne veut pas introduire des tests réguliers et représentatifs de dépistage du coronavirus et des anticorps. Il a rejeté une motion en ce sens de la conseillère nationale Verena Herzog (UDC/TG).

Des tests à grande échelle et au moyen d'échantillons représentatifs de la population majoritairement saine et exempte de symptômes ne permettent pas d'obtenir des informations précises sur la situation épidémiologique, souligne le gouvernement. La probabilité de résultats erronés est très élevée avec de tels échantillons.

En outre, le prélèvement est une procédure invasive que l'Etat ne peut pas imposer aisément. Le Conseil fédéral est également opposé à des tests généralisés de détection des anticorps, car la signification de leurs résultats n'est pas encore claire.

Quelque 600 recrues militaires des casernes de Bière (VD) et d'Aarau (AG) vont devoir rester sur place jusqu'à nouvel ordre. Après la détection de plusieurs cas de coronavirus, l'armée a pris la décision d'annuler leurs congés de week-end pour les empêcher de propager le Covid-19.

Toutes leurs "vacances" ont été annulées, a indiqué Stefan Hofer, porte-parole de l'armée, confirmant une information de Blick.ch. A Bière, dix recrues ont été testées positives et quatre à Aarau. Des dizaines de recrues ont été mises strictement en quarantaine.

>> Voir le récit du 19h30 :

Après deux sessions hors les murs, les parlementaires retrouveront le Palais fédéral pour la session d'automne, qui démarre le 7 septembre. Mais le dispositif sanitaire sera important.

Le Covid-19 occupera encore et toujours les deux Chambres. Le climat, les mesures contre les coûts de la santé, l'AVS ou l'aide aux médias figurent aussi à l'ordre du jour.

Installés à leur place habituelle, mais séparés par des parois en plexiglas, les députés et les sénateurs consacreront plusieurs jours à débattre des mesures en vue d'atténuer les effets de la crise sanitaire. Le Conseil des Etats attaquera d'entrée de jeu avec le train de mesures en faveur des transports publics et du fret ferroviaire d'un montant de 700 millions de francs.

Le National entamera mardi la session extraordinaire consacrée au coronavirus. Les Etats lui emboîteront le pas le lendemain. La prolongation du versement des indemnités en cas de réduction du temps de travail ou pour les indépendants sera l'un des gros morceaux de cette séance.

Face à la crise sanitaire, le canton de Neuchâtel rassemble tous ses acteurs économiques pour tenter de limiter les dégâts. Etat, syndicats, communes et entreprises s’unissent pour promouvoir un message: consommer local pour créer de l’emploi dans le canton.

Objectif: que chacun s’engage à son niveau, comme l’explique le conseiller d’Etat, Jean-Nat Karakash, qui espère ainsi créer un cercle vertueux alors que 40% des emplois dans le canton dépendent des marchés extérieurs.

>> Voir le reportage complet du 12h45 à Neuchâtel :

Le nombre de nouveaux cas de coronavirus en 24 heures était jeudi de 361, en léger recul par rapport à la veille (383), selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Un nouveau décès est à déplorer, pour un total de 1724.

Le nombre de nouveaux cas avait repassé mardi la barre des 200. Il n'a plus été inférieur à 100 depuis le 3 août. Il avait dépassé le cap des 300 mercredi et vendredi derniers pour la première fois depuis le 19 avril. Sur les sept derniers jours, le nombre total d'infections en Suisse et au Liechtenstein est de 1802.

Plus de 41'000 contaminations confirmées

Depuis le début de la pandémie, 41'006 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 975'563 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein, précise le bulletin d'information quotidien de l'OFSP.

La Suisse recense jeudi quatre hospitalisations de plus par rapport à la veille. Le nombre de personnes hospitalisées depuis le début de la pandémie se monte désormais à 4518.

Les autorités dénombrent par ailleurs 2150 personnes en isolement et 8498 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 16'081 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

Le Conseil fédéral ajuste ses prévisions pour 2021. Il prévoit désormais un déficit de 1,1 milliard de francs, alors qu'il avait annoncé 1 milliard début juillet.

"Ce déficit s'avère étonnamment faible au vu de la contraction marquée de l'économie en 2020", écrit le Conseil fédéral dans son message au parlement publié jeudi. Le ministre des finances Ueli Maurer avait indiqué en juillet que le déficit pourrait atteindre 2 milliards.

Cette situation s'explique par plusieurs facteurs: la réserve existant au début du processus d'élaboration du budget (1,1 milliard), le montant supplémentaire versé par la Banque nationale suisse (BNS, 700 millions) et le report de recettes fiscales sur l'année 2021 (2,4 milliards).

Etant donné que la marge de manœuvre budgétaire est suffisante, les nouvelles mesures visant à maîtriser les conséquences de la crise du coronavirus (1,6 milliard) sont sollicitées par la voie du budget ordinaire.

Détérioration attendue

D'autres mesures sont encore à prévoir, notamment en faveur des transports publics ou de Skyguide. Elles seront proposées au Parlement par le Conseil fédéral dans le cadre d'une annonce tardive concernant le budget 2021 et pourraient fortement accentuer la détérioration du résultat budgétisé.

Pour 2021, des dépenses de 76,9 milliards sont prévues pour des recettes de 75,8 milliards. Les dépenses augmenteront de 2% à cause des coûts liés à la pandémie. Abstraction faite de ces mesures liées au coronavirus, les dépenses se maintiendraient au niveau du budget 2020. Le déficit reste dans le cadre du frein à l'endettement, qui autorise un déficit de 3,3 milliards de francs.

Mercredi, la directrice désignée de l'Administration fédérale des finances Sabine D'Amelio-Favez avait rappelé devant la presse que le Conseil fédéral ne voulait pas de hausse d'impôts, ni de programme d'économie, malgré la situation difficile.

Le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse a accusé au deuxième trimestre une chute historique de 8,2%, plongeant ainsi l'économie helvétique en récession avec une seconde contraction en autant de partiels.

Certains secteurs souffrent moins que d'autres, comme l'industrie pharmaceutique, qui a accru ses ventes. Ce secteur est robuste et dépend peu des fluctuations économiques.

D'autres segments industriels ont subi de plein fouet les effets de la crise sanitaire, à l'image des machines et des métaux, des instruments de précision ou encore de l'horlogerie. Les exportations de marchandises ont connu un ralentissement de plus de 9%.

>> Les explications de Gabriel de Weck dans le 12h45 :

Chute la plus importante depuis le début des mesures trimestrielles

Le secteur des services a été encore plus sinistré, l'hôtellerie restauration affichant une chute de 54,2%. La subdivision transport et communication (-21,7%) n'a pas été épargnée et le secteur de la santé a perdu 8,6%. Les exportations de services ont fondu de près de 16%.

La chute du PIB est historique, la plus importante depuis le début des mesures trimestrielles en 1980, mais le Seco tempère: la structure de l'économie suisse "a eu un effet stabilisateur", et le repli est relativement limité en comparaison internationale.

>> Les précisions de Pauline Rappaz dans le 12h30 :

Keystone/EPA - Alex Plaveski

"On s'y attendait"

"C'est une chute importante, mais on s'y attendait. Pendant le deuxième trimestre, l'économie suisse se trouvait dans un état d'hibernation. C'est clair que dans un tel état, l'activité économique baisse", explique Sara Carnazzi Weber, économiste chez Credit Suisse, dans le 12h30.

"Malgré tout, il y a des effets positifs, comme le fait que les consommateurs ont épargné un peu plus pendant les mois où les magasins étaient fermés. On se trouve dans une situation où on a un certain rebond de consommation, et en plus le secteur du commerce de détail a profité du fait qu'il y a eu une forte baisse du tourisme d'achat", ajoute l'experte.

>> Ecouter l'interview complète de Sara Carnazzi Weber dans le 12h30 :

Credit Suisse

La Poste clôt le premier semestre 2020 sur un bénéfice consolidé de 30 millions de francs, en recul de 163 millions par rapport à l’exercice précédent. Le géant jaune invoque la pandémie pour expliquer ces résultats en baisse.

La pandémie de Covid-19 a de lourdes conséquences économiques pour La Poste. Rien qu'au premier semestre, elle a eu des effets négatifs sur le résultat à hauteur d’environ 120 millions de francs, écrit le géant jaune dans un communiqué jeudi.

CarPostal touché aussi

La crise a accéléré d’importantes tendances de fond, comme le recul des volumes dans les secteurs des lettres et du trafic des paiements aux guichets, ou la croissance du volume des colis. Elle a cependant aussi mis en évidence l’importance de la Poste pour la desserte du pays et de sa population.

Les effets de la pandémie ont aussi été ressentis chez CarPostal. Le nombre de voyageurs est encore loin d'avoir retrouvé son niveau habituel. La pandémie a toutefois influencé positivement le commerce en ligne, ce qui s’est traduit par une forte augmentation du volume des colis. Cette augmentation n’a cependant pas suffi à compenser l’impact négatif de la crise sur le bénéfice consolidé.

La crise du coronavirus a mis un terme à l'agonie de l'imprimerie textile glaronaise, déjà sous forte pression de la concurrence asiatique. Les employés de la dernière entreprise régionale de ce type ont perdu leur travail. C'est la fin de 280 ans d'histoire dans le berceau suisse de l'industrie.

Les mauvaises nouvelles se sont succédé ce printemps dans la région: l'entreprise textile Jenny Fabrics, sise à Niederurnen (GL), a pris les devants en annonçant qu'elle mettrait la clef sous la porte à la fin août après 186 ans d'activités. Puis, c'était au tour de la firme d'imprimerie textile Mitloedi, basée à Mitlödi (GL), de déposer le bilan.

La faillite de Mitloedi coûte 35 emplois. Chez Jenny Fabrics, 96 personnes perdent le leur. Un plan social y est en cours d'élaboration, indique la firme.

De retour d'un pays à risque sur liste rouge de la Confédération, les Suisses sont en principe soumis à une quarantaine de 10 jours. Mais il y a des exceptions, comme le révélait la presse alémanique, dimanche.

Certains professionnels – sportifs et cadres d'entreprises – ont obtenu des dérogations outre-Sarine. Tous les cantons helvétiques ont toutefois la possibilité d'en octroyer.

En Suisse romande, les gens ne se privent pas d'en demander, au point que les médecins cantonaux genevois et vaudois s'en plaignent. Neuchâtel est le seul canton romand à proposer un formulaire en ligne pour réclamer des exceptions. Les autres cantons préfèrent ne pas faciliter ce genre de demandes qui provoquent un lourd travail administratif.

>> Les explications complètes dans La Matinale :

Keystone - Ennio Leanza

Selon des informations de la RTS, des discussions pour raccourcir la période des quarantaines ont lieu entre les médecins cantonaux et l'OFSP.

"Nous discutons effectivement de raccourcir la durée de la quarantaine grâce au port du masque obligatoire", nous a confirmé Rudolf Hauri, président de l'Association des médecins cantonaux suisses.

Une discussion que le Zougois estime toutefois encore "théorique", car la mesure reste discutable sur le plan épidémiologique.

>> Lire à ce sujet : Une quarantaine plus courte ? Discussion ouverte entre médecins cantonaux et OFSP

Fribourg et le Valais sont les deux nouveaux cantons qui imposent le port du masque dans les commerces.

Au total, huit cantons ont désormais mis en pratique cette mesure.

Pourtant, cette obligation, qui semble se démocratiser de plus en plus, n'a pas toujours fait l'unanimité. Il y a eu les cantons précurseurs, et il y maintenant ceux qui s'adaptent.

>> Le 19h30 revient sur cette stratégie du masque qui a débuté cet été :

>> Revoir également l'interview de Pierre-Alain Schnegg, conseiller d'Etat bernois en charge de la Santé:

Le Forum économique mondial (WEF) de Davos n'aura pas lieu en janvier prochain. Prévue du 26 au 29 janvier, l'édition 2021 est reportée au début de l'été en raison du coronavirus, indique le WEF mercredi.

En avril dernier, les organisateurs déclaraient encore que la tenue du rendez-vous annuel des grandes personnalités politiques et économiques de la planète n'était pas menacé. Entretemps, les experts de la santé ont toutefois convaincu la direction du WEF que la manifestation ne pourrait pas avoir lieu dans des conditions sanitaires sûres en janvier.

>> Lire : L'édition 2021 du Forum économique de Davos reportée à l'été

Le nombre de nouveaux cas de coronavirus approchait mercredi de la barre des 400 (383) en 24 heures, selon les chiffres publiés par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Aucun nouveau décès n'est à déplorer, pour un total de 1723.

Le nombre de nouveaux cas avait auparavant repassé mardi la barre des 200 (202). Il n'a plus été inférieur à 100 depuis le 3 août. Il avait dépassé le cap des 300 mercredi et vendredi derniers, pour la première fois depuis le 19 avril. Sur les sept derniers jours, le nombre total d'infections en Suisse et au Liechtenstein est de 1720.

Plus de 40'000 cas confirmés

Depuis le début de la pandémie, 40'645 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 962'895 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein, précise le bulletin d'information quotidien de l'OFSP.

La Suisse recense mercredi huit hospitalisations de plus par rapport à la veille. Le nombre de personnes hospitalisées depuis le début de la pandémie se monte désormais à 4514.

Les autorités dénombrent par ailleurs 1973 personnes en isolement et 7971 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 15'285 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

L'application SwissCovid peut vous avertir que vous avez été en contact avec le coronavirus, mais elle ne permet pas d'imposer une quarantaine, contrairement aux équipes de traçage dans les cantons. Une faiblesse que reconnaît l'Office fédéral de la santé publique.

Comme chacun est libre d'installer ou non l'application, toute la démarche est volontaire. Vous serez alerté et vous choisirez si vous voulez respecter ou non la quarantaine. Avec le risque aussi de ne pas toucher de salaire. Ce qui peut être dissuasif. Sang-Il Kim, responsable de la division Transformation numérique à l'OFSP, explique que certains ne vont pas se mettre en quarantaine parce qu'ils n'auront pas de salaire. "Mais selon notre expérience, beaucoup de ceux que nous contactons nous disent: «Ah oui, je comprends; je peux faire du télétravail, je ferai attention de n'entrer en contact avec personne et je vais me faire tester".

Idéalement, il faudrait que les cantons recontactent ensuite ces personnes pour le suivi et le traçage, selon Sang-Il Kim: l'application SwissCovid ne remplit pas tous les objectifs, c'est vrai, mais elle joue quand même son rôle d'alerte: "Nous avons trouvé des personnes qui n'avaient pas fait de test, qui n'avaient même pas de symptômes parfois, et qui se sont révélées positives. Donc nous avons pu détecter de nouvelles infections via l'application." L'OFSP devrait d'ailleurs publier des statistiques d'ici fin septembre sur les cas de coronavirus recensés avec l'application SwissCovid.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Ti-Press/Keystone - Pablo Gianinazzi

La Suisse a repassé mardi la barre des 200 nouveaux cas de coronavirus (202) en 24 heures, selon les chiffres publiés par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Deux nouveaux décès sont à déplorer, pour un total de 1723.

Le nombre de nouveaux cas atteignait 157 lundi. Il n'est plus repassé sous la barre des 100 depuis le 3 août. Il avait dépassé le cap des 300 mercredi et vendredi derniers, pour la première fois depuis le 19 avril. Sur les sept derniers jours, le nombre total d'infections en Suisse et au Liechtenstein est de 1631.

Plus de 40'000 cas recensés

Depuis le début de la pandémie, 40'262 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 948'439 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein, précise le bulletin d'information quotidien de l'OFSP.

La Suisse recense mardi onze hospitalisations de plus par rapport à la veille. Le nombre de personnes hospitalisées depuis le début de la pandémie se monte désormais à 4506.

Les autorités dénombrent par ailleurs 1729 personnes en isolement et 5702 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 15'044 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

Retrouvez dans notre dossier toutes les informations, toutes les analyses et toutes les émissions consacrées au coronavirus.

Le dossier consacré à l'épidémie de coronavirus