Neuchâtel franchit le pas du masque obligatoire dans les magasins

Les autorités fribourgeoises ont ordonné mercredi le placement en quarantaine de près de 500 personnes. Elles ont été en contact avec des personnes positives au coronavirus le week-end dernier à Bulle (FR).

Quatre personnes ayant fréquenté un bar à Bulle le 13 août dernier ont été par la suite testées positives au coronavirus, indique mercredi la Direction de la santé et des affaires sociales du canton de Fribourg (DSAS). L’une d’entre elles s’est ensuite rendue dans un autre établissement pour terminer sa soirée. Le 15 août, une autre personne, également testée positive par la suite, a fréquenté ces deux mêmes établissements.

200 personnes début août

Les deux établissements utilisent l’application QR-Code pour la partie bar. Ils ont donc pu fournir les listes des personnes à contacter, de même que les listes de leur personnel, précise la DSAS.

Début août, la cellule de traçage du canton de Fribourg a placé près de 200 personnes en quarantaine, en lien avec un individu détecté positif au Covid-19 ayant fréquenté trois bars.

Le masque devient obligatoire dans les magasins neuchâtelois pour renforcer la lutte contre le coronavirus. La mesure, qui entre en vigueur vendredi et durera jusqu'au 30 septembre, touche les commerces d'une capacité de plus de dix personnes, y compris le personnel.

Neuchâtel suit ainsi l'exemple de plusieurs autres cantons comme Vaud, Genève ou le Jura en Suisse romande, où les clients doivent déjà porter un masque dans les magasins. Les autorités neuchâteloises ont pris cette décision car la diffusion du virus "n'est plus en mode sporadique" dans le canton, ont-elles annoncé mercredi en fin de journée.

De manière symbolique, un drapeau jaune a été hissé sur le toit du Grand Conseil, pour représenter la hausse des cas.

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Keystone - Jean-Christophe Bott

Conseillé dans l'espace public

Hors magasins, le port du masque est "fortement recommandé" dans les lieux publics clos où il est n'est pas déjà obligatoire. Dans les établissements fermés proposant une consommation debout, soit les bars, restaurants et autres discothèques, la capacité est désormais limitée à 100 personnes.

A noter aussi que le nombre de personnes autorisées à l'intérieur des commerces, musées et galeries d'art est dorénavant d'une personne pour 8m2 de surface utile. Des exceptions existent cependant, par exemple pour les salons de coiffure, de massage, de tatouage et de beauté.

Depuis le 10 août et durant cinq jours d'affilée dans le canton, le nombre de trois cas par jour a été dépassé avec un pic à sept cas les 12 et 13 août. Les retours de voyage et le cadre familial sont les principales causes de transmission.

Le transporteur aérien en crise Lufthansa a annoncé mercredi la signature d'un accord avec ses pilotes renonçant à des licenciements secs avant avril 2021 en contrepartie de réductions de coûts salariaux face à la pandémie de coronavirus.

Des hausses de salaires négociées pour 2020 seront par ailleurs décalées à 2021, ajoute le groupe.

Lufthansa, maison-mère de la compagnie aérienne helvétique Swiss, a toutefois averti que le "nombre de licenciements secs ne pourra être limité qu'avec un accord de long terme".

Les petites et moyennes entreprises du secteur de l'industrie des machines et de l'électrotechnique (MEM) sont à la recherche de nouvelles commandes, après avoir été affectées par la pandémie de coronavirus en première partie d'année.

La faiblesse du carnet d'ordre affecte 89% des PME interrogées dans le cadre d'une étude de la faîtière Swissmechanic. Cette situation a conduit 27% des entreprises à procéder à des réductions d'effectifs, tandis que 63% ont raboté leurs dépenses d'investissement, a indiqué mercredi la fédération des entreprises du secteur MEM.

Une part croissante de PME a par ailleurs fait appel au chômage partiel et au gel des embauches, a précisé Swissmechanic qui a interrogé en juillet avec l'institut BAK Economics 300 entreprises du secteur.

Lors du précédent sondage en avril, la part des PME faisant état d'un carnet de commandes en berne s'élevait à 63%.

Les mesures prises par les autorités tessinoises à la mi-juillet pour lutter contre la pandémie de coronavirus resteront en vigueur jusqu'au 7 septembre. Le gouvernement considère qu'elles produisent leurs effets.

Depuis un peu plus d'un mois, les employés des restaurants et des bars doivent porter un masque. Toute personne qui se rend au restaurant doit fournir ses coordonnées. En outre, les établissements publics ne peuvent servir qu'au maximum 100 personnes par soirée.

Pour les rassemblements spontanés en public, la limite supérieure de 30 personnes s'applique. Au Tessin, toute personne présentant des symptômes tels que la toux ou la fièvre et souhaitant consulter un médecin est tenue de contacter au préalable la ligne téléphonique cantonale.

Depuis le 20 juillet et jusqu'à ce mercredi, le nombre de nouvelles infections quotidiennes au Tessin est resté inférieur à dix par jour. Mais le canton a de nouveau fait état de dix nouvelles infections en l'espace d'une journée ce mercredi.

Près de 47'000 élèves prendront le chemin de l'école obligatoire et du secondaire 2 dans le canton de Fribourg le 27 août. Une rentrée marquée comme partout du sceau de la crise du Covid-19.

"Il n'y aura ni demi-classe ni enseignement à distance", a précisé le conseiller d'Etat Jean-Pierre Siggen, le directeur de l'instruction publique, de la culture et du sport (DICS).

Quarantaines et masques

Les règles sanitaires édictées avec le retour à l'école le 11 mai ont été adaptées en fonction de l'expérience tirée de la fin de l'année scolaire écoulée. Des quarantaines sont possibles, comme à Soleure.

Le magistrat a évoqué les élèves revenant de vacances de pays placés sur liste rouge de la Confédération. Des absences qui ne seront pas comptées comme injustifiées.

Comme ailleurs, le masque sera obligatoire sur la base des normes formulées à plusieurs niveaux administratifs, notamment l'absence d'une distance de 1,5 mètre.

A la maison avec un certificat

La notion de vulnérabilité a aussi été affinée. Les enfants pourront demeurer à la maison avec un certificat médical. "Mais plus question de les garder chez soi par simple crainte", a dit Jean-Pierre Siggen. "Cette fois, une absence sera dénoncée au préfet".

Le personnel enseignant devra lui se rendre sur le lieu de travail, en recourant aux mesures sanitaires requises, y compris les femmes enceintes, a expliqué le ministre. Toutefois, pour ces dernières, désormais considérées comme une catégorie à risque, il sera possible de s'y soustraire sur la présentation d'un certificat médical.

Les désinfectants de surface continueront d'être exonérés de la taxe d'incitation sur les composés organiques volatils jusqu'au 31 décembre 2021. Le Conseil fédéral a prolongé le délai face à la demande élevée liée à la pandémie de Covid-19.

Le 5 juin dernier, le gouvernement a décidé d'exonérer les désinfectants de surface de la taxe de manière rétroactive du 28 février au 31 août. Mais face à la demande toujours élevée en désinfectants, il a rallongé la durée de la mesure. Cette décision vise à les mettre sur un pied d'égalité avec les désinfectants pour les mains.

La Suisse compte mercredi 311 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Deux décès supplémentaires sont à déplorer. Le total s'élève désormais à 1719.

Le nombre de cas quotidiens n'est plus repassé sous la barre des 100 depuis le 3 août. Sur les sept derniers jours, le nombre total d'infections en Suisse et au Liechtenstein est de 1457, indique le bulletin d'information quotidien de l'OFSP.

Depuis le début de la pandémie, 38'760 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 901'074 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein, dont 10'785 les dernières 24 heures.

La Suisse recense mercredi 19 hospitalisations de plus par rapport à la veille. Le nombre de personnes hospitalisées depuis le début de la pandémie se monte désormais à 4460.

Le pays dénombre par ailleurs 1853 personnes en isolement et 6532 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 21'546 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

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Des centaines de touristes suisses aux Baléares avancent leur retour au pays. L'archipel figure dès jeudi sur la liste des pays et zones présentant un risque élevé d'infection au coronavirus. Les vacanciers devront passer dix jours en quarantaine à leur retour.

Swiss a ramené mercredi plus de 300 touristes de Majorque, a indiqué la compagnie aérienne à l'agence d'information Keystone-ATS. Elle a recouru à des avions plus grands que prévu. Le Boeing 777 de 340 sièges était pratiquement complet. Initialement, un Airbus A321 à 219 places était envisagé.

Swiss compte suivre de près l'évolution de la demande ces prochains jours et, si nécessaire, adaptera ses capacités. Les clients pourront réserver leur billet d'avion une fois sans frais. Cependant, si le tarif original n'est plus disponible, il pourrait y avoir une différence de prix.

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Les voyagistes s'organisent

De son côté, Hotelplan fait état de plusieurs centaines de clients suisses dans les îles Baléares. Ils ont été informés de la décision, annoncée mardi par Berne, et une solution pour rentrer plus tôt leur a été proposée, a précisé un porte-parole du voyagiste. Les touristes qui devaient se rendre sur l'archipel dès jeudi peuvent annuler et être remboursés en totalité, pour autant qu'il s'agisse d'un voyage organisé.

Tui dénombre environ 100 clients. Certains d'entre eux ont déjà décidé de rentrer de leur propre chef, souligne une porte-parole. En fonction de la disponibilité des places sur les vols vers la Suisse, les clients intéressés ont pu rentrer ce mercredi. Toute personne souhaitant partir prochainement pour les Baléares peut réserver ses vacances à une autre date ou vers une autre destination.

Kuoni fait état d'annulations sans donner plus de précisions. La filiale helvétique du voyagiste allemand DER Touristik n'indique pas combien de clients se trouvent aux Baléares. L'entreprise est en contact avec les clients sur place et examine la possibilité d'un retour anticipé.

Le Gouvernement jurassien propose de débloquer 185'000 francs pour soutenir les médias du canton. Cette somme, qui doit être validée par le Parlement, sera dédiée à l'achat de prestations comme la publication d'annonces, de publireportages et la réalisation de vidéos.

Les autorités jurassiennes ont décidé cette mesure suite à l'acceptation de deux motions urgentes en faveur des médias, qui souffrent de la chute des revenus publicitaires depuis le début de la pandémie de coronavirus, indique mercredi le canton dans un communiqué.

La situation des cinq médias généralistes du canton - Le Quotidien Jurassien, L'Ajoie, Le Franc-Montagnard, Canal Alpha et RFJ - a été analysée. Le montant qu'il leur sera attribué dépendra de leurs pertes publicitaires entre mars et mai, mais aussi de l'aide fédérale qui leur a déjà été versée durant ce laps de temps.

>> Lire aussi : En situation critique, les médias s'en remettent aux aides étatiques

Frappée par de la crise sanitaire, l’industrie suisse du voyage sollicite un soutien financier urgent. La semaine dernière, les voyagistes ont écrit au Conseil fédéral et au Secrétariat d’Etat à l’économie, leur demandant une enveloppe de plus de 150 millions de francs.

Une attention particulière devrait être portée aux petites agences, elles représentent 88% du marché et sont les plus touchées par la crise.

>> Les explications de Stéphane Jayet, vice-président de la Fédération suisse du voyage, dans la Matinale :

keystone - Salvatore Di Nolfi

Les Transports publics genevois (TPG) vont adapter les horaires de plusieurs lignes régulières en vue de la rentrée scolaire de lundi prochain. L'idée est de réguler l'affluence dans les véhicules, le matin, aux heures de pointe, dans le contexte de l'épidémie de Covid-19, ont annoncé mercredi les TPG.

Les élèves du cycle d'orientation, dont les cours commenceront plus tard dès cette rentrée, bénéficieront d'une prise en charge différée. Cette adaptation a été décidée en concertation avec le département de l'instruction publique (DIP). Au total, environ 60 voyages sont concernés dans la tranche horaire du matin.

Après Neuchâtel, Valais ou encore Jura, ce sera au tour des élèves vaudois de faire leur grand retour en classe lundi prochain. Parmi des grands enjeux de cette rentrée placée sous le signe du coronavirus, il y a notamment le maintien de l’égalité des chances au sein de l’école vaudoise.

La conseillère d'Etat en charge de l'éduction, Cesla Amarelle, a dressé les grandes lignes de la rentrée mardi. Une attention particulière sera apportée aux jeunes mis en difficulté par l'enseignement à distance. Les évaluations pourraient aussi  être allégées.

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keystone - Cyril Zingaro

Dès le 1er septembre, en France, le port du masque sera obligatoire en entreprise. Une mesure à laquelle l’ambassade de Suisse à Paris ne pourra échapper. "Dans les bureaux partagés, effectivement, nous allons devoir porter le masque", indique Livia Leu Agosti, ambassadrice de Suisse dans l’Hexagone, au micro de La Matinale mercredi.

"La pandémie a changé nos priorités"

Cette année, la crise sanitaire liée au coronavirus a d’ailleurs passablement modifié l’agenda de la Grisonne, première femme à ce poste en France. Mais les choses reviennent progressivement à la normale, comme en témoigne cette diplomate chevronnée, ancienne représentante de Suisse en Iran. "La pandémie a changé nos priorités, notamment à cause de la fermeture des frontières, car les gens étaient habitués à pouvoir les franchir librement."

Mais la Suisse vient d’ajouter plusieurs pays à sa liste des zones comportant des risques d'infection en matière de coronavirus. Faut-il donc s’attendre, au vu de l’augmentation des nouvelles contaminations, à voir la France y figurer aussi bientôt? "En ce moment, il y a une grande insécurité partout dans le monde, donc ça n’est pas à exclure", déplore-t-elle.

"Respecter les règles"

Cependant, pour l’heure, Livia Leu Agosti n'émet aucune contre-indication particulière aux Suisses qui désireraient se rendre en France. "Il faut toutefois toujours veiller à respecter les règles du jeu. En  France, le port du masque est plus répandu qu'en Suisse, donc il faut s'y tenir."

Et dans le cas où les frontières devaient refermer? Elle reste confiante: "On a une base d’expériences, qu'on n’avait pas en mars, sur laquelle se reposer."

>> L'interview complet de Livia Leu Agosti, dans La Matinale :

Les représentants des cantons et du Conseil fédéral se sont rencontrés mardi pour accorder leurs violons concernant le coronavirus.

Le fédéralisme est mis sous pression par la crise. Qui doit faire quoi, entre Berne et les cantons? Faut-il les mêmes mesures pour tout le monde? Actuellement, le masque est obligatoire à Aigle (VD) mais pas à Monthey (VS), à moins de dix kilomètres de distance.

"Selon moi, c'est tout à fait cohérent. Vous prenez la Suisse, 26 cantons, et l'Union européenne, 27 pays. Le Luxembourg touche l'Allemagne, la France, la Belgique. Et au Luxembourg, ce ne sont pas les mêmes comportements que les pays voisins. Le Luxembourg est plus petit que le canton de Vaud. Le fédéralisme suisse c'est fantastique", estime mercredi Pascal Broulis, conseiller d'Etat vaudois et président de l'Institut du fédéralisme, lors d'une interview dans La Matinale.

"Tous différents"

"La Suisse n'est pas un pays unique, pas une nation. Oui je suis fier d'être Suisse, mais aussi fier d'être Vaudois avant d'être Suisse. C'est bien ce qui fait la force de ces 26 cantons, ils sont tous différents", poursuit l'élu PLR.

"En fonction des besoins, des cantons prennent des mesures plus drastiques que d'autres. C'est ça la proximité, c'est ce qui fait la force de ce pays", estime encore Pascal Broulis.

>> L'interview de Pascal Broulis dans La Matinale :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

Depuis une semaine, les dissonances s'accentuent entre la Confédération et les cantons. En cause, notamment, la levée de l’interdiction des rassemblements de plus de 1000 personnes prévu le 1er octobre.

Mardi, la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga et les conseillers fédéraux Guy Parmelin et Alain Berset ont tenté de tirer les choses au clair avec les directeurs cantonaux de l’économie et de la santé, certains cantons ayant déjà fixé des limites sans concertation avec leurs homologues.

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Si une harmonisation est de plus en plus pressante, "ce n'est pas un sommet de crise", a rappelé Simonetta Sommaruga, qui se voulait rassurante et rassembleuse.

Aucune décision n’a donc été communiquée pour l’heure. Cantons et Confédération ont prévu de trouver un cadre commun avant le 2 septembre, et une prochaine réunion est déjà agendée avec Alain Berset à la fin de cette semaine.

>> Le commentaire d'Esther Mamarbachi dans le 19h30 :

La Suisse a ajouté la Belgique, entre autre, sur la liste des zones à risque. Quiconque revient en Suisse après avoir séjourné dans ces régions doit se mettre en quarantaine à son retour.

Une décision que respectent les autorités belges, même si celle-ci pourrait être affinée selon les spécificités régionales, estime le ministre belge des Affaires étrangères Philippe Goffin, interrogé dans Forum.

Il ne lui appartient pas de commenter les décisions de politique sanitaire de la Suisse, affirme-t-il. Toutefois, il serait possible de préciser la mesure afin de ne pas classer l'ensemble du territoire belge en "zone rouge".

"Pas de fâcheries" diplomatiques

En effet, s'il reconnaît que certaines régions posent problème, à l'instar de la capitale Bruxelles ou encore la province d'Anvers, le reste du pays n'est pas dans la même situation sanitaire. "Affiner la mesure pourrait s'avérer utile", prévient-il.

Philippe Goffin réfute toutefois qu'il s'agisse d'un problème diplomatique entre les deux pays. "On ne parle pas de fâcheries du tout", dit-il, "c'est un travail fourni par les autorités sanitaires de chaque pays qu'il faut respecter, mais qui peut parfois être éclairé par les informations nécessaires" à une meilleure compréhension de la situation réelle de chaque pays.

Pour rappel, la Belgique avait elle-même placé récemment les cantons de Vaud, du Valais et de Genève sur liste rouge, provoquant un tollé. Elle était revenue en arrière après un échange avec Berne et avait retiré Vaud et le Valais des régions nécessitant une quarantaine au retour dans le Plat Pays.

>> Écoutez l'interview complète de Philippe Goffin dans Forum :

Inspiré par la pénurie qui a marqué la crise du Covid-19, un groupe de chercheurs de l'ETH de Zurich a développé un modèle "low cost" de respirateur artificiel.

Alors que les respirateurs artificiels sont, en général, des dispositifs médicaux qui coûtent plusieurs dizaines de milliers de francs, le modèle développé par une petite équipe de chercheurs dans ce laboratoire de l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) ne dépasse pas les 1000 francs. La production devrait bientôt débuter en Ukraine, suite à un processus accompli en un temps record grâce à un enchaînement de contacts improbables, ainsi que le soutien du DFAE.

>> Le reportage du 19h30 :

>> Plus d'informations : La belle épopée des respirateurs "low cost" de l'EPFZ en Ukraine

Comme un peu partout en Europe, l'école romande a subi le choc de l'adaptation d'urgence à l'enseignement à distance. Mais ces changements, inégaux, ont été vécu différemment par les enseignants et les élèves en fonction des situations et des pratiques.

Dans le canton de Vaud, les moyens à dispositions étaient également multiples. Educanet, Zoom, Discord, Moodle ou encore des blogs pour partager des contenus, les profs ont été confrontés à une multitude de choix, qui pouvait donner le tournis.

>> Le sujet du 19h30 :

Avec le risque que certains enseignants ratent ce "virage numérique". La formation sera donc un enjeu capital, tout comme la mise à dispositions d'outils communs et efficaces, estime la conseillère d'État vaudoise Cesla Amarelle dans le 19h30. Elle note que la crise a permis d'accélérer certaines choses: "Aujourd'hui, tous les enseignants du post-obligatoire disposeront d'une seule plateforme, ce qui n'était pas le cas il y a encore quelques mois"

Cesla Amarelle rappelle cependant que, selon elle, "l'enseignement à distance n'est pas la préfiguration de l'école du futur".

>> L'entretien avec Cesla Amarelle dans le 19h30 :

L'Office fédéral de la Santé publique a fait état mercredi de 311 nouveaux cas de coronavirus en Suisse. Le virus a causé deux morts supplémentaires, portant le total à 1719 depuis le début de la pandémie, et 19 nouvelles hospitalisations sont signalées.

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