Simonetta Sommaruga et Alain Berset vont rendre visite aux personnes âgées

 Les conseillers communaux de Saint-Cergue (VD) ont vécu une expérience inédite cette semaine. En urgence et par correspondance, ils ont accepté une demande de crédit de 800'000 francs pour les travaux de rénovation d'une école du village.

Le projet a passé la rampe jeudi par 35 voix pour, 8 contre, 2 abstentions et deux récusations, selon les résultats publiés jeudi sur le site internet de la commune. Les votants ont également accepté de renoncer à un référendum sur ce vote.

Le syndic Pierre Graber se réjouit de ce que le crédit ait passé la rampe. Il s'étonne néanmoins du résultat, pas aussi positif qu'espéré. "S'il s'était agi d'un vote dans un Conseil normal, certains n'auraient pas osé voter contre", estime-t-il.

Le télétravail pourrait encore s’imposer comme une nécessité dans les semaines à venir, notamment pour éviter le chaos dans les transports. Cette pratique est aussi une contrainte qui touche différemment les cantons et les pays.

Selon une étude américaine, la Suisse est le pays dont l’économie est la mieux adaptée au télétravail, juste derrière le Luxembourg. Dans notre pays, 45% des emplois pourraient être effectués depuis la maison, contre 37% en Allemagne ou en France.

>> Voir les explications de Pascal Jeannerat dans le 19h30 :

Pour les entreprises, le télétravail pourrait donner des idées d’économie, notamment en réduisant les charges immobilières qui représentent jusqu’à un tiers des dépenses annuelles.

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Pour les employés, il n'est toutefois pas toujours facile de s’adapter au travail à la maison, entre équilibre à trouver pour les uns et source de stress pour les autres. Mais le concept pourrait séduire à l’avenir.

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Pour les enfants, les risques sanitaires liés au coronavirus sont quasi inexistants, selon les autorités suisses. Ils ne sont pratiquement pas vecteurs du virus, selon l'OFSP, qui estime même par la voix de Daniel Koch que les grands-parents peuvent à nouveau étreindre leurs petits-enfants.

Cette affirmation divise fortement la communauté scientifique. D’autres études publiées cette semaine disent le contraire, comme une recherche chinoise diffusée dans la revue The Lancet qui affirme que les enfants ont autant de risque d’infection que le reste de la population.

Ces derniers jours, c’est le virologue le plus écouté d’Allemagne, Christian Drosten, qui enfonçait le clou dans une autre recherche, assurant que les enfants peuvent être aussi contagieux que les adultes. Pas de quoi faire changer la position de la Confédération qui rappelle toutefois que les contacts physiques sont soumis à des conditions strictes.

>> Voir le sujet du 19h30 :

>> Voir aussi les propos de la Dr. Sandra Asner à propos de la maladie de Kawasaki :

>> Lire aussi : Questions autour d'une maladie inflammatoire qui touche les enfants

Les EMS ont été particulièrement touchés par la crise du coronavirus. Au Tessin par exemple, près de la moitié des décès officiellement dus à la maladie ont été enregistrés dans ces établissements.

Depuis le début de la crise, nos aînés sont privés de visite. A la crainte du virus s’est substituée la souffrance de la solitude. La RTS a pu passer deux jours en immersion dans un EMS neuchâtelois.

>> Voir le reportage du 19h30 :

C’est l’une des questions qui trottent dans la tête des Suisses depuis les annonces de déconfinement: sera-t-il possible de se rendre cet été sur les rivages de Ligurie ou de Catalogne, plutôt qu’à l’Etang de la Gruère ou au lac Bleu d’Arolla?

Mercredi en conférence de presse, la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter incitait les citoyens à rester en Suisse cet été, mais précisait aussi que les déplacements à l’étranger étaient autorisés pour autant que les pays de destination l’acceptent.

>> Point de situation dans le 19h30 :

>> Lire aussi : Inquiétudes pour le tourisme à l'approche d'un été qui s'annonce maussade

La Ville de Lausanne vient en aide à Aquatis. La Municipalité a décidé jeudi d'accorder un appui ponctuel de 240'000 francs au musée et aquarium en raison de la crise liée au coronavirus.

C'est "un soutien sous forme d'abandon de factures", a indiqué le syndic de Lausanne Grégoire Junod, revenant sur une information parue dans le 24 heures. Il ne s'agit donc pas d'une subvention et le Conseil communal n'aura pas à se prononcer.

"Les frais de nourriture et d'entretien s'élèvent à 35'000 francs par semaine, soit 140'000 francs par mois, et nous sommes inquiets pour le futur. Si la situation n'est pas tragique pour le moment, elle pourrait le devenir", avertissent les responsables de l'aquarium.

>> Pour plus d'informations : La Ville de Lausanne accorde une aide financière ponctuelle à Aquatis

Quelques jours après le début du déconfinement, tous les regards sont dirigés sur les courbes épidémiologiques et plus particulièrement sur le taux de reproduction du virus, aussi appelé "R0" dans le jargon scientifique.

Et pour que les courbes ne remontent pas, ce R0 doit être inférieur à 1, ce qui signifie concrètement que chaque personne infectée par le Covid-19 a contaminé en moyenne moins d’une personne.

Selon les calculs de Jacques Fellay, médecin infectiologue à l’EPFL, le R0 se situe actuellement entre 0,6 et 0,8, alors qu’il était autour de 3 avant que les mesures de la Confédération ne soient prises.

>> Ecouter la chronique "Au-delà des chiffres" :

RTS - RTS

Les fake news, et autres rumeurs et théories du complot autour de la pandémie de Covid-19 sont nombreuses, spécialement sur les réseaux sociaux. L'Organisation mondiale de la santé parle même d'une "infodémie" qui serait aussi dangereuse que le coronavirus lui-même. Les milieux scientifiques ne sont pas épargnés par ce phénomène.

Didier Pittet, chef du Service de prévention et contrôle de l’infection aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), estime dans Forum que jamais auparavant une épidémie n’avait connu un tel afflux d’informations fondées ou non: "Le monde scientifique n’est pas épargné, y compris les meilleures revues médicales. Certaines études sont publiées en trois jours, au lieu de trois mois habituellement. Ensuite, il faut rattraper les dégâts d’informations".

>> Ecouter l’interview du Dr. Didier Pittet dans Forum :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

Le Conseil fédéral a décidé mercredi de voler au secours des compagnies d'aviation Swiss et Edelweiss. Un soutien prévu sous forme de garanties de la Confédération pour un montant de près de 2 milliards de francs.

La gauche, les Vert'libéraux et plusieurs associations ne veulent pas aider le secteur aérien sans garanties climatiques. A l'inverse, le PLR, le PDC, l'UDC et AeroSuisse saluent la proposition du Conseil fédéral.

>> Ecouter le débat dans Forum entre Isabelle Chevalley (PVL/VD) et Jacques Bourgeois (PLR/FR) :

La plupart des cantons suisses ont précisé jeudi les règles du retour à l’école pour la reprise le 11 mai prochain. Le Conseil fédéral a laissé toute la latitude possible aux gouvernements cantonaux pour mettre en place cette reprise.

"Il y a eu un énorme travail au niveau intercantonal pour nous coordonner. Les cantons romands ont joué le jeu pour un retour progressif en classe. Le bilan est positif. Maintenant il faudra mettre en œuvre toutes les modalités", affirme la conseillère d’Etat vaudoise Cesla Amarelle dans Forum.

>> Ecouter l’interview de Cesla Amarelle dans Forum :

Keystone - Jean-Christophe Bott

>> Lire aussi : Comment les élèves reprendront-ils l'école? Réponse canton par canton

Rock Oz'Arènes annule son édition 2020, qui devait se dérouler du 12 au 15 août. Le festival d'Avenches (VD) se conforme ainsi à la décision du Conseil fédéral, qui a interdit mercredi les manifestations de plus de 1000 personnes jusqu'à la fin août.

Tous les billets achetés pour la 29e édition resteront valables en 2021, expliquent jeudi les organisateurs. Ils disent vouloir trouver l'an prochain une programmation la plus proche possible à celle qui était prévue cet été. Yannick Noah, Gims ou Die Toten Hosen devaient notamment se produire en août dans les arènes d'Avenches.

L'appui de l'armée pour lutter contre la pandémie de Covid-19 n'est pas contesté par la commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats. Celle-ci a approuvé à l'unanimité son engagement.

La commission constate avec satisfaction que la plus grande levée de troupes depuis la Seconde Guerre mondiale s’est bien déroulée, selon les services du Parlement. Elle soutient aussi la décision du Conseil fédéral de verser l'intégralité du salaire aux militaires en service. Par ailleurs, les jours de service accomplis seront imputés pour un maximum de deux cours de répétition.

La task force scientifique instituée par la Confédération pour lutter contre Covid-19 publie ses travaux en continu sur un nouveau site. Le traçage des chaînes d'infection en Suisse pourrait coûter 20 millions de francs par mois, estiment notamment les scientifiques.

Mais ces coûts sont minimes par rapport aux bénéfices escomptés, annoncent jeudi les experts. Des chercheurs du KOF/EPFZ de Zurich ont calculé que les six semaines de semi-confinement auraient coûté au total environ 18 milliards de francs, dont 6 milliards applicables directement aux mesures de confinement.

Ce dernier coûterait donc en moyenne 4 milliards par mois. Si la Confédération recrute 2000 personnes pour le traçage des contacts de personnes infectées, les coûts seraient limités à 20 millions de francs par mois.

Si Berne fait appel à la population toujours plus importante de chômeurs, les frais nets effectifs seront encore plus bas puisque les concernés n'auront plus besoin de toucher d'allocations de chômage. Cette étude et les autres sont consultables à l'adresse www.ncs-tf.ch/fr/policy-briefs.

Au lendemain de l'annonce de nouvelles mesures de retour progressif à la normale, plusieurs conseillers fédéraux se sont rendus sur le terrain jeudi, notamment pour rendre visite aux personnes âgées.

La présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga a ainsi rendu visite à l'EMS des Charmettes à Neuchâtel. La conseillère fédérale s'est dite impressionnée de l'engagement du personnel.

"La crise actuelle a frappé de plein fouet les personnes avec des emplois précaires, les travailleurs les moins bien payés. Pourtant, beaucoup de ces emplois sont essentiels pour le bon fonctionnement de notre société", a déclaré Simonetta Sommaruga.

Le conseiller d'Etat neuchâtelois, Laurent Kurth, qui a accompagné la présidente de la Confédération dans l'EMS, a dévoilé que celle-ci a "dévoré le virus en chocolat", fabriqué par les pâtissiers de l'EMS. Il s'est réjoui de la collaboration de "grande qualité" entre canton et Confédération.

Alain Berset à Zurich

Alain Berset s'est lui déplacé à Zurich pour visiter un EMS et entendre l'appel à l'aide financière aux hôpitaux en pleine crise. Il a aussi salué le rôle important joué par le canton le plus peuplé de Suisse dans le traçage des contacts lié au coronavirus.

"Zurich joue un rôle central dans la stratégie qui vise à contenir la progression du virus", a déclaré le conseiller fédéral en conférence de presse. Ce traçage numérique ne remplacera pas les mesures de protection, mais il constitue la meilleure voie pour contrôler l'évolution de l'épidémie, a-t-il souligné.

Face aux médias, le chef du département de l'Intérieur a aussi défendu la décision de rouvrir les restaurants. "Il est plus facile de respecter les distances en étant assis." Présent lui aussi à Zurich, le chef de crise du coronavirus à l'OFSP Daniel Koch a renchéri: Le virus ne se transmet pas à travers la climatisation ou l'air ambiant, mais uniquement à travers les gouttelettes projetées par les personnes infectées.

Concernant le rythme des réouvertures, "nous ne décidons pas du tempo, c'est la nature qui en décide, et nous ne sommes pas plus forts que la nature", a insisté Alain Berset. Et d'ajouter: "Nous devons réapprendre à vivre dans des temps incertains."

Le reprise de l'école obligatoire aura lieu de manière progressive dès le 11 mai en Valais.  Le gouvernement a confirmé la suppression des examens finaux du secondaire II. Les mesures annoncées jeudi par le gouvernement valaisan concernent quelque 50'000 élèves.

La semaine du 11 mai, les élèves de 1H à 8H iront en cours en demi-classes et en alternance, avec un groupe le lundi et mardi, l'autre le jeudi et le vendredi. Cela facilitera notamment l'apprentissage des gestes préventifs, a expliqué Tanja Fux, adjointe du service valaisan de l'enseignement. Un retour à la normale, y compris le mercredi, et prévu dès le 18 mai.

Au cycle d'orientation, l'enseignement sera également dispensé en classes fractionnées mais pour une durée d'au moins quatre semaines. Un groupe se rendra à l'école le lundi et jeudi, un autre le mardi et vendredi, puis on alternera la semaine suivante et ainsi de suite.

La capacité des structures extrafamiliales sera légèrement augmentée pour absorber une demande supplémentaire: on passera ainsi de 8 à 10 enfants pour les crèches et de 12 à 15 pour les unités d'accueil pour écoliers (UAPE), a annoncé Christian Nanchen, chef du service cantonal de la jeunesse.

Le retour sur les bancs d'école dans le canton du Jura se fera dans un premier temps en demi-classes et avec des mesures sanitaires renforcées. Un enfant ira donc à l'école le lundi puis à nouveau le mercredi.

Le corps enseignant et les élèves jugés vulnérables seront dispensés de se rendre à l'école sur présentation d'un certificat médical. Cette dispense sur avis médical sera aussi valable pour les femmes enceintes.

Au niveau des mesures d'hygiène, la règle de distanciation sociale de deux mètres devra être respectée lors des contacts entre adultes et entre adultes et enfants, si la situation le permet. Les écoliers ne devront pas partager de nourriture ou de boisson. Il n'y aura pas de port préventif du masque.

Il n'y aura pas d'évaluations sanctionnées par des notes pour cette période de fin d'année scolaire. Le Gouvernement jurassien a aussi décidé de renoncer aux examens écrits de la maturité gymnasiale. Les établissements scolaires devraient fonctionner normalement dès le 25 mai.

Aucun décès supplémentaire lié au Covid-19 n'a été signalé dans le canton de Vaud en 24 heures. Cela n'était plus arrivé depuis le 13 mars, selon les chiffres publiés quotidiennement par les autorités. Vaud déplore donc toujours 375 décès depuis le début de la crise.

Le nombre de personnes hospitalisées continue de diminuer avec 156 cas, contre 164 la veille. La fréquentation aux soins intensifs reste stable à 33 patients.

Le total des personnes testées positives n'a quasiment pas bougé, à 5274, contre 5271 un jour plus tôt.

Les visites seront à nouveau autorisées dans les EMS vaudois dès le 1er mai. Elles devront toutefois se conformer à des recommandations strictes: visites sur rendez-vous, deux visiteurs maximum par résident, rencontre ne dépassant pas les trente minutes.

L'assouplissement concerne les établissements médico-sociaux (EMS), mais aussi les établissements psychosociaux médicalisés (EPSM). L'objectif consiste à restaurer des contacts entre les résidents et leurs proches, coupés les uns des autres en raison du coronavirus, relève jeudi l'Etat de Vaud.

Chaque visiteur devra porter un masque et se désinfecter les mains. Il sera accueilli et accompagné sur le lieu de rendez-vous par un collaborateur de l'établissement. Si la météo le permet, la rencontre sera organisée de préférence à l'extérieur.

Pour les résidents alités ou en fin de vie, les mêmes recommandations s'appliquent sauf que la visite se déroule en chambre. Dans ces cas précis, il sera possible de s'approcher à moins de deux mètres du résident et de se toucher, en particulier se donner la main

Compte tenu des mesures sanitaires liées au Covid-19, l'offre en transports publics ne suffira pas à satisfaire les besoins lors du déconfinement, estime le canton de Genève. Pour donner une alternative à la voiture, l'Etat va favoriser les déplacements à vélo et à pieds.

Quelque 30% des 186'000 déplacements habituels dans le canton ne pourront pas être assurés, selon le ministre Serge Dal Busco. Pour trouver une solution pour ces 56'000 déplacements, l'Etat veut agir sur deux axes.

D'abord, il va favoriser activement la mobilité douce, dont le potentiel est estimé à 20'000 déplacements supplémentaires. Pour ce faire, le canton va créer de nouveaux aménagements pour les piétons et les cyclistes, parfois en réduisant l'espace dévolu aux voitures. Pour les piétons, il est notamment envisagé d'introduire une signalisation lumineuse clignotante à certains carrefours, afin de leur éviter de devoir attendre aux passages piétons.

Mais ces mesures ne suffiront pas. Afin de limiter les déplacements professionnels, le gouvernement genevois veut que le secteur privé et l'administration publique poursuivent le télétravail, du moins de manière partielle.

Dans le canton de Berne, l'enseignement présentiel reprendra le 11 mai à l'école obligatoire mais en demi-classes pendant les deux premiers jours. Il n'y aura ni examens pour la maturité gymnasiale, ni pour la maturité professionnelle, ni pour le certificat d'étude d'école de culture générale.

L'enseignement en demi-classes doit permettre de déterminer plus facilement où en sont les apprentissages et de combler les lacunes qui pourraient apparaître après l'enseignement à distance. Le fait d'avoir de plus petits groupes permettra aux élèves d’assimiler les règles d’hygiène et de conduite dans de meilleures conditions.

Ce dispositif peut être prolongé si cela s'avère nécessaire. Il doit faciliter le retour à un fonctionnement normal des cours pour les élèves, les parents, les directions d'école et les enseignants, ont expliqué jeudi les communes et la Direction de l'instruction publique et de la culture du canton de Berne.

Les CFF et CarPostal ont présenté leurs recommandations pour se protéger du coronavirus dans les transports publics.

D'entente avec l'Office fédéral de la santé publique, les CFF et CarPostal ont adopté six recommandations pour les passagers. "Elles constituent la base de notre système barrière en vue d'une situation maîtrisée dans la crise sanitaire que nous vivons", a résumé le patron des CFF Vincent Ducrot jeudi lors d'une visioconférence commune avec son homologue de CarPostal Christian Plüss.

Durant leur voyage, les usagers sont invités à garder la distance, éviter les heures de pointes et à se répartir à l'intérieur du véhicule. Si ces conditions ne sont pas réunies, le port du masque est recommandé. Il convient également d'acheter les billets en ligne et de se laver régulièrement les mains.

Le déconfinement est un challenge pour l'ancienne régie fédérale qui devra notamment faire en sorte de regagner la confiance de ses utilisateurs. "Je pense que le retour à la normale va se faire petit à petit. Mais pour y arriver, nous allons prendre des mesures, notamment en intensifiant le nettoyage de nos trains et en mettant du gel hydroalcoolique dans les grandes gares", a expliqué Vincent Ducrot dans Forum.

>> Ecouter l'interview de Vincent Ducrot dans Forum :

Keystone - Alessandrodella Valle

>> Lire aussi : Les CFF et Car Postal fixent les règles pour un retour dans les transports

Le nombre de nouveaux cas de coronavirus tendait à repartir à la hausse jeudi en Suisse, avec 179 enregistrés, contre 140 mercredi, 100 mardi, 103 lundi, 167 dimanche et 217 samedi. Mais les chiffres peuvent beaucoup fluctuer, selon l'OFSP.

A ce jour 1423 personnes sont décédées des suites de la maladie. 29'586 cas ont été confirmés en laboratoire. L’incidence se monte à 345 cas pour 100'000 habitants, indique l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans son dernier rapport publié jeudi.

Environ 266'200 tests ont été effectués, dont 13% étaient positifs. Tous les cantons sont concernés. Par rapport à la taille de leur population, ceux de Genève, Tessin, Vaud, Bâle-Ville et du Valais sont les plus touchés.

Première en Suisse romande, un drive-in de dépistage du Covid-19 a ouvert jeudi à l'hôpital d'Yverdon-les-Bains (VD). Il permet aux personnes qui pourraient être porteuses du virus de se faire tester rapidement sans sortir de leur voiture.

L'inscription se fait sur le site internet des Etablissements hospitaliers du Nord vaudois (eHnv), où il faut répondre à un bref questionnaire médical. Le drive-in s'adresse en effet uniquement aux personnes présentant l'un des symptômes du Covid-19.

Résultats dans les trois heures

A l'heure du rendez-vous, l'automobiliste se rend à l'arrière du bâtiment principal de l'hôpital. Il suit un fléchage jusqu'à une petite tente blanche, baisse sa vitre et laisse l'un des membres de l'équipe médical lui faire un prélèvement au fond du nez. L'échantillon est ensuite acheminé au laboratoire, juste de l'autre côté de la rue.

Le processus dure moins de cinq minutes. Quant au résultat, il est communiqué dans les trois heures ouvrables, explique Julien Ombelli, le directeur médical des eHnv. Si le test est négatif, la personne reçoit un courriel. Dans la cas inverse, il est contacté par un médecin pour discuter de la prise en charge, et notamment d'une mise en quarantaine.

>> Ecouter le reportage à Yverdon dans le 12h30 :

Keystone - Peter Klaunzer

>> Voir aussi le reportage du 12h45 :

La campagne de protection contre le nouveau coronavirus se pare de rose. Les nouvelles affiches recommandent le port du masque si la distance sociale ne peut être maintenue. Les règles d'hygiène et de conduite restent valables malgré les assouplissements annnoncés.

Les consignes en matière de distance restent les plus importantes. Dans les situations qui ne permettent pas de les observer, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) recommande désormais le port d'un masque. Une vidéo montre comment le porter et l'éliminer correctement, annonce jeudi l'OFSP.

Des consignes qui perdurent

Malgré l'assouplissement progressif des mesures décidé par le Conseil fédéral, la population est, dans la mesure du possible, appelée à continuer à travailler à la maison. Le but est de réduire les contacts.

La population doit également continuer à se laver soigneusement les mains, éviter les poignées de main, tousser et éternuer dans un mouchoir ou dans son coude. Il faut toujours téléphoner avant d'aller chez le médecin ou aux urgences.

Durant le week-end, plusieurs emplacements du canton de Genève, notamment en campagne, continueront à être soumis à des restrictions de circulation et à des interdictions de stationnement. Des contrôles de vitesse seront effectués, avertit jeudi la police.

A l'instar de ce qui a été mis en place durant les trois derniers week-ends, les endroits soumis aux restrictions de circulation sont les Centres sportifs des Evaux, de Vessy, du Bout-du-Monde, le Signal de Bernex, le Mandement/Vallon de l'AIIondon.

Sont également concernés les plages du Vengeron, du Reposoir, Port Choiseul, le sentier du promeneur solitaire, celui des Falaises, le Moulin-des-Frères, le bord de l'Arve et celui du Rhône (barrage de Verbois/Moulin-de-Vert), sans oublier le Bois de la Bâtie.

Une équipe de l'EPFL, en collaboration avec l'Institut de recherche sur l'eau Eawag, a réussi à détecter la présence du coronavirus dans les eaux usées à travers des échantillons prélevés pendant la première phase de la pandémie. L’objectif est de mettre sur pied un système d’alerte précoce.

Les scientifiques ont récolté de nombreux échantillons provenant de 9 stations d’épuration au Tessin, 2 à Zurich et 1 à Lausanne, collectant les eaux usées de quelque 800'000 habitants.

"À partir des échantillons de 20 grandes stations d'épuration réparties sur le territoire national, nous pourrions surveiller les eaux usées de près de 2,5 millions de personnes", précise l'un des chercheurs.

En les analysant rapidement, il serait ainsi possible de détecter une éventuelle recrudescence des infections pendant le déconfinement bien avant, peut-être une semaine avant qu'elle ne soit visible dans les tests sur les personnes symptomatiques.

>> Voir le sujet du 19h30 :

>> Lire aussi : Le coronavirus est détectable dans les eaux usées, selon une étude

Les Suisses souhaitent rendre le port du masque obligatoire dans de nombreuses situations: 62% des 1682 sondés par l'institut Sotomo veulent que ce soit le cas dans les transports publics, 53% dans les magasins, mais 37% seulement au travail.

La proportion des Suisses qui souhaitent obliger les prestataires de services ne pouvant pas respecter les distances minimales à porter un masque atteint 87%, selon un sondage rendu public jeudi. Dans ce contexte, 76% des clients ou patients devraient aussi porter un masque.

Deux sondés sur cinq veulent également rendre le masque obligatoire dans les écoles et établissements de formation. Ils sont trois sur dix à vouloir obliger le port de cette protection dans l'espace public. La Suisse alémanique se montre généralement plus timorée que les autres régions linguistiques sur la question de porter obligatoirement un masque.

Le canton de Vaud opte pour une reprise de l'école obligatoire progressive et alternée dès le 11 mai. Cette "rentrée" scolaire après près de deux mois d'enseignement à distance se fera par petits groupes et un jour sur deux.

Pour les classes des 1P à 8 P (4 à 12 ans), la reprise se fera par petits groupes et en alternance jusqu'au 25 mai. Cela correspondra à des demi-classes, avec une moitié le lundi, l'autre le mardi, et ainsi de suite. Pour les années 9S à 12S (de 12 à 15-16 ans), le retour en classe sera fait, lui, par petits groupes et à distance jusqu'à début juin. Il n'y aura en outre plus de notes.

>> Voir les explications du 12h45 :

Canton "très impacté"

Les établissements scolaires prendront contact avec les parents et les élèves pour leur communiquer les jours en classe. Le service d'accueil scolaire (SAS) continue jusqu'au 25 mai pour les 1P à 8P.

"Les cantons de Genève et Vaud ont été très impactés par le coronavirus. Il y avait une demande pour faire une reprise progressive. Nous sommes un peu plus prudents au niveau sanitaire que d'autres cantons", a affirmé  Cesla Amarelle, cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC).

>> Ecouter la réaction de Grégory Durand, président du comité cantonal de la Société pédagogique vaudoise dans le 12h30 :

Keystone - Martial Trezzini

La reprise de l'enseignement présentiel à l'école obligatoire se fera par demi-classe en alternance le matin et l'après-midi dans le canton de Neuchâtel pour les cycles 1 et 2 jusqu'au 25 mai. Les élèves du cycle 3 retourneront en classe à cette date.

"Nous avons choisi une reprise progressive, comme dans tous les cantons romands, pour faire en sorte que la protection de la personne prime", a expliqué jeudi la conseillère d'Etat neuchâteloise Monika Maire-Hefti. Les élèves et enseignants vulnérables vont continuer d'étudier et de travailler à distance. La classe de ces derniers sera assumée par des remplaçants.

Distance de 2m entre adultes

Au sein des classes, de nombreuses règles d'hygiène seront mises en place. La distance entre élèves n'est pas fixée à 2m mais elle le sera entre adultes et entre adulte et élèves, si c'est possible. Avec les très jeunes élèves dont ils doivent se rapprocher, les enseignants peuvent porter des visières, fournies par l'école.

Si plusieurs malades Covid-19 sont détectés dans un même collège, une décision de fermeture d'une classe peut être prise par la direction après préavis du médecin cantonal.

>> Ecouter le sujet du 12h30 sur les règles qui accompagneront la reprise des cours :

Keystone - Jean-Christophe Bott

L'impact du coronavirus sur l'évolution des chiffres d'affaires du commerce du détail est violent. En mars 2020 ils ont dévissé de 6,2% en termes nominaux sur un an, constate l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué publié jeudi.

En termes réels, c'est-à-dire en prenant compte de l'inflation, les recettes du commerce de détail affichent une chute de 5,6% sur un an. Ajustée des variations saisonnières, la contraction atteint les 6,0%.

>> Ecouter aussi le 12h30 :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

Hausse de 8% dans l'alimentaire

Les chiffres d'affaires générés par les stations-service ont accusé une baisse de 26% (-21,6% en termes réels), tandis que les denrées alimentaires, les boissons et le tabac ont témoigné d'une hausse est de 8,4% tant en nominal qu'en réel. Pour les produits non-alimentaires, des reculs respectifs de 15,8% et 15,0% sont enregistrés.

>> Plus d'infos ici : Le commerce de détail a dégringolé en mars en raison de la pandémie

La Suisse aidera les pays en développement face au Covid-19. Le Conseil fédéral a décidé jeudi de débloquer un total de 400 millions de francs.

"Un défi global appelle une réponse globale. Dans des situations difficiles, nous devons bien sûr nous occuper de nos citoyens. Mais il est tout aussi nécessaire d'être solidaires avec les personnes les plus démunies d'autres pays, en particulier des pays pauvres", explique le conseiller fédéral Ignazio Cassis, en charge des Affaires étrangères.

>> Voir les explications du 12h45 :

200 millions de francs au CICR

Un prêt sans intérêts de 200 millions est octroyé au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Celui-ci disposera de sept ans pour rembourser. Les actions du Fonds fiduciaire d’assistance et de riposte aux catastrophes du FMI seront quant à elles soutenues à hauteur de 25 millions de francs. Ces deux crédits seront soumis au Parlement en juin.

>> L'intervention d'Ignazio Cassis :

Une troisième enveloppe de 175 millions de francs vise à renforcer la coopération internationale et doit permettre aux organisations actives au niveau international d’être mieux armées pour faire face au Covid-19. Le Conseil fédéral répond à la demande de la commission de politique extérieure du Conseil national qui réclamait une augmentation de 100 millions de francs.

>> Ecouter aussi le 12h30 :

Keystone - Peter Klaunzer

A la demande des pays

"Nous réagissons à la demande des pays. Ce n'est pas nous qui allons demander si on peut donner quelque chose", précise Ignazio Cassis.

"Au début, nous avons soutenu la Chine, puis la Serbie, le Népal, la Grèce, avec du matériel tout à fait concret. Il s'agissait par exemple d'envoyer des tentes en Serbie pour les migrants. Mais aussi des matériaux d'hygiènes. Ensuite il y a aussi de l'aide bilatérale, de façon financière, notamment au Bangladesh dans un grand camp de Rohingyas", explique Manuel Bessler, délégué à l’aide humanitaire et chef du corps suisse d'aide humanitaire.

>> L'intervention de Manuel Bessler :

Les restaurants pourront rouvrir dès le 11 mai en Suisse à condition que chaque table n'accueille que quatre personnes ou des parents avec leurs enfants. Les clients devront tous être assis et les tables espacées de deux mètres ou isolées avec un élément de séparation.

"Je me réjouis si on peut rouvrir. Il serait temps de recommencer à travailler. Economiquement et moralement, c'est nécessaire", lance Claude Frôté, chef du restaurant "Au Bocca" à Saint-Blaise (NE), dans La Matinale.

>> Voir l'interview de Claude Frôté dans La Matinale :

"Les touristes ne sont pas là"

Celui-ci nourrit toutefois quelques inquiétudes. "J'aurais préféré le tout ou rien au niveau des restrictions, ou avec peu de conditions. Là, ça va être difficile. Les touristes ne sont pas là, les repas d'affaires seront peu nombreux. Les gens d'un certain âge auront peut-être peur de sortir. Je prévois 50% de baisse de chiffre d'affaires", indique-t-il.

"Que j'aie 10 clients ou 40 clients, il me faut la même brigade", précise Claude Frôté. "Dans un orchestre, vous ne pouvez pas enlever un jour le pianiste et le lendemain le violoniste. Je suis obligé d'avoir toute ma brigade au complet. Ce qui fait que si je n'atteins pas un point mort, un certain chiffre d'affaires, je vais avoir une perte."

Avec la crise du Covid-19, certaines entreprises sont tentées d’imposer des vacances à leurs employés, du jour au lendemain.

Cette pratique contestée fait l’objet d’un conflit social inédit dans le monde bancaire. A Genève, l’Association suisse des employés de banque vient de dénoncer BNP Paribas Suisse. Le syndicat a saisi l’Office cantonal de l'inspection et des relations du travail, alerté par de nombreux employés, dit-il. La banque les aurait forcés à poser 4 jours de vacances avant le 8 mai.

>> Les explications dans La Matinale :

Keystone - Laurent Gillieron

En Suisse, un patron qui veut forcer un salarié à poser des congés doit l’avertir à l’avance - trois mois à l’avance selon le Secrétariat d’Etat à l’économie -  et l’employé doit pouvoir prendre de vrais vacances pour se reposer et changer d'air. La doctrine est divisée sur de possibles exceptions.

En France, en revanche, les entreprises ont le droit d'imposer des congés en ces temps de crise sanitaire. BNP Paribas, d’origine française, a-t-elle voulu appliquer une même pratique à l’ensemble du groupe, faisant fi des différences nationales? Contactée mercredi, l’entité suisse n'a pas souhaité commenter.

Les centres de fitness, yoga ou autres pilates pourront rouvrir le 11 mai, mais à des conditions très strictes. Toutes les structures qui décident d'accueillir des membres à cette date devront préalablement soumettre des concepts de protection adéquats aux autorités. Cela concerne les distances requises mais aussi les moyens et modes de désinfection.

>> Les explications d'Alain Amherd, responsable romand du comité de la fédération suisse des centres de fitness, dans La Matinale :

Keystone - Bodo Schackow

Dès le 11 mai, les enseignants des degrés primaire et secondaire pourront à nouveau donner cours en classe. La Confédération a confirmé mercredi la date de reprise de l'école obligatoire, mais laisse aux cantons le soin de mettre en oeuvre les détails.

>> Retour sur les annonces du Conseil fédéral : Le récapitulatif des nouveaux assouplissements des mesures contre le Covid-19

"Le Conseil fédéral prend la responsabilité sanitaire de cette étape. Il a publié un plan de protection qui nous indique les grandes lignes de ce qu'il faut mettre en place. Ensuite, c'est la responsabilité des cantons de reprendre l'organisation de l'école à partir du 11 mai, avec une remise en place progressive de l'enseignement présentiel", explique le conseiller d'Etat valaisan Christophe Darbellay dans La Matinale.

>> Voir l'interview complète de Christophe Darbellay dans La Matinale :

"Nous allons devoir appliquer les mesures de protection sanitaire. La question de la distanciation sociale est notamment fortement relativisée dans le plan de l'Office fédéral de la santé publique. Avec des enfants en bas âge, ces directives sont difficilement applicables dans le concret au niveau de l'école obligatoire", ajoute le chef du Département de l’économie et de la formation.

Le démocrate-chrétien indique par ailleurs que les cours reprendront par demi-classe pendant les deux premières semaines. Cette décision a été prise après une conférence des directeurs de l'instruction publique des cantons de Suisse romande, de Berne et du Tessin.

Malgré les craintes de plusieurs professeurs ou parents d'élèves, Christophe Darbellay se veut rassurant: "Depuis Charlemagne on va à l'école dans ce pays, c'est une des choses les plus fondamentales. Je crois qu'on peut reprendre sereinement. On doit apprendre à vivre avec le coronavirus."

>> Ecouter aussi les explications de La Matinale sur la marge de manoeuvre laissée aux cantons :

Keystone - Gaetan Bally

Après l'annonce par le Conseil fédéral d'accélérer la levée des mesures contre la pandémie du coronavirus - avec ouverture des restaurants, musées et bibliothèques notamment dès le 11 mai prochain - deux médecins réagissent à cette nouvelle.

"La transmission du virus est liée à la densité des personnes qui sont ensemble. Si la distance sociale et l'hygiène des mains sont respectées, le virus n'est pas partagé. Je pense que tout dépend du respect par la population des mesures barrières proposées", souligne Didier Pittet, infectiologue aux HUG.

>> Sa réaction dans La Matinale :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

"Je pense que c'est une bonne chose d'éviter la précarisation de certains. La pauvreté aussi fait beaucoup de ravages, et on doit s'en préoccuper en tant que médecins", estime de son côté Vladimir Mayor, président des médecins de famille neuchâtelois.

>> Sa réaction dans la Matinale :

EPA/Keystone - Wu Hong

Le télétravail constitue un risque pour la sécurité informatique des pouvoirs publics: certains responsables cantonaux de la protection des données s'en inquiètent, à l'image du préposé zurichois.

Dans son dernier rapport, publié mardi, il pointe du doigt le manque de préparation, d'anticipation et d'équipements d'une partie des administrations cantonales et communales.

>> Les précisions dans La Matinale :

Keystone

Une des annonces du jour concerne la réouverture des restaurants dès le 11 mai prochain, sous condition du respect d’un concept de protection. Les tenanciers devront toutefois espacer les tables de deux mètres et accueillir des tablées de quatre personnes au maximum.

Il n’empêche, la décision du Conseil fédéral ravit les principaux intéressés: "Ça fait deux mois qu’on tourne en rond, donc on est heureux de pouvoir le faire finalement. Mais surtout, on espère pouvoir assurer la convivialité, parce que c’est le but des restaurants", explique Romano Hasenauer, gérant de deux restaurants dans le canton de Vaud.

Le challenge à présent pour les restaurateurs sera de regagner la confiance des clients à en croire Caroline Juillerat, coprésidente de GastroNeuchâtel: "Le 11 mai, c’est peut-être un peu tôt pour nous. Contrairement à la Suisse alémanique, nous avons eu plus de malades. La confiance du consommateur sera peut-être plus difficile à cueillir, sachant qu’on ouvre en même temps que les écoles. Peut-être que les clients voudront d’abord voir comment se passent les étapes de déconfinement, avant de faire des loisirs".

>> Voir aussi le reportage du 19h30 :

Les grandes manifestations de plus de 1000 personnes seront interdites jusqu'à la fin du mois d'août. Cette échéance a été choisie afin de garantir une certaine coordination avec les pays voisins et d'offrir une certaine sécurité de planifications aux organisateurs.

Le Conseil fédéral réévaluera la situation avant les vacances d’été en tenant compte des mesures prises dans les autres pays. Le 27 mai, il décidera également à quelle date les manifestations de moins de 1000 personnes seront à nouveau autorisées.

Dans la foulée, plusieurs manifestations ont annoncé l'annulation de leur édition 2020, à l'instar de la Street Parade de Zurich, des festivals du Gurten (BE), de St-Gall et de Frauenfeld.

De même, le Marché-Concours de Saignelégier (JU) n'aura pas lieu cette année. La manifestation phare du canton du Jura devait se dérouler les 7, 8 et 9 août. Cette grand-messe du cheval de race franches-montagnes attire chaque année plusieurs dizaines de milliers de personnes.

>> Voir le reportage du 19h30 sur les annulations :

A l'arrêt depuis deux mois en raison de la pandémie du coronavirus, le sport suisse va reprendre ses droits. Le Conseil fédéral a, en effet, assoupli les mesures prises à l'encontre de la pratique sportive.

>> Voir les propos de Viola Amherd sur la reprise du sport :

Le Conseil fédéral prévoit, ainsi, d'autoriser à nouveau le déroulement des compétitions sportives, sans public, à partir du 8 juin. La décision formelle sera probablement prise le 27 mai en tenant compte, bien sûr, du développement de la pandémie. Le huis clos sera de mise jusqu'au 31 août dans la mesure où les rassemblements de plus de 1000 spectateurs demeurent interdits jusqu'à cette date.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Pour "tenir" ce délai du 8 juin, les entraînements seront, à nouveau possibles dès le 11 mai sous condition de respecter les consignes de protection et d'hygiène. Cette mesure s'applique tant au sport populaire qu'au sport de compétition, qu'il soit individuel ou collectif.

L'entraînement pour le sport populaire sera soumis à des directives claires. L'activité ne peut se dérouler qu'en petit groupe de cinq personnes au maximum, sans contact physique et en respectant les règles d'hygiène et de distance. Les restrictions sont moins contraignantes pour le sport de compétition. Les athlètes devront toutefois suivre des règles d'hygiène strictes pour réduire les risques de transmission.

>> Ecouter l'analyse de Bernardin Allemann dans Forum :

Keystone - Anthony Anex

Les cantons sont autorisés à ne pas organiser d'examens écrits de maturité cette année. Le Conseil fédéral leur laisse le choix. Plusieurs avaient demandé une annulation afin de tenir compte des conditions imposées par le coronavirus.

Le Conseil fédéral s'est rangé mercredi à l'avis de la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP). Le gouvernement estime que cette solution permet de tenir compte des différents degrés d'atteinte par la pandémie et des conditions pédagogiques résultant de l'interdiction d'enseigner en classe.

Dans les cantons où les examens n’auront pas lieu, les certificats seront décernés sur la base des notes de l'année. Cette évaluation est suffisante pour garantir l’aptitude aux études des élèves, estime le Conseil fédéral. Les hautes écoles devront reconnaître les certificats indépendamment de la base sur laquelle ceux-ci ont été établis.

>> Voir le sujet du 19h30 :

>> Voir l'interview d'Alain Berset :

Les compagnies Swiss et Edelweiss devraient pouvoir surmonter leurs problèmes de liquidités grâce à des garanties fédérales. Le Conseil fédéral a décidé mercredi de demander au Parlement près de 1,9 milliard de francs pour soutenir l'ensemble du secteur aérien.

Swiss et Edelweiss devraient avoir besoin d'environ 1,5 milliard de francs de liquidité jusqu’à la fin de l’année. Elles seront mises à à disposition par l’intermédiaire d’un consortium de banques, par analogie avec les crédits Covid-19+. Au total, 85% des fonds utilisés, mais au maximum 1,275 milliard de francs, seront garantis par la Confédération.

Pas d'aides pour Swissport et Gategroup

D'autres entreprises connexes sont nécessaires au maintien des liaisons internationales de la Suisse. Swissport International, Gategroup et SR Technics sont toutefois actives au niveau international et détenues majoritairement par des investisseurs asiatiques.

Les structures actuelles des entreprises Swissport et Gategroup ne permettent pas encore de remplir les conditions fixées pour l’octroi d’une aide financière par la Confédération.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Résumé en image des principales nouvelles décisions du Conseil fédéral concernant la phase II de l'assouplissement des mesures sanitaires, dès le 11 mai:

On s’achemine vers un assouplissement plus rapide que prévu du confinement. Le Conseil fédéral veut non seulement rouvrir les écoles obligatoires et les magasins le 11 mai prochain, mais aussi les restaurants et les musées. Une nouvelle bienvenue pour l’économie qui manifestait de plus en plus bruyamment son mécontentement ces derniers jours.

>> Voir l'analyse de Pierre Nebel dans le 19h30 :

Le Conseil fédéral a assoupli mercredi d'un cran supplémentaire les mesures contre le coronavirus. Magasins, restaurants, musées ou encore bibliothèques pourront rouvrir dès le 11 mai.

Le Conseil fédéral a par ailleurs décidé qu’outre les magasins et les marchés, les musées, les bibliothèques et les archives pouvaient également rouvrir le 11 mai. Les zoos et les jardins botaniques, eux, resteront fermés jusqu’au 8 juin.

>> Retour sur la journée de mercredi : Restaurants et écoles pourront rouvrir le 11 mai et aide fédérale au secteur aérien

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