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Les départs se succèdent dans un Automobile Club Suisse en crise

Le conseiller national bernois Christian Wasserfallen. [Keystone - Gaetan Bally]
Les départs se succèdent dans un Automobile Club Suisse en crise / Le 12h30 / 1 min. / le 28 août 2016
Après le retrait samedi du directeur général de l'Automobile Club Suisse (ACS) Stefan Holenstein, le conseiller national Christian Wasserfallen, élu président en juin mais contesté, jette l'éponge à son tour.

Christian Wasserfallen a indiqué à la NZZ am Sonntag qu'il renonçait en vue de la prochaine assemblée des délégués prévue en septembre. En juin, 13 des 19 sections de l'association s'étaient réunies contre la volonté du comité directeur et avaient élu le PLR bernois à la présidence.

La direction en place, conduite par Mathias Ammann, n'avait cependant pas reconnu le vote. "Je veux que la paix revienne au sein de cette association et qu'elle se retrouve elle-même", explique le conseiller national bernois.

Thomas Hurter intéressé

Autre conseiller national, Thomas Hurter (UDC/SH) avait fait part de son intérêt pour la présidence. Christian Wasserfallen ne dit toutefois pas s'il le soutient. Il faut des réformes à l'ACS et la nouvelle direction doit s'appuyer sur une base solide, selon lui.

Dans un communiqué, l'ACS salue la décision de Christian Wasserfallen qui permettra "un nouveau départ bien ordonné". Et de souligner que Thomas Hurter est un candidat "plus que valable".

ats/boi

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Procédures pénales en cours

Samedi, le directeur général Stefan Holenstein avait expliqué qu'il se retirait de son poste pour permettre à l'ACS de prendre librement un nouveau départ pour sa direction.

A la mi-juin, le comité l'avait suspendu avec effet immédiat. L'ACS lui reprochait d'avoir manqué à ses devoirs en matière de droit du travail. En outre, il aurait oeuvré en coulisses pour faire élire Christian Wasserfallen à la présidence.

Des procédures pénales sont déjà en cours dans le cadre de cette affaire. Stefan Holenstein et Mathias Ammann ont déposé plainte l'un contre l'autre. Le premier doit répondre de gestion déloyale, faux dans les titres, tentative d'instigation et injure, le second de diffamation.