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Dispute juridique pour la présidence de l'Automobile club de Suisse

Christian Wasserfallen a été élu très largement à la tête de l'Automobile club de Suisse (ACS). [Keystone - Peter Klaunzer]
Christian Wasserfallen a été élu très largement à la tête de l'Automobile club de Suisse (ACS). - [Keystone - Peter Klaunzer]
Le conseiller national Christian Wasserfallen a été élu jeudi nouveau président de l'Automobile club de Suisse (ACS) par 13 des 19 sections réunies en assemblée. L'ancien leader Mathias Ammann ne reconnaît pas son éviction.

Réunies jeudi lors de leur assemblée annuelle, contre l'avis de leur direction, les sections de l'ACS ont élu un nouveau président et un nouveau comité de direction.

Mathias Ammann, président en pleine tourmente suite aux affaires qui ont éclaté au sein du lobby routier, a pourtant déclaré qu'il ne quitterait pas son poste sous la pression.

La tenue de l'assemblée n'est pas conforme aux statuts, a-t-il affirmé. Elle est par conséquent invalide. La direction serait la seule habilitée à convoquer ou déplacer une assemblée des délégués.

"Rien à discuter"

Mais les sections en ont décidé autrement. Une décision qui laisse présager une longue bataille juridique au sein du club. La commission d'enquête indépendante mandatée devra faire toute la lumière sur les affaires qui déchirent l'ACS.

Pour le nouvel élu Christian Wasserfallen (BE/PLR), la position de l'ancien comité de direction est "intenable". Légalement, il n'y a "rien à discuter", a-t-il déclaré. Selon lui, Mathias Ammann a été dûment invité et le déplacement de la rencontre a été demandé par une section.

L'assemblée s'est ensuite tenue dans les règles, dans une ambiance sereine et objective. Le choix de Christian Wasserfallen, élu à une écrasante majorité (69 voix, 2 abstentions, 4 voix invalides), permettra de ramener le calme dans le club.

ats/dk

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Discussion privilégiée

Malgré l'absence de plusieurs sections, les délégués ont lancé un appel invitant tous les membres du club à "serrer les rangs". Le temps du dialogue est venu pour servir la cause de l'ACS, précise un communiqué.

Les "deux présidents" ont déclaré espérer qu'aucune action en justice ne sera nécessaire pour résoudre la situation. Ainsi, Mathias Ammann privilégiera la discussion avec les "sections révoltées" pour trouver une solution "pragmatique" à la crise.