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Trois hautes écoles vaudoises veulent aider les seniors à bien vieillir

l'argent consacré au deuxième pilier pourrait être placé de manière bien plus rentable. [Keystone - Stephan Scheuer]
Trois hautes écoles vaudoises veulent aider les seniors à bien vieillir / La Matinale / 1 min. / le 20 juin 2018
Trois hautes écoles vaudoises s'associent pour créer le Senior Lab, une plateforme interdisciplinaire en vue de trouver des solutions pour ce qu'on appelle désormais "le bien vieillir". Les seniors y seront associés.

Faciliter la mobilité, la communication ou l'indépendance des personnes âgées: l'autonomie est l'un des mots-clés pour faire face au vieillissement démographique. C'est l'une des raisons d'être de ce laboratoire, qui est la concrétisation d'un projet pilote mené durant deux ans.

Transmettre les besoins des seniors

Participante à ce projet, Françoise Sauer souligne que beaucoup de choses se font déjà en la matière mais en l'absence des personnes âgées. "Nous souhaitons y être associés et même être au centre de la démarche", dit-elle. "La personne âgée connaît ses besoins mais n'a plus la force de les faire valoir. Elle a donc besoin de médiateurs. Ce que va faire le Senior Lab, c'est venir à notre rencontre, récolter nos observations et les transmettre."

La Haute Ecole de la Santé La Source, la Haute école d'ingénierie et de gestion (HEIG) et l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL) vont donc écouter les besoins des seniors et les communiquer ensuite à des partenaires publics ou privés comme les Transports Lausannois ou la Migros par exemple.

Lieux de repos dans les grandes surfaces

Le but est de trouver des solutions concrètes à un problème concret: "Pour une personne âgée, traverser un supermarché est extrêmement fatiguant, elle a absolument besoin de se reposer au milieu des magasins", explique Françoise Sauer. "Là, nous avons suggéré la création de zones de repos pour reprendre des forces, à plusieurs endroits d'une grande surface."

Pour l'instant, le budget de cette plateforme est de 100'000 francs par an. Il est financé par les hautes écoles partenaires.

Agathe Birden/oang

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