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Toujours plus de chefs d'entreprise étrangers

Noël spirituel, Noël païen, Noël partout [REUTERS - Sebastian Derungs]
L'Allemand Carsten Schloter est le CEO de Swisscom - [REUTERS - Sebastian Derungs]
Près de 40% des dirigeants des 100 plus grandes entreprises suisses sont allemands. C'est ce qui ressort d'une étude du cabinet de conseil zurichois Guido Schilling & Partner publiée lundi.

En outre, pas moins d'un patron étranger sur deux est de
nationalité allemande. Parmi les dirigeants étrangers actifs en
Suisse, les Allemands se taillent la part du lion, avec 30%. Et
ceci grâce à leur formation, la langue et à l'étroitesse du marché
du travail suisse ( regardez les explications de Bjorn Johansson , chasseur de tête le plus renommé de Suisse ).

Les Français et les Américains viennent ensuite avec chacun 10%.
Pour le cabinet de conseil, le manque de dirigeants arborant le
passeport à croix blanche provient de l'étroitesse du marché de
l'emploi helvétique. Les Suisses disposant des qualifications et de
l'expérience requises font défaut par rapport à l'ampleur des
besoins, estime l'étude.



A Zurich notamment, l'afflux d'Allemands sur le marché du travail
engendre bon nombre de crispations. Un informaticien allemand a
offert une plate-forme de dialogue à ses compatriotes et aux
Alémaniques. Résultat: son blob, www.blogwiese.ch , attire des
centaines de milliers d'internautes ( découvrez son interview ).



Le cabinet Guido Schilling & Partner a interrogé pour son
étude 113 entreprises, concentrant 833 postes de direction.



agences/mej nr

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Femmes sous-représentées

L'étude met aussi en exergue un phénomène récurrent, à savoir la très large sous-représentation des femmes dans les postes directionnels.

Même si elles sont un peu mieux représentées que précédemment, leur part reste tout de même de 4%.