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Le PLR reste la formation la plus présente dans les autorités des villes

La présidente du Parti libéral-radical (PLR) suisse, Petra Gössi, lors de l'assemblée à Montreux (VD). [Keystone - Laurent Gilliéron]
La présidente du Parti libéral-radical (PLR) suisse, Petra Gössi, lors de l'assemblée à Montreux (VD). - [Keystone - Laurent Gilliéron]
Le Parti libéral-radical (PLR) demeurait en 2017 la force politique la plus représentée dans les autorités des villes suisses. Mais pas des plus grandes cités, où le camp rose-vert continue de le devancer.

Le PLR est devant tant dans les exécutifs, avec 29%, que dans les législatifs (23%). Avec 20% des sièges dans les deux pouvoirs, le Parti socialiste (PS) est deuxième. Le Parti démocrate-chrétien (PDC) demeurait troisième en 2017 dans les gouvernements, mais il n'est plus que quatrième dans les législatifs, supplanté depuis 2011 par l'UDC, a indiqué mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Le poids de la taille

A y regarder de plus près, selon la taille des villes par exemple, la représentation des partis diffère. Ainsi le camp rose-vert, renforcé par de petits partis de gauche, domine clairement dans les grandes villes. Il atteignait même près de 70% des sièges des exécutifs des six plus grandes villes de Suisse en 2017.

A l'inverse, dans les 118 villes de moins de 20'000 habitants, les partis bourgeois traditionnels (PLR, PDC, UDC) conservent 61% des sièges dans les exécutifs, dont un peu plus de la moitié pour les seuls libéraux-radicaux. Le camp rose-vert n'en détient même pas un quart.

ats/gax

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Les Romands se distinguent

En ce qui concerne la représentation des élus dans les villes en 2017, l'Office fédéral de la statistique (OFS) constate des différences entre exécutifs et législatifs, ainsi qu'entre Suisse romande et le reste du pays.

Les trois partis bourgeois ainsi que divers petits partis de droite sont généralement plus forts dans les exécutifs que dans les législatifs, sauf en Suisse romande où leur part de sièges dans les exécutifs a tendance à diminuer depuis les années 1990.

Toujours peu de femmes

La part de femmes élues dans les autorités des villes suisses restait faible en 2017, selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS) présentés mardi. Ils sont ainsi quasi identiques à ceux de 2009, soit à un peu plus de 31% dans les législatifs et 26,5% dans les exécutifs.

Seuls à échapper au constat, les Verts qui atteignent presque la parité dans les législatifs, et dans une moindre mesure le PS et autres partis de gauche ainsi que les Vert'libéraux, mais plutôt dans les exécutifs.