Lors de la traditionnelle rencontre organisée par l'UDC zurichoise, le nouveau ministre des Affaires étrangères a expliqué aux 1200 invités et membres du parti présents dans la célèbre salle zurichoise que le marché européen représentait 500 millions de personnes.
"Nous voulons vendre nos produits et conserver notre prospérité", a-t-il lancé.
Le conseiller fédéral a insisté sur le fait que si aucun accord satisfaisant ne pouvait être trouvé avec Bruxelles, il n'y en aurait pas. "Il n'y a pas d'obligation. Mais toute chose a son prix", a-t-il averti. "Nous pouvons bien évidemment placer notre indépendance plus haut qu'une éventuelle perte de prospérité".
"Abolition de la démocratie directe", selon Blocher
Après le repas, le pilier de l'UDC Christoph Blocher a répondu à l'invité de marque de la soirée. En parlant de l'accord cadre, le tribun a dit que le seul nom correspondant à la réalité était "contrat pour l'abolition de la démocratie directe". Il a aussi parlé d'"accord d'enchaînement".
Concrètement, "les citoyennes et citoyens suisses doivent céder leur voix à Bruxelles", selon Christoph Blocher. "Ce n'est plus nous, mais l'UE et ses fonctionnaires qui décident de notre avenir".
ats/rens