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Un Romand pourrait reprendre la tête du Service de renseignement

Markus Seiler. [Keystone - Marcel Bieri]
Romands bien placés pour succéder à Markus Seiler à la tête du SRC / La Matinale / 2 min. / le 16 novembre 2017
Avec le départ de Markus Seiler, la course à la succession à la tête du Service de renseignement de la Confédération est lancée. Selon les informations de la RTS, les noms qui circulent sont essentiellement romands.

L'actuel directeur du Service de renseignement de la Confédération (SRC), Markus Seiler, quittera ses fonctions à la fin du mois de novembre pour rejoindre l'état-major du nouveau conseiller fédéral Ignazio Cassis au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

>> Lire : Le chef du Service de renseignement de la Confédération rejoint le DFAE

Et pour le remplacer, cinq noms reviennent en priorité parmi les connaisseurs du milieu du renseignement: ceux de quatre anciens espions ainsi que celui d'André Duvillard, actuel responsable du Réseau national de sécurité.

Si les premiers refusent tout commentaire en l'état, ce dernier ne cache pas son intérêt. Il estime "légitime" de se poser la question d'une candidature, alors qu'il s'occupe depuis cinq ans de prévention du terrorisme et qu'il a dirigé auparavant la Police cantonale neuchâteloise.

Les Romands semblent avoir la cote

Parmi les quatre autres papables, un deuxième profil de policier est cité avec insistance: celui de Pascal Lüthi, actuel commandant de la police neuchâteloise. Selon plusieurs interlocuteurs de la RTS, un homme issu du terrain à l'échelon des cantons serait le bienvenu. Pascal Lüthi connaît du reste aussi le renseignement. Il a même été promu à l'époque au sein de la cellule de coordination voulue par le Conseil fédéral.

Chef à l'époque de cette cellule de coordination du renseignement, Jacques Pitteloud figure aussi au rang des papables. On entend encore le nom de l'ancien chef du renseignement militaire Jean-Philippe Gaudin, un Vaudois proche du conseiller fédéral Guy Parmelin qui va sélectionner les candidats. On peut encore ajouter le nom d'un autre ancien espion, Christian Dussey, actuel directeur du Centre de politique de sécurité à Genève.

Côté alémanique, aucun nom ne s'impose. Le directeur par intérim du SRC Paul Zinniker est une option, mais il est marqué par la débâcle de l'affaire d'espionnage en Allemagne. Il existe encore une ou deux autres options de candidats alémaniques à l'interne, mais les Romands ont la cote. Le tri des candidats va commencer dès le mois prochain.

Ludovic Rocchi/oang

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