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Chiara Simoneschi-Cortesi: "Les gens ne veulent pas des choses extrêmes"

L'ancienne conseillère nationale PDC Chiara Simoneschi. [Keystone - Peter Klaunzer]
Extrait de l'interview de Chiara Simoneschi-Cortesi / Forum / 1 min. / le 16 juillet 2017
La démocrate-chrétienne Chiara Simoneschi-Cortesi est à ce jour la seule Tessinoise à avoir occupé la fonction de présidente du Conseil national. Membre de l'aile gauche du parti, elle se considère comme "une vraie PDC".

Chiara Simoneschi-Cortesi a été première citoyenne du pays de 2008 à 2009. A ce titre, elle a dirigé l'élection de deux conseillers fédéraux - les successions de Samuel Schmid et de Pascal Couchepin, remplacés par Ueli Maurer et Didier Burkhalter - et a dû suppléer le Conseil fédéral pour une rencontre avec le dalaï-lama, tous les ministres étant officiellement en vacances.

La démocrate-chrétienne avait par ailleurs décidé de placer sa présidence sous le signe de l’Europe, en rendant notamment une visite officielle au président du Parlement européen. La situation entre la Suisse et l'Union européenne était déjà tendue à l'époque, même si le vote contre l'immigration de masse n’avait pas encore eu lieu.

Une vraie PDC a comme valeur de bases la liberté, l’égalité, la justice sociale et la solidarité. J’ai toujours été toujours dans la ligne du PDC.

Chiara Simoneschi-Cortesi

"La votation du 9 février 2014 est vraiment une faute. Notre bien-être doit beaucoup à nos relations avec l’Europe", avance Chiara Simoneschi-Cortesi aujourd'hui dans l'émission Forum. L'UDC l'avait d'ailleurs passablement chahutée à l'époque, la traitant de "maîtresse d’école" et menaçant de demander sa démission, ce qui ne se fait traditionnellement pas.

Les quatre valeurs de base du PDC

Membre de l’aile gauche de son parti, la Tessinoise se considère comme une vraie PDC, malgré la présidence davantage à droite de Gerhard Pfister. "Une vraie PDC a comme valeurs de base la liberté, l’égalité, la justice sociale et la solidarité. J’ai toujours été dans la ligne du PDC. La majorité du groupe n’est plus sensible à la question sociale, mais, au moins pour la politique familiale, ça joue encore."

"Les gens ne veulent pas des choses extrêmes, ils veulent des choses équilibrées et justes. Surtout justes", affirme-t-elle.

Chiara Simoneschi-Cortesi se dit aussi très préoccupée par l’enseignement des langues. "C’est la questions la plus importante pour la cohésion nationale. Les jeunes doivent absolument apprendre les langues nationales. La Suisse est une construction. C’est comme une plante: si on ne lui donne pas d’eau, elle meurt", conclut-elle.

>> L'interview dans son intégralité :

Chiara Simoneschi Cortesi [Marcel Bieri]Marcel Bieri
"Premier citoyen - première citoyenne": Chiara Simoneschi-Cortesi, PDC tessinoise / Forum / 14 min. / le 6 août 2017

Vincent Bourquin/dk

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La série "Premier citoyen - première citoyenne"

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