Il n'y a pour l'heure par d'indice suffisant d'appel public au crime ou à la violence, contrairement à la banderole, selon le porte-parole du MPC Christof Scheurer. Mais le Ministère public n'exclut pas d'intervenir au cas où le T-shirt serait porté publiquement, par exemple, a précisé le porte-parole, revenant sur des informations de la NZZ.
La banderole montrait le président turc Recep Tayyip Erdogan visé par un pistolet, avec le slogan "Kill Erdogan with his own weapons" (Tuez Erdogan avec ses propres armes). Elle avait été introduite dans la manifestation par un groupe d'autonomistes de gauche.
Enquêtes en cours
Cette affiche fait l'objet d'une procédure pénale du Ministère public régional Berne-Mitteland. Le ministère public d'Istanbul a également annoncé avoir ouvert une procédure judiciaire sur les délits d'"appartenance à une organisation terroriste", "offense au président" et "propagande pour une organisation terroriste".
>> Lire : La justice turque ouvre une procédure suite à l'affiche anti-Erdogan à Berne
ats/lan
Une manifestation pour davantage de démocratie
Des associations kurdes, le PS et les Verts, notamment, avaient appelé à la manifestation, qui s'est déroulée dans le calme.
Les organisateurs de ce rassemblement ont pris leurs distances par rapport à la banderole.
Le message de la manifestation était la paix, la liberté, l'Etat de droit et plus de démocratie en Turquie.