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Les jeunes socialistes lâchent les référendaires contre la loi sur la surveillance

Les sollicitations incessantes des téléphones portables ne nous aident pas à rester attentif. [Eléonore H]
Le référendum contre la loi sur la surveillance des télécommunications compromis / Le Journal du matin / 1 min. / le 8 juin 2016
Les jeunes socialistes suisses abandonnent la collecte des signatures contre la loi sur la surveillance des télécommunications, estimant que le nombre de signatures récoltées ne sera pas suffisant.

Alors que le délai pour récolter les 50'000 signatures nécessaires court jusqu'au 7 juillet, le comité référendaire en a obtenu la moitié pour l'heure. La Jeunesse socialiste suisse (JSS) reproche par ailleurs aux jeunesses bourgeoises - UDC, PLR et vert'libéraux - de ne pas avoir fait leur part du travail.

"Nous sommes opposés à l'idée de récolter des signatures pour rien et de demander à nos membres d'investir de leur temps libre alors que les jeunes libéraux-radicaux et l'UDC ont les moyens de payer des gens pour le faire à leur place", a expliqué à la RTS Muriel Wäger, vice-présidente de la JSS, qui prédit par ailleurs un échec du référendum.

"La JSS a peur de s'attaquer à Simonetta Sommaruga"

Du côté des jeunes PLR, on estime que la JSS veut éviter une confrontation avec sa conseillère fédérale: "Ils ne veulent pas se bagarrer avec Simonetta Sommaruga", affirme Matthias Müller, président des JLRS.

Contrairement à Muriel Wäger, il estime que la récolte des 50'000 paraphes est réaliste: "On y croit encore, mais il faut des efforts intenses".

>> L'interview de Matthias Müller :

Aucune étude valable ne peut dire, aujourd'hui, si les ondes électromagnétiques des téléphones sont un risque pour la santé. [Photononstop/AFP - Jacques Loic]Photononstop/AFP - Jacques Loic
Référendum contre la loi sur la surveillance des télécommunications: les jeunes socialistes critiqués par le PLR / Le Journal du matin / 1 min. / le 8 juin 2016

Stéphane Deleury/hend

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Utilisation de logiciels espions par la police

La révision de la loi sur la surveillance des télécommunications, adoptée en mars par le Parlement, prévoit notamment la possibilité pour la police d'utiliser des logiciels espions sur des ordinateurs des citoyens.

Alors que le projet du Conseil fédéral souhaitait une durée de conservation des données secondaires plus longue - à 12 mois - le Parlement a finalement décidé de la maintenir à six mois.