L'appareil s'est délesté d'environ 70 tonnes de kérosène, en volant à une altitude de 6700 à 9400 mètres. En provenance de Paris Orly et faisant route vers Port Louis sur l'île Maurice, il est retourné à Paris après son largage, où il a atterri sans encombre, a indiqué dimanche Skyguide.
Le largage de kérosène se fait selon des prescriptions strictes. Il vise à réduire le poids de l'avion pour lui permettre d'atterrir.
Opération "sans risques"
Lorsqu'un avion largue du carburant à une vitesse de croisière de 450 km/h, celui-ci est vaporisé dès la sortie du réservoir en de minuscules gouttelettes, précise l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC).
Ces aérosols en suspension perdent de l’altitude très lentement ou bien s’évaporent complètement. Des micro-gouttelettes ne risquent de parvenir au sol que si le largage a lieu à moindre hauteur ou en cas de fortes précipitations. Aucune contamination du sol due au largage de carburant n'a été établie jusqu'ici indique l'OFAC.
ats/kg
Environ 5 cas par année
Entre 2005 et 2009, il s’est produit en moyenne cinq largages de carburant par année dans l’espace aérien suisse.
En moyenne, 23 tonnes de carburant ont été largués lors de chaque opération.