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Didier Burkhalter: "La Suisse vise la stabilité régionale au Moyen-Orient"

Didier Burkhalter, conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères avec son homologue saoudien Adel al-Jubeir. [AFP - HO - SPA]
La Suisse chargée des intérêts de l'Arabie saoudite et de l'Iran / Forum / 4 min. / le 14 février 2016
Didier Burkhalter a expliqué dimanche à la RTS comment la Suisse visait à assurer la stabilité régionale au Moyen-Orient en proposant ses bons offices entre l'Arabie saoudite et l'Iran.

"La Suisse offre ses bons offices pour la paix et la stabilité régionale, mais cet effort peut avoir un impact mondial", a expliqué Didier Burkhalter à Forum dimanche sur la RTS, au sujet de l'implication de la Suisse dans les relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran.

>> Lire : La Suisse mènera les relations diplomatiques entre Ryad et Téhéran

Le conseiller fédéral à la tête du Département des Affaires étrangères a précisé que les négociations duraient depuis quelques semaines déjà, notamment durant le Forum de Davos. "Mais je ne m'attendais pas forcément à une décision immédiate", confie-t-il.

Didier Burkhalter a encore confirmé que la Suisse ne jouerait pas un rôle de médiateur, mais proposait "un modèle concernant ce qui est consulaire et diplomatique de base", tout en espérant que cela puisse créer un canal de communication.

La Suisse mènera des relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et l’Iran
La Suisse mènera des relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et l’Iran / 19h30 / 36 sec. / le 14 février 2016

vkiss

>> Voir le sujet du 19h30:

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Didier Burkhalter nuance le voyage en Erythrée

"Je salue l'engagement des parlementaires pour mieux comprendre le monde", a déclaré Didier Burkhalter au sujet du voyage organisé par plusieurs parlementaires en Erythrée et qui a créé la polémique cette semaine.

"Mais en l'occurrence, le voyage n'a pas permis de rentrer au fond des choses, notamment parce que les parlementaires n'ont pas pu entrer dans les prisons du pays", nuance-t-il. "On ne peut pas être sûr de ce qui se passe dans ce pays."

"Il faut maintenant travailler ensemble pour trouver une solution pour faire sortir l'Erythrée de son isolement", conclut-il.