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Le PLR propose ses solutions "non populistes" sur l'immigration et l'UE

Le conseiller fédéral Didier Burkhalter et son épouse étaient présents à l'assemblée du PLR en Thurgovie. [Keystone - Walter Bieri]
Réunis à Amriswil (TG), les délégués du PLR préparent les élections fédérales / Le 12h30 / 1 min. / le 27 juin 2015
La dernière assemblée du PLR avant les élections fédérales a été consacrée à l'Europe et à l'immigration samedi à Amriswil (TG). Le parti s'engage à trouver des solutions pragmatiques au vote du 9 février 2014.

Dans les baromètres des préoccupations, la migration arrive en tête. Ce sujet est très émotionnel mais devrait être traité de façon factuelle et sobre, et non populiste avec des promesses vides, a déclaré le président Philipp Müller devant les 180 délégués libéraux-radicaux présents.

Le PLR s'est engagé pour ces solutions samedi en adoptant trois résolutions faisant mention de l'initiative anti-immigration de l'UDC. Le premier texte réaffirme l'engagement du parti pour la voie bilatérale avec l'UE. Il demande qu'elle soit garantie lors de la mise en oeuvre de l'initiative.

La deuxième résolution exige une politique de migration "ferme mais juste". Parmi les propositions figurent des permis de séjour et un regroupement familial liés à l'indépendance financière des migrants. Le parti s'engage aussi pour une procédure d'asile plus courte.

Travail des femmes et des seniors

Une troisième résolution veut trouver en Suisse des solutions à la pénurie de main d'oeuvre, qui va s'accentuer avec l'application de l'initiative sur l'immigration de masse. La Suisse a un potentiel de travailleur qu'il faut utiliser: les femmes et les travailleurs âgés.

Pour encourager les mamans à avoir une activité professionnelle, le PLR propose des déductions fiscales plus élevées pour les frais de garde des enfants. Par ailleurs, il ne faut pas que la progression fiscale décourage à travailler et il ne faut plus pénaliser les couples mariés.

Un âge de la retraite flexible et un encadrement spécialisé pour les travailleurs âgés qui recherchent un emploi font également partie du credo.

ats/dk

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La Suisse ne doit pas devenir "le village d'Astérix"

Pour Philipp Müller, la fin de la libre circulation signifierait aussi la fin des accords de Schengen, ce qui ferait de la Suisse "le village d'Astérix - mais sans la potion magique de Panoramix". "Dans un monde moderne, il n'est pas pensable que la Suisse s'isole", a-t-il estimé.

Le conseiller fédéral Didier Burkhalter, issu du PLR, a lui rappelé que les différents dossiers que la Suisse doit négocier avec Bruxelles sont liés.

Par exemple, une solution sur la libre circulation devra permettre de rouvrir la participation de la Suisse aux grands programmes de recherche européens.