Publié

Les risques d'infections dans les hôpitaux suisses mis en lumière

Maladies nosocomiales: entretien avec Dr. Giorgio Zanetti
Maladies nosocomiales: entretien avec Dr. Giorgio Zanetti / 19h30 / 2 min. / le 2 décembre 2014
On risque moins d'être infecté lorsqu'on se fait poser une prothèse au genou (0,9%) que si l'on subit une chirurgie du côlon (13,6%), selon une étude de Swissnoso sur les infections nosocomiales.

Les taux d'infection pour six types d'intervention médicale - cholécystectomie (ablation de la vésicule biliaire), césarienne, bypass gastrique,chirurgie cardiaque, implantation d'une prothèse totale de la hanche et du genou - ont baissé en Suisse, selon une étude.

A l'inverse, les taux d'infections du site chirurgical (ISC) ont augmenté pour les appendicectomies, les opérations de hernie et la chirurgie du côlon et du rectum, a indiqué mardi Swissnoso.

38'000 interventions étudiées

Selon les résultats de l'étude, menée dans 118 hôpitaux suisses, le taux d'infection le plus bas est trouvé pour les prothèses totales de genou (0,9%) et le plus élevé pour la chirurgie du côlon (13,6%).

Plus de 38'000 interventions ont été suivies entre octobre 2011 et septembre 2012 et entre octobre 2010 et septembre 2011, selon les types d'interventions. Une autre étude avait été menée un an plus tôt.

Les résultats de l'étude:

dk

Publié

Comparaison internationale difficile

Une comparaison avec des établissements à l'étranger est difficile. Les taux d'infection suisses de la plupart des interventions paraissent souvent plus élevés que ceux des Etats-Unis ou d'autres pays européens.

Mais ceci s'explique par une surveillance différente, comme avec le suivi après la sortie de l'hôpital, pratiqué de manière intensive et systématique en Suisse.

Ainsi, toute infection survenant jusqu'à 30 jours après l'intervention, jusqu'à 12 mois après l'implantation d'une prothèse orthopédique ou après de la chirurgie cardiaque est recherchée activement.