Publié

Ueli Maurer n'exclut pas que la mission suisse au Liberia ne voie pas le jour

Le problème de la sécurité est plus grand que le risque sanitaire, estime Ueli Maurer (ici le 30 septembre dernier à la place d'armes de Wangen) [Anthony Anex]
Le problème de la sécurité est plus grand que le risque sanitaire, estime Ueli Maurer (ici le 30 septembre dernier à la place d'armes de Wangen) - [Anthony Anex]
Enumérant diverses problématiques, notamment la situation sécuritaire, le ministre de la Défense Ueli Maurer n'exclut pas que la mission suisse au Liberia, touché par Ebola, ne se réalise pas.

La mission suisse de reconnaissance au Liberia, gravement touché par l'épidémie d'Ebola, devra prioritairement clarifier les conditions de sécurité, explique le ministre de la Défense Ueli Maurer. "Le problème d'une éventuelle contamination se pose moins", a-t-il estimé dans les hebdomadaires Zentralschweiz am Sonntag et Ostschweiz am Sonntag.

Depuis la fin de la guerre civile en 2003, la situation sécuritaire s'est améliorée mais reste fragile. Le conseiller fédéral se demande donc ce qui se passera "si brusquement des Blancs surgissent et atterrissent quelque part en hélicoptère".

Mesure de sécurité

La mission de reconnaissance doit clarifier si la Suisse sera liée à d'autres nations ou si elle doit prévoir son propre détachement de sécurité.

Le Zurichois n'exclut pas que la mission suisse destinée à transporter du personnel humanitaire ou médical ainsi que du matériel ne puisse pas voir le jour.

ats/bri

Publié

Un soutien à l'ONU

Le Conseil fédéral a décidé mercredi d'examiner un soutien à la mission de l'ONU dans la lutte contre Ebola, qui serait accordé prioritairement au Liberia.

Seuls des volontaires seraient recrutés, tant pour la mission de reconnaissance que pour un engagement humanitaire.

Le Parlement doit encore y donner son aval

Lire également: La Suisse pourrait envoyer 90 soldats en Afrique pour lutter contre Ebola

Besoin de partenaires

La Suisse a besoin de partenaires, a ajouté Ueli Maurer.

"Nous devons savoir qui sont ces partenaires, quelle infrastructure est à disposition et s'il faut éventuellement la compléter", a encore précisé le ministre.