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L'ex-dirigeant de SNC-Lavalin restera en prison jusqu'à son extradition

Le siège de la société canadienne SNC-Lavalin à Montréal. [The Canadian Press, Ryan Remiorz]
Le siège de la société canadienne SNC-Lavalin à Montréal. - [The Canadian Press, Ryan Remiorz]
Le Tribunal pénal fédéral a rejeté le recours de Riadh Ben Aïssa, l'ex-président du groupe canadien SNC-Lavalin, qui demandait à être libéré avant son extradition vers le Canada.

Le Tribunal pénal fédéral (TPF) a refusé de libérer Riadh Ben Aïssa, ex-dirigeant du géant canadien de la construction SNC-Lavalin, avant son extradition.

Condamné le 1er octobre à Bellinzone à trois ans de prison avec sursis pour corruption et blanchiment d'argent, et pour l'heure incarcéré à Berne, l'homme d'affaires devrait être prochainement extradé au Canada où l'attend un autre procès.

Risque de fuite jugé trop élevé

Il doit répondre d'accusations de fraude et de corruption dans une affaire de pots-de-vin portant sur 22,5 millions de dollars. Dans son recours au TPF, le quinquagénaire avait proposé de payer une caution de 8 millions de dollars pour être libéré.

Une proposition rejetée par les juges de Bellinzone, qui considèrent que le risque de fuite est trop élevé et soulignent que sa remise au Canada est "imminente."

ats/ptur

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Condamnation au début du mois

Au début du mois, l'homme d'affaires a été condamné par le TPF pour avoir versé des pots-de-vin au fils de l'ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi contre des contrats de construction.