Didier Burkhalter a appelé les Etats à renforcer leurs liens, mercredi devant l'ONU à New York. "Les jeunes sont en droit d’attendre que nous" leur remettions demain "une humanité qui rime pleinement avec sécurité, liberté et prospérité", a-t-il lancé.
"Jamais depuis la Seconde guerre mondiale, l’humanité n’a compté autant de personnes déplacées ou exilées", a relevé le président de la Confédération à la tribune.
Plus de 50 millions de personnes ont été "arrachées à leur maison". En raison de ce "fleuve d'insécurité", 75 millions de jeunes se retrouvent sans travail, a poursuivi le ministre des affaires étrangères.
Lutte contre l'enrôlement d'enfants-soldats
Les Etats ont l'obligation de protéger les jeunes des horreurs de la guerre. Leur donner la possibilité de s'instruire et des perspectives de travail est le meilleur moyen de les éloigner de la violence, a poursuivi Didier Burkhalter.
Il a fait savoir que la Suisse intensifierait son action pour la protection des femmes et la lutte contre l’engagement des jeunes dans les conflits.
ats/ptur
Le Moyen-Orient préoccupe Didier Burkhalter
Le président de la Confédération s'est dit particulièrement préoccupé par l'évolution de la situation au Moyen-Orient, notamment en Syrie et en Irak.
"La Suisse condamne avec la plus grande fermeté les actes brutaux du groupe qui s’autoproclame Etat islamique (EI) et de ceux qui lui sont associés". Ces groupes "bafouent la dignité humaine", selon lui.
L'ONU doit montrer que le droit prévaut sur la force, a souligné le conseiller fédéral.