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Neuf Suisses sur dix tiennent au choix du médecin, selon le baromètre H+

Comment la relation médecin-patient va-t-elle évoluer? [Alexander Raths]
Le Baromètre d'H+ a pris le pouls du contentement des Suisses envers les hôpitaux auprès de 1210 personnes. - [Alexander Raths]
Le sondage d'H+, l'association nationale des hôpitaux, révèle mercredi que 89% des Suisses préfèrent choisir leur médecin plutôt que de laisser cette décision à leur caisse maladie.

Le libre choix du médecin et de l’hôpital est précieux pour les Suisses, révèle mercredi le premier Baromètre d'H+, l'association nationale des hôpitaux.

Près de neuf personnes interrogées sur dix préfèrent que les patients puissent choisir eux-mêmes les médecins et les hôpitaux ou cliniques qui les soigneront (89%) plutôt que de laisser la décision aux caisses maladie (11%).

Qualité des soins plutôt que proximité

En ce qui concerne la densité des hôpitaux, une majorité (58%) souhaite disposer près de chez soi d'une structure pour les urgences aigües ainsi que d'un établissement médical pour les traitements répétitifs.

De manière générale, la qualité semble primer sur la proximité des hôpitaux, même si chaque région doit offrir les principaux traitements spécialisés.

Les sondés demandent aussi que suffisamment de médecins soient formés et que le personnel parle la même langue que le patient (Lire: Un médecin devrait maîtriser au moins une langue nationale).

ats/sbad

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Hôpitaux plus crédibles que les caisses

Selon le plus grand nombre des Suisses interrogés, les hôpitaux et les cliniques, ou leurs représentants, sont considérés comme des acteurs crédibles de la politique de la santé. Ils leur attribuent une note de 7,3 sur 10, tandis que celle-ci est de 5,7 pour les caisses maladie.

Les Suisses se disent en bonne santé

Les Suisses interrogés se sentent plutôt en bonne santé. Plus d’un quart (27%) qualifie sa santé de très bonne, une proportion similaire (28%) de bonne.

Moins d’un cinquième de l’échantillon émet des réserves sur son état: 13% se sentent assez mal, 4% mal et 2% très mal.

Les jeunes de 18 à 29 ans qualifient leur santé de très bonne (53%). Cette proportion diminue au fur et à mesure que les gens vieillissent.

Cependant, même parmi les personnes de plus de 70 ans, seule une minorité (30%) parle d’une santé assez mauvaise à très mauvaise.