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Les prestations complémentaires à l'AVS ou l'AI ne cessent d'augmenter

En Valais une alternative à l'EMS offre des solutions de colocation assistée.
La vie en EMS augmente fortement le recours aux prestations complémentaires chez les plus âgés.
Les rentiers de l'AVS et l'AI sont toujours plus nombreux à avoir besoin de prestations complémentaires pour vivre, selon la statistique 2013 publiée vendredi par l'Office fédéral des assurances sociales.

Environ 12% des retraités ne peuvent pas vivre de leur rente de vieillesse et ont besoin de prestations complémentaires. Selon de nouvelles statistiques sur les prestations complémentaires (PC) à l'AI et l'AVS, cette part est stable, mais le nombre de personnes ayant dû recourir aux PC a augmenté de 4300 pour s'inscrire à 185'800 personnes l'an dernier.

Fin 2013, 111'400 rentiers de l'AI ont touché des prestations complémentaires, soit 1200 personnes de plus qu'en 2012, a annoncé vendredi l'Office fédéral des assurances sociales.

Les jeunes qui sont à l'AI sont nombreux à avoir besoin de PC (60 à 70% des 20 à 35 ans) alors que le taux décline rapidement avec l'âge (40% des 50 ans et plus). Ceci du fait que les jeunes invalides n'ont que peu exercé d'activités lucratives et disposent de petites rentes.

La tendance est inverse pour l'AVS: seul 8% des nouveaux rentiers ont droit à des PC, contre 25% des nonagénaires. Un phénomène lié au fait de vivre dans un home (lire encadré).

ats/sbad

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Les homes particulièrement coûteux

La situation d’habitation est l’élément distinctif principal des PC mensuelles. Les bénéficiaires qui vivent à domicile touchent en moyenne 1000 francs par mois. Les PC allouées à des personnes résidant dans un home s’élèvent à 3100 francs.

En entrant dans un EMS, une personne voit en général ses dépenses augmenter fortement. Au prix de l’hébergement, il faut souvent ajouter des frais de soins et d’encadrement. Une partie de ces dépenses est remboursée par les caisses maladie, mais plus de la moitié des résidents ont besoin de PC pour couvrir la partie qui ne l’est pas.

Le constat est donc que les personnes qui résident dans un home ont besoin de PC pour couvrir les frais de séjour et de soins élevés, tandis que celles qui vivent à la maison en ont besoin pour pallier la faiblesse de leur revenu.