Lorsqu'un agresseur sort de prison ou obtient un congé, sa victime devrait le savoir. Le National lui a accordé jeudi par 166 voix contre 8 un droit accru à l'information. Les proches pourront aussi bénéficier de ce nouveau droit dans une certaine mesure.
Le Conseil des Etats doit encore se prononcer. A l'heure actuelle, une victime n'est informée de la mise en détention ou de la libération d'un délinquant présumé que durant la procédure pénale. Mais la menace pour la victime persiste parfois au cours de l'exécution de la peine.
Pas automatique
Avec la révision, le début, le lieu et la forme d'exécution de la peine, l'octroi d'un congé ou la libération devront être communiqués à l'avance. En cas d'évasion ou d'arrestation, la victime sera avertie sans délai.
Cette dernière devra toutefois en faire expressément la demande par écrit, ce qui n'automatise pas la transmission d'information au cas où la victime ne souhaite plus avoir de lien une fois la procédure pénale terminée.
ats/sbad