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L'enquête sur l'affaire de corruption au SECO n'a pas encore débuté

Le bâtiment abritant le Secrétariat à l'économie. [Keystone - Peter Schneider]
Le SECO est secoué par des soupçons de corruption. - [Keystone - Peter Schneider]
L'enquête administrative sur l'affaire de corruption au SECO n'a pas encore commencé, un retard "injustifiable" pour le président de la Commission de gestion du Conseil national.

L'enquête administrative sur l'affaire de corruption au Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO), annoncée la semaine passée par Johann Schneider-Ammann, n'a pas encore débuté.

La personne chargée de mener l'enquête n'a toujours pas été désignée, a admis jeudi le porte-parole du Département de l'économie Erik Reumann, lequel a précisé que les premiers résultats de l'enquête seraient livrés au plus tôt à l'été 2014.

"Pas justifiable"

Le président de la Commission de gestion du Conseil national Rudolf Joder (UDC/BE) a estimé que cette gestion de l'affaire n'était "pas justifiable auprès du public".

Au vu de l'ampleur présumée de l'affaire et des montants importants en jeu, "il serait dans l'intérêt du département de Johann Schneider-Ammann de faire toute la lumière sur la question", a-t-il poursuivi.

Selon le Tages-Anzeiger et le Bund, un chef de service du SECO aurait attribué des contrats à des entreprises informatiques à des prix gonflés en échange de privilèges.

ats/ptur

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