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D'importants bouchons aux douanes franco-suisses à cause de manifestations

L'Amicale des frontaliers bloque la route, ici, à la douane de Vallorbe-Jougne. [Laurent Gilliéron]
Reportage et interview de Jean-François Besson, secrétaire général du Groupement transfrontalier européen / Le 12h30 / 6 min. / le 10 janvier 2014
Le trafic a été fortement perturbé vendredi aux douanes franco-suisses des cantons de Vaud et Neuchâtel. Les frontaliers français ont bloqué les routes pour protester contre le changement de régime des assurances maladie.

Le trafic automobile à une dizaine de postes frontière franco-suisses des cantons de Vaud et Neuchâtel a été perturbé vendredi par des travailleurs frontaliers résidant en France, mécontents de ne plus pouvoir recourir à des assurances maladie privées pour couvrir leurs frais de santé.

Des barrages filtrants ont été mis en place durant toute la journée.

Près de 15 km d'embouteillages

Des barrages ont été mis en place dès 4 heures du matin sur 13 postes frontières entre le département français du Doubs et la Suisse. Le trafic a été bloqué avec des véhicules, des palettes et des pneus, a informé lundi matin l'Administration fédérale des douanes.

La circulation s'est avérée très difficile aux postes des Charbonnières (VD), du Brassus (VD), des Brenets (NE), du Col de France, Le Cerneux-Péquignot (NE), des Verrières (NE), de Vallorbe (VD) et de l'Auberson (VD), où l'on comptait jusqu'à 15 km de bouchon occasionnés par près de 150 manifestants.

Aucune perturbation n'a en revanche été signalée dans les régions jurassienne et genevoise.

agences/moha

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Fin du "droit d'option"

Les travailleurs frontaliers manifestent à l'appel du Syndicat national des frontaliers de France, pour protester contre la fin du "droit d'option" permettant aux frontaliers de choisir entre le système suisse, l'assurance maladie française (sécurité sociale) ou une assurance privée, souvent moins onéreuse.

Mais à partir du 1er juin 2014, ceux qui auront choisi d'être assurés en France ne pourront le faire qu'à travers la Sécurité sociale.