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Le Conseil fédéral revoit sa politique environnementale

Doris Leuthard [/Martial Trezzini]
Doris Leuthard, cheffe du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication au congrès de l'Union internationale des transports publics (UITP), fin mai à Genève. - [/Martial Trezzini]
Une révision de la loi sur la protection de l'environnement censée contrer l'initiative "Pour une économie verte" est mise en consultation par le Conseil fédéral jusqu'à fin septembre.

Le Conseil fédéral veut ramener l'utilisation des ressources en Suisse à un niveau supportable pour l'environnement. Opposé à l'initiative populaire "Pour une économie verte" des écologistes, il a mis en consultation jusqu'au 30 septembre une révision de la loi sur la protection de l'environnement.

Avec ce contre-projet indirect, le gouvernement veut développer et moderniser la politique environnementale. La modification de la loi sur l'énergie permettra de créer les conditions-cadre pour rendre la consommation suisse plus écologique.

Le processus d'adaptation durera toutefois plusieurs décennies, estime le Conseil fédéral. Pas question de se fixer des objectifs trop ambitieux comme celui des Verts qui veulent réduire l'empreinte écologique de la Suisse à une seule planète au lieu de trois d'ici à 2050.

ats/pym

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Le prix de l'électricité risque d'augmenter

Le Conseil fédéral a décidé mercredi de relever le supplément pour le courant vert et la protection des eaux de 0,45 à 0,60 centime par kilowattheure l'an prochain afin de financer pour 345 millions de francs de mesures.

Pour un ménage de quatre personnes avec une consommation annuelle moyenne de 5000 kWh, la charge passera de 22,50 à 30 francs, soit une hausse de 7,50 francs.

Taxe annuelle pour éliminer les micropolluants

Les Suisses raccordés à une station d'épuration devraient s'acquitter d'une taxe allant jusqu'à 9 francs par an pour que les micropolluants soient éliminés dans les eaux usées. Le Conseil fédéral a remis ce projet jeudi au Parlement.

Avec ce mode de financement, il devrait être possible de dégager quelque 1,2 milliard de francs sur 20 ans pour assainir une centaine de stations sur les 700 existantes.